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Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ?
Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ? Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie... Tiré de la pièce de théâtre "Les Chatouilles ou la danse de la colère", le film revient sur les abus subis par Andréa Bescond dans son enfance. Pour leur premier film, Andréa Bescond, danseuse et comédienne, et Éric Métayer, metteur en scène, ont obtenu le César de la Meilleure adaptation en 2019. Karin Viard a, quant à elle, obtenu le César du Meilleur second rôle féminin.
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"Ce fut d’abord un succès au théâtre, « Les chatouilles ou la Danse de la colère ». Adapté au cinéma par Andréa Bescond, de cette pièce tra
"Ce fut d’abord un succès au théâtre, « Les chatouilles ou la Danse de la colère ». Adapté au cinéma par Andréa Bescond, de cette pièce transposée de sa propre histoire qui raconte comment un ami de la famille, Gilbert, (Pierre Deladonchamps) abuse de la petite Odette, 8 ans, qui se réfugie dans la danse pour tenter d’oublier. Une fois les choses révélées, la mère d’Odette, Mado (Karin Viard), refuse de voir cette affaire étalée sur la place publique au contraire de son mari, Fabrice (Clovis Cornillac), bien décidé à aller en justice.
Une force tranquille porte d’un bout à l’autre ce film exceptionnel par sa capacité à être dans le vrai sans être prisonnier du drame qu’il décrit. Pierre Deladonchamps livre une composition unique, autant que Karin Viard dans son rôle de funambule entre la honte et le déni. Tout est à l’équilibre dans cette ode à la reconstruction."
"Initialement, le spectateur se demande ce qu’il fait là, embarqué dans ce drame qui aborde frontalement un sujet terrible, d’autant plus d
"Initialement, le spectateur se demande ce qu’il fait là, embarqué dans ce drame qui aborde frontalement un sujet terrible, d’autant plus douloureux que nous y accédons via le parcours de la victime et du chemin de croix qu’elle entame alors qu’elle envisage d’appréhender une forme de reconstruction. Brisée et au bord du gouffre, Odette parle enfin de ce meilleur ami de la famille (Pierre Deladonchamps), qui a broyé son enfance et compromis jusqu’à sa personne.
Traité sans fausse pudeur ni dérobade, le traumatisme d’Odette, toujours crédible, peut apparaître difficilement supportable alors que s’ouvre le récit. Dans un premier temps, c’est essentiellement l’investissement des comédiens qui permet de s’accrocher, tant cette chronique d’un crime monstrueusement banal et de ses conséquences renvoie immanquablement à une sorte de terra incognita humaine et filmique, parfois très inconfortable.
L'ensemble est d'autant plus troublant que tous les comédiens paraissent portés par un même impeccable sens du funambulisme, qui les autorise à traduire la touchante humanité de leurs personnages - jusqu'à prendre en charge les quelques percées d'humour, du côté de Gringe ou de Carole Franck notamment. Andréa Bescond impose instantanément le respect, tant elle parvient progressivement à dissiper le malaise que pourrait distiller la nature autobiographique du récit.
Une réplique qui sonne comme une sanction, alors que le film laisse à penser qu’il s’achemine vers une métaphore un peu épaisse de son sujet. C’est à partir de cet instant que découpage et montage vont travailler en permanence à interroger la matière première du discours, à magnifier, sublimer, ou questionner les états d’âme d’Odette.
Plutôt que la résilience, plutôt qu’un chemin de croix, Les Chatouilles devient alors un journal de bord de survie, souvent éclatant d’énergie. Avec une vraie audace (qui ne va pas sans quelques faux pas ou baisses de régime ici et là), Bescond et Métayer suivent une artiste se transformant petit à petit en guerrière, virevoltant de séquences en scènes dansées, d’amants en combats familiaux. Escalade de la face nord de l’Everest autant que chant de retour à la vie, le métrage laisse finalement pantois, tant l’énergie qui le traverse est communicative."
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