Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises fourrées d'une pâte de haricots rouges confits que l'on prénomme "an". Tokue, 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. La vieille femme a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient vite un endroit incontournable...
" (...) Naomi Kawase crée à dessein des correspondances entre les divers ingrédients. Ainsi les fleurs ont la même blancheur que la farine qui entre dans la préparation du dorayaki. Elle tisse de la sorte entre les réalités les plus séparées un dense réseau d’analogies.(...) En parfaite osmose avec son sujet, elle enveloppe de flou le lointain des paysages et s’attarde sur des fragments de corps tout en récoltant sur les visages les signes de la pudeur.
Naomi Kawase part d’une réalité sociale cruelle qu’elle explore de façon très concrète. Tout ce qui a trait à la nourriture est magistralement montré sous un aspect documentaire. Par ailleurs, sa sensibilité exacerbée confine parfois à la sentimentalité pure et simple et l’on se prend souvent à essuyer une larme. Ce cinéma de commisération touche en effet et parvient à convaincre par des qualités poétiques indéniables. On retrouve là une espèce de délicatesse dont le cinéma en général se montre plutôt rare et qui a sans doute à voir avec la culture nippone dans ses raffinements les plus lointains."
Muriel Steinmetz
Télérama
" (...) Cette adaptation d'un roman de Durian Sukegawa ouvre un univers d'étonnants contrastes. Il y a la douceur presque sucrée de Tokue, t...
" (...) Cette adaptation d'un roman de Durian Sukegawa ouvre un univers d'étonnants contrastes. Il y a la douceur presque sucrée de Tokue, tendre comme ses gâteaux. Mais aussi la douleur secrète qu'elle porte en elle et qui fait resurgir un passé tabou : l'époque où le Japon condamnait à l'enfermement les malades de la lèpre. Chaque existence est faite de blessures. Le vendeur de dorayakis en cache, lui aussi, plus banales, mais non moins lourdes à porter.
Tout en menant ce récit avec simplicité et candeur, Naomi Kawase (Still the water) ne cesse d'y chercher matière à une élévation. Elle reste ainsi fidèle à l'élan de spiritualité qui parcourt son cinéma, mais trouve, à travers le personnage de Tokue, une manière plus émouvante d'exprimer sa foi en des forces invisibles présentes dans notre monde quotidien. La spécialiste des dorayakis n'a pas son pareil pour recommander d'écouter ce que racontent les haricots rouges ou les feuilles de cerisier. Elle ouvre un chemin vers la grâce et la possibilité de surmonter les épreuves. Et Naomi Kawase nous fait, avec ferveur, passer d'une recette de cuisine à une leçon de vie."
Frédéric Strauss
Le Monde
"La beauté renversante des plans – cette gaze fine qui fait vibrer les paysages, cette humanité intense des visages filmés comme on caresse,...
"La beauté renversante des plans – cette gaze fine qui fait vibrer les paysages, cette humanité intense des visages filmés comme on caresse, ces enivrantes ramures qui nous ramènent au cœur des temps primordiaux, ces images suspendues où l’absence soudaine d’un personnage devient le tout de cette image – ne vaut que parce qu’elle a passé alliance avec l’âpreté du monde, l’injustice profonde de la société, la cruauté de l’isolement et la mort."
Jacques Mandelbaum
Avis
Pere-dodu
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Les Délices de Tokyo
Ce film est une pépite !
Chris-Vane
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Les Délices de Tokyo
Un moment de délicatesse et de douceur
elPoto
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Les Délices de Tokyo
Très mignon, un peu long, mais un peu de douceur ne fait pas de mal.
Faerune
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Les Délices de Tokyo
Poésie pratique, sagesse, délicatesse. Un très beau film.
aphyl
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Les Délices de Tokyo
"La pleine lune m'a murmuré ceci : je voulais que tu me regardes, c'est pour ça que je brille"
mberniard001
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Magnifique
lapizulli
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Un moment de délicatesse et de douceur
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Très mignon, un peu long, mais un peu de douceur ne fait pas de mal.
Faeruneau sujet de
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Poésie pratique, sagesse, délicatesse. Un très beau film.
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"La pleine lune m'a murmuré ceci : je voulais que tu me regardes, c'est pour ça que je brille"
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Ce film est une pépite !
Un moment de délicatesse et de douceur
Très mignon, un peu long, mais un peu de douceur ne fait pas de mal.
Poésie pratique, sagesse, délicatesse. Un très beau film.
"La pleine lune m'a murmuré ceci : je voulais que tu me regardes, c'est pour ça que je brille"
Magnifique
Ce film est une pépite !