Page d'accueil
Catalogue
Nouveautés
Courts
KIDS
Séries
Un voleur de chevaux repenti, qui vit paisiblement avec sa femme et son fils, est accusé par tout le village d'un nouveau vol mystérieux...
Dans un village au Kirghizistan. Centaure, autrefois voleur de chevaux, mène désormais une vie paisible et aime conter à son fils les légendes du temps passé, où les chevaux et les hommes ne faisaient plus qu’un. Mais un jour, un mystérieux vol de cheval a lieu et tout accuse Centaure…
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Aktan Arym Kubat met en scène l’un de ses héros modestes (...) qui représentent à ses yeux le sel de
"Aktan Arym Kubat met en scène l’un de ses héros modestes (...) qui représentent à ses yeux le sel de la terre, avec leurs humains travers, croyances et défaillances. Ici Centaure (le cinéaste en personne), ancien projectionniste dont la salle de cinéma a été transformée en mosquée. Quelque chose de Don Quichotte le porte à traquer les traces d’une identité kirghize en perdition, que rongent égoïsmes et intérêts très personnels des possédants, des religieux. À fourrer dans le même sac. C’est lui le voleur qui ne dérobe rien mais restitue la puissance des anciens mythes, les traduit en actes et signes du présent. Le récit se pare d’une énergie saisissante, à laquelle concourent beauté plastique et sensorialité, finesses des balisages. Aux côtés de Centaure, son épouse sourde-muette, ainsi privée de sa langue. Le couple, le trio qu’ils forment avec leur petit garçon qui ne se décide pas à parler, dispense des trésors de tendresse animée. La sensualité d’une fleur au soleil se conjugue aux roses du tapis, aux rayons caressant une tasse. L’empathie survole peu ou prou tout un chacun sans angélisme. On croise amertumes et injustices, braves et moins braves, on boit la lie des commérages, le venin de la peur et du doute, on n’oublie pas de sourire. Trop bon sur les bords parfois, ce personnage de Centaure. Rassurons-nous, ni les anciens ni les nouveaux dieux ne reconnaissent les leurs."
Dominique Widemann"La finesse du montage, surtout au début de Centaure, éclate la narration en plusieurs fragments distincts et allè
"La finesse du montage, surtout au début de Centaure, éclate la narration en plusieurs fragments distincts et allège quelque peu la pesanteur métaphorique de toute cette construction scénaristique baroque. Loin d’assommer, le film semble au contraire tisser lentement un canevas poétique plutôt élégant duquel transparaît une complainte douloureuse. Au centre de l’ouvrage, une figure : le cheval. Kubat fait de l’animal-totem du pays, la clé de voûte de son film : hier légendaire et libre, il est aujourd’hui devenu une marchandise comme une autre, que l’on négocie ou sur laquelle on spécule sur les hippodromes. Ce discours un peu manichéen (et en apparence passéiste) est contredit dans les détails. Ainsi, derrière l’éloge de la tradition et des valeurs familiales contre la vulgarité du monde contemporain, se joue un combat beaucoup plus progressiste teinté de lutte des classes (les vols de chevaux bâtards des pauvres sont ignorés quand ceux des chevaux racés des riches mettent en branle tout l’appareil institutionnel) et d’humanisme libertaire contre l’archaïsme religieux.
Si Centaure reste léger, malgré son schématisme, son foisonnement et son pessimisme, il le doit sans doute à la caractérisation de son personnage-titre. Dépeint comme un homme utopique et bienheureux, fondamentalement bon jusqu’à passer pour un simplet, ce dernier partage quelques traits avec le Prince Mychkine, l’Idiot dostoïevskien et révèle, par contraste, la méchanceté du monde qui l’entoure. Filiation salutaire : le film garde un ton étrangement enfantin, un parfum presque burlesque qui le prévient de tout esprit de sérieux souvent fatal. De petites scènes cocasses aux séquences plus émouvantes, soutenues par une photographie très composée et baignée de lumière, Centaure avance de façon très insouciante vers sa tragédie finale."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE