Antoine Doinel, adolescent de 12 ans délaissé par ses parents, est un élève effronté en classe. Sujet de punitions répétées, il décide de faire l'école buissonnière. Il mène durant quelques jours une vie libre en compagnie de son ami René, faisant de menues rapines pour subsister. Jusqu'à ce que la police s'en mêle.
" Aujourd'hui, Les Quatre Cents Coups ne frappe pas tant par sa liberté narrative que par l'incroyable justesse des personnages et des sentiments qui sont en jeu. La vérité du film tient à la performance hallucinante de Jean-Pierre Léaud (...).
Les malheurs qui s'abattent sur lui et la vigueur, adulte, avec laquelle il les encaisse provoquent chez le spectateur une adhésion instantanée et une émotion profonde. L'intelligence de la mise en scène — l'écran large soulignant sans cesse la façon dont Doinel n'arrive pas à s'intégrer au monde — révélait un cinéaste promis à un grand avenir. Ce tout premier film garde une saveur particulière, un goût de liberté et de sincérité. "
Aurélien Ferenczi
France-Soir
" Le festival a reçu le choc attendu avec Les 400 coups, de François Truffaut. C’est un choc en plein cœur, un fracassant succès. Et pas pou...
" Le festival a reçu le choc attendu avec Les 400 coups, de François Truffaut. C’est un choc en plein cœur, un fracassant succès. Et pas pour des raisons telles que les vingt-huit ans de l’auteur, son passage de la critique aisée à l’art difficile, son maigre budget ou son caractère exécrable. Non, le film a gagné tout simplement parce qu’il est beau comme tout ce qui va sans phrases jusqu’au bout de la vérité (…). L’étonnant Jean-Pierre Léaud (Antoine) a fait pleurer la salle en se confessant à la psychiatre du centre avant de s’évader et de courir enfin vers la mer. "
Paul Guyot, 06.05.1959
Le Monde
" C’est cette sincérité – sincérité du réalisateur, sincérité du jeune Jean-Pierre Léaud – qui fait le prix des 400 coups. Tout le reste, c’...
" C’est cette sincérité – sincérité du réalisateur, sincérité du jeune Jean-Pierre Léaud – qui fait le prix des 400 coups. Tout le reste, c’est-à-dire l’âge de Truffaut, le budget du film, les cris de victoire des tenants de la nouvelle vague et les réactions plus ou moins amères des partisans de l’ancienne, tout le reste, malgré l’importance qu’on est tenté d’y attacher, n’est au fond qu’accessoire (…). Un film demeurera. Un film clair et dur. Un film qui nous aura rappelé (…), vers le milieu de 1959, que le cinéma n’est pas inéluctablement condamné à la bassesse, à l’idiotie, à l’artifice, au luxe tapageur, et qu’il peut, tout aussi bien que la littérature et le théâtre, exprimer par exemple la révolte d’un gosse mal aimé. Un film qui aura gardé, malgré les inventions faramineuses dont on aura peut-être dans l’intervalle doté le septième art, le charme des choses vraies dites avec simplicité : les 400 coups. "
Jean de Baroncelli, 10.06.1959
Télérama
" Entre François Truffaut et Jean Vigo, il y a exactement la différence qui existe dans l'œuvre de Buñuel entre L'Âge d'or et Nazarin. Truff...
" Entre François Truffaut et Jean Vigo, il y a exactement la différence qui existe dans l'œuvre de Buñuel entre L'Âge d'or et Nazarin. Truffaut est un Vigo adulte qui a gardé, quand même, la qualité d'âme de son adolescence. "
Claude-Marie Trémois, Radio Cinéma n°492.
Avis
Ciné Phil
au sujet de
Les Quatre cents coups
Liberté de ton, fluidité de la mise en scène et sincérité de l'interprétation : la Nouvelle Vague continue de prendre ses marques et explore avec vivacité...
Liberté de ton, fluidité de la mise en scène et sincérité de l'interprétation : la Nouvelle Vague continue de prendre ses marques et explore avec vivacité et dureté un seuil - le moment où on n'est plus un enfant et où l'adolescence s'infiltre. Les pitreries d'Antoine Doinel cachent un être attachant et en transition que les adultes ne sauront pas comprendre. Mais leurs contraintes ne vont mener qu'à plus d'obstination et à un futur incertain - c'est à dire ouvert à toutes les possibilité (une des plus belles dernières images de film qui soient).
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Liberté de ton, fluidité de la mise en scène et sincérité de l'interprétation : la Nouvelle Vague continue de prendre ses marques et explore avec vivacité...
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