
Benoît Mariage : "J’aime parler de choses graves avec légèreté..."
Benoît Mariage raconte ce qui l'a poussé à réaliser Les Rayures du zèbre, où il cherche à creuser les relations qu1
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José est un agent chargé de repérer des talents du foot en Afrique. Persuadé de toucher le jackpot, il emmène Yaya en Belgique. Rien ne se passera comme prévu.
José est agent de footballeurs. Sa spécialité : repérer des talents africains. Lorsqu’il déniche Yaya, il est persuadé d’avoir trouvé la poule aux œufs d’or. Il l’emmène en Belgique pour en faire un champion mais rien ne se passera comme prévu...
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"Amateurs de foot s’abstenir. Le football ne tient ici qu’une place secondaire et sert en réalité de prétexte au réalisateur pour décortiqu
"Amateurs de foot s’abstenir. Le football ne tient ici qu’une place secondaire et sert en réalité de prétexte au réalisateur pour décortiquer les rapports Nord/Sud où, selon que l’on est blanc ou noir, nanti ou totalement démuni, la morale prend des nuances bien différentes.
Porté par Benoît Poelvoorde, que Benoît Mariage avait déjà mis en scène dans Les Convoyeurs attendent et Cowboy, Les Rayures du zèbre offre un regard bienveillant mais sans concession sur deux sociétés malades. Formé à l’école de l’émission Strip Tease, Benoît Mariage oscille entre humour noir et folle tendresse, tendant à l’Afrique et à ceux qui l’exploitent, parfois avec un amour sincère, un singulier miroir."
"Quand deux Benoît belges, l'un derrière, l'autre devant la caméra, font du cinéma, cela donne Les Convoyeurs attendent et Cowboy. Troisièm
"Quand deux Benoît belges, l'un derrière, l'autre devant la caméra, font du cinéma, cela donne Les Convoyeurs attendent et Cowboy. Troisième comédie du tandem Mariage-Poelvoorde, Les Rayures du zèbre commence comme une grosse farce footballistique sur l'Afrique, ce « continent corrompu »... Poelvoorde incarne un énième beauf à gouaille, avec casque colonial et chaîne en or. (...)
Tel un écran de fumée, les clichés et l'outrance du début se dissipent alors au profit d'une satire mordante sur les rapports de deux hémisphères très inégalement dotés. Le foot, sport de l'intégration par excellence, démocratique et populaire, sert de (bon) prétexte pour pointer cette communication difficile qui transforme les relations entre Africains et Européens en une série de malentendus aussi cocasses que tragiques. Désarroi de joueurs noirs ayant tout quitté pour se retrouver sur le banc de touche d'une équipe de seconde zone en Wallonie profonde. Histoires d'amour empoisonnées par l'argent — « l'éthique, c'est le mot qu'utilisent ceux qui ont une assiette pleine ».
Avec une énergie relayée par un Poelvoorde ébouriffant, Benoît Mariage brocarde l'arrogance néocoloniale des uns autant que la condescendance des autres (...). Le cinéaste ose le politiquement incorrect en laissant à son héros le soin d'expliquer pourquoi l'Afrique ne gagnera jamais une Coupe du monde. Et ménage des rebondissement d'un cruauté rare dans la comédie populaire — les rires se figent au passage. Il y a du pathétique dans cette histoire de pseudo-paternité aveuglée, mais aussi de la tendresse pour un personnage dont la fanfaronnerie cache mal la solitude. C'est indéniable : les deux Benoît s'inspirent."
"Un soupçon de mauvaise blague postcoloniale pèse évidemment sur Les Rayures du zèbre, comédie dramatique sur le recrutement de footballeur
"Un soupçon de mauvaise blague postcoloniale pèse évidemment sur Les Rayures du zèbre, comédie dramatique sur le recrutement de footballeurs en Belgeafrique. Soupçon que Benoît Mariage évacue quasi instantanément en introduisant le personnage de dénicheur de talents de José (Benoît Poelvoorde) comme un beauf macho et discrètement raciste.
Il marche néanmoins sur des œufs : le malaise pressenti ne s’efface jamais vraiment (...), mais se diffuse assez heureusement à tous les mâles blessés, noirs ou blancs, qui peuplent le film.
Poelvoorde et ses collègues du football belge dessinent le portrait d’une virilité malsaine de gros bébés bouffis, encore ivres de dominer mais réduits à jouer aux mafieux pathétiques pour des clubs de seconde zone, échouant à rester des hommes à femmes quand ils tombent naïvement amoureux des prostituées d’Abidjan, etc.
La capacité du film à garder le cap malgré tout ce qui menace de le faire sombrer dans la vulgarité d’une part, et surtout dans le naufrage idéologique (il a bon fond, ce raciste !), peut faire des Rayures une “dramédie” acceptable, mais c’est principalement à Poelvoorde qu’il faut en donner le crédit.
Comme poussé dans ses retranchements par le récent succès d’un François Damiens venu chasser sur ses terres, l’acteur réaffirme sa belgitude de clown malade et fébrile. C’est lui et lui seul qui met du sel dans un film qu’on parvient certes à ne pas trouver gênant, mais qu’un puissant show-man rend, par dessus le marché, assez électrique."
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