"Sensible et drôle, léger et grave, mélancolique et lumineux… Les qualificatifs ne manquent pas à la sortie de la salle, pour qui vient d’assister à la projection de Maestro. Derrière ce petit film programmé au cœur de l’été, à un moment où la concentration des cinéphiles est censée s’être relâchée, se cache un moment rare de cinéma, tout simplement réjouissant."
"Une histoire vraie – tragique et belle – se trouve à l’origine du film de Léa Fazer, contactée il y a plusieurs années par un jeune comédien nommé Jocelyn Quivrin, qui avait tourné pour Éric Rohmer dans Les Amours d’Astrée et de Céladon (2007) – adaptation de L’Astrée d’Honoré d’Urfé – et voulait témoigner de cette rencontre et de cette expérience qui l’avaient transformé."
"Avec tout ce que la fiction peut prendre de libertés, préférant l’humour à l’affect, Maestro évoque de manière délicate cette histoire de transmission, entre deux hommes que tout oppose. Tour à tour nimbé d’une fraîcheur potache – il faut entendre Michael Lonsdale demander : « Qu’est-ce que ça veut dire : “Ta meuf, je la kiffe gros” ? » – ou d’une poésie exquise, cette œuvre toujours plus délicieuse à mesure qu’elle avance, dit beaucoup sur l’éveil d’un être à lui-même et à un univers poétique auquel il n’avait pas encore eu accès. Au-delà du récit, de ses péripéties et ses portraits gentiment moqueurs, le film traite aussi de l’accès à la culture, et propose de dépasser les frontières que chacun s’interdit de franchir. Dans l’ignorance comme dans la prétention."
Arnaud Schwartz
Un peu déçu par un film "à la Rohmer" (je n'aime pas beaucoup les films de Rohmer). Mais Lonsdale est excellent !
Film plein de charme et d'humour .
M.Lonsdale «joue» un très bon Éric Rohmer. Le long métrage a des airs de téléfilm mais la photographie est belle. Grégory Montel (Sam) est déjà presq1
Lire la suitequel bonheur !!