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Chaque jour, des dizaines d’africains cherchent à atteindre l’Europe. Leur périple est ici retracé. En complément, un moyen-métrage, "La Mort de la gazelle"
Chaque jour, à mille lieues d’ici, des dizaines d’hommes porteurs d’un espoir inouï s’en vont, désireux d’atteindre l’Europe. Durant les premiers jours de leur traversée entre Niger et Algérie, les émigrants doivent affronter le temps du désert, ses accélérations foudroyantes, son immobilité minérale. En complément de programme, un moyen-métrage de Jérémie Reichenbach, "La Mort de la gazelle" (2008 - 45 minutes). Dans le nord du Niger, le Mouvement des Nigériens pour la Justice s'oppose à l'armée nationale depuis plus d'un an. Sous la menace d'un ennemi invisible, les hommes du MNJ vivent reclus dans les montagnes de L'Aïr, dans l'attente du combat. "La Mort de la gazelle" nous plonge dans l'improbable quotidien de ces combattants, dont certains ont à peine vingt ans. >> Durée totale du programme : 1h31. > EN BONUS, L'INTERVIEW DE JEREMIE REICHENBACH, réalisateur de LA MORT DE LA GAZELLE
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La Mort de la gazelleIls sont quelques poignées, dans les montagnes de l'Aïr, à se préparer pour une hypothétique insurrection. Massés sous
La Mort de la gazelle
Ils sont quelques poignées, dans les montagnes de l'Aïr, à se préparer pour une hypothétique insurrection. Massés sous les arbres, à longueur de jour, ils se cachent des avions de reconnaissance de l'armée régulière qui pourraient les surprendre, mais qui n'apparaitront finalement pas.
Jérémie Reichenbach connait bien le Niger, il y a tourné deux de ses trois précédents documentaires ( Teshamura, les guitares de la rébellion Touareg ? en 2005, et Niamey et le travail, comment ça va ? en 2006). Il s'intéresse cette fois aux rebelles du « Mouvement des Nigériens pour la Justice », groupe armé créé début 2007 et fort aujourd'hui de plusieurs centaines d'hommes. Reichenbach capte des saynètes de leur vie quotidienne, faite de vagues manœuvres et de moments perdus, pendant lesquels les hommes fourbissent leur kalachnikov, fraternisent autour du feu, tirent les augures dans le sable, chargent et déchargent leurs armes, boivent le thé, et fument.
Et puis, au cours d'une patrouille, une gazelle se lève et fuit, presque irréelle, devant les 4x4... Les armes n'auront peut-être pas été chargées pour rien.
Mirages Au début de Mirages, il y a des hommes, des paysages menés jusqu'à la nuit où se dessinent des corps par contours, dans l'ombre, et
Mirages
Au début
de Mirages, il y a des hommes, des paysages menés
jusqu'à la nuit où se dessinent des corps par contours,
dans l'ombre, et que le vent, sourdement, enveloppe d'un son, balayant
un espace où ils ne semblent pas vouloir s'inscrire.
La nuit, des
voitures devancent la caméra, fantomatiques, en surimpression,
chargées de personnes à l'arrière qui attendent
l'issue de ce voyage. Ce qu'ils guettent ? Un ailleurs que le titre du
film semble menacer. La route défile derrière nous,
découvrant les cadavres de bêtes qui n'en finissent pas
de cuire au soleil, seuls repères dans un espace immensément
aride. Ces hommes émigrant
vers l'Europe se confient en voix off, évoquent
ceux qui ont péri, le danger que cela représente d'être
clandestin : « On me renvoie, on meurt dans les océans. »
Pourtant, vers ces voitures, chacun se précipite. Une voix s'élève au-dessus des autres : « Moi, je ne vois
pas où on va tous se mettre. »...
Ils
y sont serrés comme du bétail. Certains d'entre eux,
sur les côtés, sont seulement retenus par une branche qui
passe entre leurs jambes. En équilibre, sur le point de tomber. Comme
s'ils n'y avaient pas leur place. La caméra d'Olivier Dury cherche avec
eux, les accompagne, interroge un parcours qui, plus que de les amener
quelque part, sonde le devenir de ces individus, leur envie d'être au
monde. « Une
nuit dans le désert au Niger, dit-il, ils m'étaient apparus.
Nos regards s'étaient croisés. Le temps a passé.
Je ne sais pas ce que j'ai vu. Je ne peux pas l'oublier. Je me
mets dans leurs traces. »...
Dans cette poursuite
commune d'un idéal au milieu du vacarme comme au rythme du blues, le
film sait aussi faire la part belle au silence, laisser s'exprimer
l'espace où il évolue. Sable, vent,
poussière. Et la lumière
qui tombe de nouveau, se relève, et le temps qui semble ne pas
vouloir passer.
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