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En Colombie, des enfants armés surveillent une otage américaine. Auteurs d'une gaffe, ils fuient dans la jungle pour se cacher de leurs supérieurs...
Dans ce qui ressemble à un camp de vacances isolé au sommet des montagnes colombiennes, des adolescents, tous armés, sont en réalité chargés de veiller à ce que Doctora, une otage américaine, reste en vie. Mais quand ils tuent accidentellement la vache prêtée par les paysans du coin, et que l'armée régulière se rapproche, l'heure n'est plus au jeu mais à la fuite dans la jungle...
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"Naturellement, on pense en s’invitant dans cette histoire à la célèbre prise d’otage d’Ingrid B
"Naturellement, on pense en s’invitant dans cette histoire à la célèbre prise d’otage d’Ingrid Betancourt par la guérilla FARC. On mesure l’atrocité de six ans d’emprisonnement, au milieu d’une forêt épaisse et hostile, dans l’humidité, la chaleur et la pluie. On mesure aussi l’embrigadement sectaire que subissent de nombreux enfants dans des combats politiques et guerriers à travers le monde, dont ils ne comprennent pas un mot. En ce sens, Monos est un film politique qui dénonce les enfants de la guerre et la brutalité des conflits en Colombie. La maturité du cinéaste est admirable, Alejandro Landes réalisant son troisième long-métrage. Il est fort certain que ce film réinvente en profondeur les lignes du cinéma, tant dans la manière de conduire le récit que de suggérer l’ambiance par le travail sur le son, la musique et la lumière. Monos est un film puissant, pourtant mené à pas feutrés, dont les spectateurs sortiront ou abasourdis par ce qu’ils auront vus, ou clairement déstabilisés. Dans tous les cas, l’indifférence pour ces gamins égarés ne sera pas de mise."
Laurent Cambon"Les jeunes protagonistes de Monos sont sous les ordres de « l’organisation » qui les charge de s
"Les jeunes protagonistes de Monos sont sous les ordres de « l’organisation » qui les charge de surveiller au sein de montagnes arides une otage américaine. Laissés seuls à eux-mêmes la plupart du temps, un sergent instructeur de la taille d’un nain arrive régulièrement sur son cheval, sa silhouette se détachant sur l’horizon, pour les entraîner physiquement et leur donner des ordres. Monos offre des visions primitives, des images surréelles, et nous interroge plus qu’il donne de réponses, nous donne plus à respirer qu’à comprendre. La première séquence cerne instantanément leur chair et leurs paradoxes, entre leur violence et leur fragilité. Il y a dans Monos, cette même propension que chez Reygadas à capter le charnel offensif en une frontalité cosmique, qui nous fait tout autant capter les soubresauts de ses personnages que ceux de l’univers. Sueur, courbatures, mouvement de respiration à l’unisson des pulsations des éléments. Les héros semblent faire corps avec la terre, qu’ils s’étreignent, s’amusent, se battent ou mordent la poussière, et à l’instar du cinéaste mexicain, Alejandro Landes, alterne plan serrés sur eux ou plan d’ensemble qui les perd dans l’espace infini. Lorsqu’ils pénétreront dans la forêt, ils seront avalés par les arbres, confondus à eux, rappelant le panthéisme de La Forêt d’Emeraude."
Olivier Rossignot"Ce n’est pas l’histoire d’une guerre ou d’un pays spécifique. La mise en scène éclat&eac
"Ce n’est pas l’histoire d’une guerre ou d’un pays spécifique. La mise en scène éclatée favorise une confusion sur le contexte. Pourtant, loin de nous perdre, le film nous attrape par l’immersion sensorielle qu’il favorise. Il est une invitation à se laisser bercer par le flux des images. Les aspects rituels et folkloriques participent à cette danse des images et des corps, dans un mélange de violence et de méditation. Comme chez Werner Herzog, influence évidente, la nature se révèle à la fois hostile et accueillante.
Au fil de ses images ambivalentes, Monos touche à la réalité chaotique et brutale des conflits armés et dénonce l’embrigadement par les divers jeux de pouvoirs opérés par cette communauté. La musique de Mica Levi (Under the Skin), magnifiquement lancinante, s’ajoute au travail du directeur de la photographie Jasper Wolf, valorisant le paysage, avec ses sommets recouverts de brouillard épais, les orages au loin, les parois vertes impénétrables de la jungle. Un film magnifiquement charnel. "
"Monos débute haut perché, au niveau des nuages, dans un endroit sauvage et nu, loin du tumulte. Il y a une grande &
"Monos débute haut perché, au niveau des nuages, dans un endroit sauvage et nu, loin du tumulte. Il y a une grande étendue caillouteuse avec une sorte de monolithe gris au milieu (on croirait l’endroit où fut shooté la pochette du mythique Who’s Next des Who). Des adolescents aux visages poupins jouent. Ils portent des surnoms pop : Bigfoot, Rambo, Lady... C’est le temps d’une certaine innocence. Rien n’est grave. Sauf que si. On met un peu de temps à comprendre qu’il y a une otage parmi eux et que les jouets sont en réalité de vraies armes. Cette tribu de rebelles colombiens va être bientôt obligée de faire l’expérience du feu, de redescendre vers la terre ferme – la jungle en l’occurrence – afin d’entrer dans le réel. Au-delà du miroir, on reconnaît des signes du monde d’avant, mais les images et les visages commencent à se brouiller. Il y a comme dans toute (micro)société, les pleutres, les traîtres, les suiveurs, les chefs en devenir... Que nous dit le cinéaste colombiano-équatorien Alejandro Landes que nous ne savions déjà ? Pas grand-chose au fond et il y a une certaine afféterie dans sa mise en scène qui laisse peut-être douter de la complète honnêteté de l’entreprise. On citera Sa Majesté des mouches de Brook voire Aguirre, la colère de Dieu d’Herzog, pour flatter l’ego, mais ce film n’appartient qu’à lui-même. Là où il sonne juste et fort c’est quand il reste dans sa bulle, où l’espace et le temps semblent hors de portée. Les jeunes héros se perdent alors avec eux-mêmes et créent une sorte de chaos fiévreux."
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