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Francis, séparé de sa femme, décide de changer son mode de vie par amour pour son enfant. Ainsi, il renoue avec son ancien métier : magicien...
Depuis que sa femme l’a quitté, Francis est au bout du rouleau. Il travaille comme serveur dans une boite de nuit, et noie son chagrin dans l’alcool. Son fils, de 10 ans, se débrouille seul, mais reproche à son père de se laisser aller. Par amour pour son enfant, Francis décide de renouer avec son ancien métier : magicien... Festival de Cannes, 2008 : Sélection Officielle
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" Ce film possède un indéniable charme. Sa manière de tendre vers le conte tragique pour enfants en utilisant des ingrédients du thriller co
" Ce film possède un indéniable charme. Sa manière de tendre vers le conte tragique pour enfants en utilisant des ingrédients du thriller confère à son œuvre un mélange étonnant de candeur et de noirceur. La mise en scène (...) laisse toute latitude à l'acteur Francis Bosco, véritable magicien dans la "vraie vie" de s'exprimer. À l'écran, son sens du sacrifice n'en finit pas de nous bluffer."
Michaël Melinard, 26/05/2008" My Magic, présenté en mai dernier en Compétition officielle au Festival de Cannes, ne déçoit en rien les espoirs portés sur son auteur et
" My Magic, présenté en mai dernier en Compétition officielle au Festival de Cannes, ne déçoit en rien les espoirs portés sur son auteur et réussit à tenir sur la durée de tout un long métrage l’extraordinaire coup de cinéma de la séquence citée. On y retrouve l’intérêt du cinéaste pour les corps hors norme. Mais si Be with Me convertissait le handicap de Theresa Chan en attributs glorieux, le nouveau film part plutôt d’un corps a priori doté de pouvoirs surhumains, pour le faire choir en figure pathétique d’homme avili et éploré. (...)
My Magic est donc un mélodrame, un film très sentimental sur un père en perdition et un enfant trop mûr, doublement affecté par la séparation de ses parents, puis la déchéance de son père. Le film utilise un vocabulaire assez trivial de film populaire presque hollywoodien, jusqu’une petite musique synthétique sucrée, écrite par le fils du cinéaste. Mais cette trivialité se combine à une réflexion très théorique sur le spectacle cinématographique, le pacte qu’il scelle avec son spectateur et cet étrange jeu de vases communicants entre ce que peuvent endurer dans la représentation de la souffrance deux corps au cinéma, celui qui s’exhibe et celui qui regarde.
Il y a trois temps dans My Magic. Le premier est celui de la captation documentaire. Francis Bosco effectue réellement pour la caméra les sévices que son personnage s'inflige. Dans l’hallucinante première scène, il boit comme un trou au comptoir d’un bar puis brise le verre et l’avale. L’effet de live produit chez le spectateur un mélange de peur et de fascination, de plaisir étonné devant le seuil de résistance de ce corps. On est placé dans la posture voyeuriste et cruelle du spectateur de ce type de spectacle, toujours avide d’être davantage impressionné et désireux que le cobaye consentant aille plus loin dans la démonstration de son endurance.
Le second temps est celui de la fiction. Francis décide de reprendre son métier de magicien, travaille dans un cabaret. Son patron, par goût du divertissement un peu snuff, lui propose une importante somme d’argent pour qu’il encaisse les tortures les plus virulentes. Dès lors, tous les coups qui lui sont infligés sont reconstitués, comme dans n’importe quel film de fiction. Mais pourtant, ces scènes sont les plus insoutenables. La violence simulée devient intolérable, là où celle exécutée réellement ne provoquait qu'un séduisant frisson. L’implication du corps du spectateur, son taux de projection, sont inversement proportionnels à celle du corps exposé à l’écran, et Eric Khoo interroge brillamment ce glissement étrange de l’identification lorsque l’espace de la fiction se frotte à celui du documentaire.
Le troisième temps est celui d’un autre type de simulation : celui des effets spéciaux et du numérique. Le petit garçon imagine en rêve que son père et sa mère se retrouvent et effectuent pour lui un tour de magie inédit. Les corps lévitent dans la pièce. Ce n'est plus la compétence réelle d’un corps qui accomplit un prodige, ni le leurre théâtral d’une fiction avec acteurs, mais les puissances techniques du médium cinéma, le pouvoir d’enchantement de la postproduction.
Dans la forme suave d’un mélodrame familial larmoyant, très émouvant dans sa modestie de conte triste, Eric Khoo introduit un réquisitoire violent contre la marchandisation des corps, leur exploitation économique et spectaculaire. Et ce faisant, il réussit aussi une décomposition méthodique des différents protocoles de l’illusion cinématographique, cette “magie” du titre, qui est d’abord celle d’un corps singulier peu à peu débordé par celle du cinéma, comme par la violence du monde."
"C'est en rencontrant Francis Bosco, magicien de profession, qu'Eric Khoo a eu l'idée de ce petit film singulier de par son mélange d'humil
"C'est en rencontrant Francis Bosco, magicien de profession, qu'Eric Khoo a eu l'idée de ce petit film singulier de par son mélange d'humilité narrative et d'images chocs.
(...)
La magie déployée est captivante mais n'efface pas le mal. Le monde ici décrit n'a rien d'enchanteur, la fable est intimement liée au drame social. Car la trajectoire de Francis est aussi celle d'un Indien marginalisé à Singapour, un sous-prolétaire qui se bat pour élever dignement son fils. Son chemin de supplicié tient alors d'une parabole universelle sur l'exploitation des immigrés."
"À travers ce personnage de fakir martyr qui souffre dans sa chair pour la chair de sa chair, Eric Khoo (Be with Me) réussit l’improbable mé
"À travers ce personnage de fakir martyr qui souffre dans sa chair pour la chair de sa chair, Eric Khoo (Be with Me) réussit l’improbable mélange du masochisme et de l’eau de rose. Derrière l’histoire d’amour lyrique et poétique entre un père et son fils se cache en effet un mélodrame sur la rédemption et une réflexion cruelle sur la souffrance à vendre. Alternant plans très courts et séquences étirées, le film, tourné en neuf jours, avance comme un accordéon plaintif jusqu’à son dénouement, un poil trop lacrymal. N’empêche, My Magic nous a joué un très joli tour."
Stéphanie Lamôme"(...) Le film (...) fonctionne (...) selon un régime narratif sec et intense qui doit autant à la puissance de son personnage, à sa cinégén
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