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Grande courtisane, Osen se voit rejetée lorsque trois de ses client meurent mystérieusement. La voilà désormais dans les bas-fonds, "maudite" mais fière...
Grande courtisane jusqu'à ce que trois de ses clients meurent pour des raisons inexpliquées, Osen est désormais exclue de sa ville, contrainte aux bas-fonds de la prostitution... Réalisé quelques années avant "La véritable histoire d'Abe Sada" et "La maison des perversités", ses films les plus connus en France, "Osen la maudite" peut être considéré comme le meilleur film de Noboru Tanaka. Son esthétique du fantastique, sa maîtrise technique s'inscrivent brillamment dans la continuité des grands classiques japonais. Tanaka a su dépasser les contraintes du genre Roman Porno et le film remporta plusieurs prix au Japon.
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"... Osen La maudite se place sous le signe de la splendeur visuelle et du pourpre. Aux antipodes d’un simple illustrateur du gen
"... Osen La maudite se place sous le signe de la splendeur visuelle et du pourpre. Aux antipodes d’un simple illustrateur du genre, Tanaka s’affirme d’emblée comme un auteur, un formaliste, doublé d’un remarquable metteur en scène. Lorsque ses confrères plongent – souvent avec ironie il est vrai (cf Konuma) – dans l’archétype d’une vision de la femme intégralement soumise aux sévices que va lui imposer homme initiateur et bourreau et cherchant toujours à pousser la provocation plus loin, le regard de Tanaka est résolument féministe et par le prisme de ses héroïnes, fait rimer transgression et subversion."
Olivier Rossignot"... Tanaka donne avec Osen la maudite un exemple de ce qu'on pourrait nommer son surréalisme : c'est un surr&eacut
"... Tanaka donne avec Osen la maudite un exemple de ce qu'on pourrait nommer son surréalisme : c'est un surréalisme concerté, intelligent qui repose sur une description sociale, psychologique, historique précise. Le personnage du peintre illustre la veine pessimiste de Tanaka : celle qui s'exprimera de la manière la plus noire dans son démentiel Bondage / Danse extatique de la beauté : bondage ! (...) Cruauté, humour, ironie, angoisse, fantastique, comédie dramatique, drame psychologique et même un sens de la contemplation philosophique et religieuse : tous ces éléments sont ici présents. La fin est psychologiquement étrangère à la culture occidentale à moins de remonter à certaines tendances stoïciennes ou épicuriennes de l'antiquité. Elle met en relief le fatalisme bouddhiste qui constitue l'horizon spirituel des personnages, y compris de la piquante beauté interprétée par la starlette Rie Nakagawa."
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