Alors qu' Uzumi mène une double vie entre vie conjugale rangée et prostitution, un jour, le corps d'une personne assassinée est découvert. La police enquête.
Izumi est mariée à un célèbre romancier romantique mais leur vie semble n'être qu'une simple répétition sans romance. Un jour, elle décide de suivre ses désirs et accepte de poser nue et de mimer une relation sexuelle devant la caméra. Bientôt, elle rencontre un mentor et commence à vendre son corps à des étrangers, mais chez elle, elle reste la femme qu'elle est censée être. Un jour, le corps d'une personne assassinée est retrouvé dans le quartier des "love hôtels". La police essaie de comprendre ce qui s'est passé.
Présenté en sélection officielle à Cannes, Quinzaine des Réalisateurs 2011.
"Tant qu’à découvrir Sono Sion, l’un des réalisateurs japonais les plus intéressants actuellement, autant commencer par Guilty of Romance, son huitième long métrage, mais seulement le premier à sortir en France. C’est l’un des plus maîtrisés et des plus séduisants visuellement. Sion y développe son habituelle prédilection pour les personnages qui cherchent à échapper aux normes, tout en accordant une grande importance aux points de vue féminins. Le film commence par la découverte macabre d’un cadavre découpé. Sept chapitres reviennent alors sur la succession d’événements qui a conduit à ce puzzle sordide impliquant deux femmes animées par la même volonté de s’affranchir des conventions sociales en utilisant leur corps. La mise en scène colorée et ludique met en valeur un très beau texte qui trahit les penchants littéraires et poétiques du réalisateur. La partie la plus sulfureuse de l’action a lieu dans un endroit glauque appelé « le château ». En référence ouverte à Kafka, qui a décrit un endroit inaccessible dont tout le monde cherche l’entrée, c’est ici une métaphore de la recherche du père dans une sous-intrigue oedipienne. Le film est magnifiquement interprété, à commencer par la pulpeuse Megumi Kagurazaka. Quant à Makoto Togashi, sidérante dans le rôle de la fille de famille dévoyée, elle semble incarner une citation du film : « Les ténèbres sont plus épaisses que l’ombre. » Il y a quelque chose de Georges Bataille dans cet érotisme libérateur mais tragique."
Gérard Delorme
Cahiers du Cinéma
"Sono Sion retrouve la grande dimension formaliste et expérimentale du cinéma japonais des années 60-70 : c'est le visible lui-même qui cède...
"Sono Sion retrouve la grande dimension formaliste et expérimentale du cinéma japonais des années 60-70 : c'est le visible lui-même qui cède et les couleurs qui explose sur les corps. Si, après l'apocalypse, la mort et les ténèbres, il ne reste qu'un monde réduit aux seules pulsions, celui-ci n'est pas exempt d'une joie secrète."
Stéphane Du Mesnildot
Les Inrockuptibles
"Un reboot érotique et bruyant des romans porno japonais des années 70, éclaboussé par la fureur noire de Sono Sion, dont le cinéma n'avait...
"Un reboot érotique et bruyant des romans porno japonais des années 70, éclaboussé par la fureur noire de Sono Sion, dont le cinéma n'avait jamais paru si violemment désespéré, intensément nihiliste."
Romain Blondeau
L'Express
"Sono Sion plonge le spectateur dans une spirale de dépravation ponctuée d'à-coups hystériques et de petits moments de grâce. Sanglant, tord...
"Sono Sion plonge le spectateur dans une spirale de dépravation ponctuée d'à-coups hystériques et de petits moments de grâce. Sanglant, tordu et érotique. Comme ses précédents films, Suicide Club (2001) ou Cold Fish (2010), Guilty of romance est à voir."
Julien Welter
Avis
neuneu91
au sujet de
Guilty Of Romance
lourdaud, un peu comme du zulawski...
kamwatka
au sujet de
Guilty Of Romance
Sion Sono interroge la condition de la femme japonaise. Comme d'habitude avec lui, c'est excessif, brutal, dérangeant et barré. Dévastateur.
neuneu91au sujet de
Guilty Of Romance
lourdaud, un peu comme du zulawski...
kamwatkaau sujet de
Guilty Of Romance
Sion Sono interroge la condition de la femme japonaise. Comme d'habitude avec lui, c'est excessif, brutal, dérangeant et barré. Dévastateur.
Pour vous donner la meilleure expérience possible, ce site utilise les cookies. En continuant à naviguer sur universcine.com vous acceptez notre utilisation des cookies.
_TITLE
_CONTENT
Vous avez un bloqueur de publicités activé. Certaines fonctionnalités du site peuvent être perturbées, veuillez le désactiver pour une meilleure expérience.
lourdaud, un peu comme du zulawski...
Sion Sono interroge la condition de la femme japonaise. Comme d'habitude avec lui, c'est excessif, brutal, dérangeant et barré. Dévastateur.