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Auteure d'un livre sur sa famille déportée en 1943 suite à une dénonciation anonyme, Salomé rencontre un jeune pianiste qui semble la réincarnation de son frère
Salomé Lerner vient d'écrire un livre sur sa famille déportée en 1940 suite à une dénonciation anonyme. Elle voit soudain son passé soudain éclairé par sa rencontre avec un jeune pianiste qui semble la réincarnation de son frère... Fidèle à son inspiration et ses croyances, Lelouch a audacieusement construit son film sur un canevas entièrement musical, porté par un concerto pour piano de Rachmaninov (mais aussi par Francis Lai et Michel Legrand...). Son histoire de couples brisés par la guerre devient ainsi une fresque insolite où les différents temps (présent, passé et imaginaire) et différents tempos musicaux créent un étrange concert où les images seraient aussi les notes.
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" J’avoue être extrêmement sensible au charme musical, à la structure romanesque et lyrique, à la puis
" J’avoue être extrêmement sensible au charme musical, à la structure romanesque et lyrique, à la puissance d’émotion de ce récit vertigineux, quasi-fantastique. Il y est question de racisme, de delation, de réincarnation, mais surtout d’amour. Les acteurs sont merveilleux, singulièrement Annie Girardot, enfin retrouvée, et Richard Anconina, enfin différent.
Ils se rencontrent, se séparent, se retrouvent, au gré d’une chorégraphie subtile. Les méandres fameux de la caméra de Claude Lelouch épousent joliment ceux de l'histoire, de l’Histoire. Ce cinéaste optimiste, chantre ému et candide de la Fatalité, en est à un point de sa carrière où il serait temps de l' " envisager ", au lieu de le " dévisager ", comme disait Jean Cocteau à propos de lui-même. "
" C'est une grande surface culturelle où l’on ne finit pas d'emplir son cabas de produits de première n&ea
" C'est une grande surface culturelle où l’on ne finit pas d'emplir son cabas de produits de première nécessité. Il y a le concerto de Rachmaninov (le second, évidemment, on n’entend que ça au cinéma depuis au moins Vertige d'un soir de Tourjansky avec Gaby Morley - 1936 - , il faudrait signaler aux metteurs en scène romantiques que le troisième n'est pas mal non plus). Ou trouve Stendhal promenant son miroir sur les routes, Clouzot et son Corbeau (où est l'ombre, où est la lumière ?), Bernard-Henri Lévy si content de la vie qu'il mène qu’il ne croit pas à la réincarnation, Bernard Pivot si content d'être Bernard Pivot qu'il joue Bernard Pivot, un vrai pianiste (Erik Bachot) dans le rôle du pianiste, une vraie dame écrivain (Monique Lange) dans le rôle de la dame écrivain. La maison est si bien fournie qu'il est difficile de tout voir, et j'en oublie certainement.
(...) J'oublie qu'il y a un hommage au cirque avec un Richard Aconina obsédé par le funambulisme qui ne peut prouver l'identité de ses sentiments à sa bien-aimée qu'en marchant sur un fil tendu au risque de s'envoyer inopportunément en l'air entre une tour et un clocher. Et puis, naturellement, il y a le mysticisme réincarnateur dont Bernard-Henri Lévy fait si peu cas, mais auquel Michel Piccoli s'adonne avec une foi tempérée par la politesse et les usages du monde.
Peu importe qu'on me croit ou non : toutes ces choses sont extrêmement distrayantes. Et roulé par les vagues de Rachmaninov, bercé par la sérénité nostalgiques de son second mouvement (celui qui a ce petit air penché auquel on ne résiste pas), galvanisé par la grandissime mélodie du troisième, qui est si russe (et qui faisant tant d'effet, si je ne m'abuse, sur Marilyn dans 7 ans de réflexions après avoir précipité les héros de Brève Rencontre dans l'adultère), on se laisse emporter, piéger par le pathétique qui nous arrive par paquets, qui se déverse en trombes et qui finit par nous laisser sur le sable aux dernières images, épuisés et peu surs d'avoir bien vu ce que nous avons vu.
Au passage, on a noté des idées, qui sont de la nature de celles qu'on trouvait déjà en abondance dans Viva la vie l'année dernière et qui semble indiquer que Claude Lelouch s'engage aujourd'hui sur la voie abel gancienne de l'imaginaire exacerbé à moins que ce ne soit sur celle de la dramaturgie à sensation. Le spectateur de Partir, revenir doit s'attendre à des coups de théâtre assenés sans ménagements, à des tiroirs à secret ouverts sans crier gare. Ce n'est peut-être pas aussi culotté que le premier acte d'Angelo tyran de Padoue, mais l'étoile de David vaut bien la croix de ma mère au moment des révélations pétrifiantes. Et quand on songe que toutes ces choses confondantes se déroulent le temps d'une édition spéciale d'Apostrophes, on n'en revient pas. Alors, soyez partants. "
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