Junior vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Il a les "mauvais cheveux" frisés de son père mais voudrait les avoir lisses comme ceux de sa mère...
Junior a 9 ans. Il vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Junior a les cheveux frisés de son père. Il voudrait avoir les cheveux lisses de sa mère. Junior adore chanter, danser avec sa grand-mère et se coiffer devant la glace. Mais pour sa mère, Junior est l'homme de la famille. C'est comme ça qu'elle l'aime... Grand Prix du festival de San Sebastian en 2013, la Concha d'or.
" Peuplant son film de zones d'ombres, elle réussit à la fois à décrire un quotidien âpre et à faire sans mièvrerie la chronique sensible d'une différence qui sort en plein débat sur le genre."
Sophie Grassin
Le Figaro
" La réalisatrice Mariana Rondon raconte l'ennui rêveur des vacances, les heures passées à observer les voisins, le monde des adultes entrev...
" La réalisatrice Mariana Rondon raconte l'ennui rêveur des vacances, les heures passées à observer les voisins, le monde des adultes entrevu par les enfants, l'affrontement du petit garçon curieux et buté avec sa mère, toujours préoccupée. Mariana Rondon rend la tension silencieuse qui règne entre eux très cinématographique."
Marie-Noëlle Tranchant
Le Monde
" ... à la fois un film qui touche au plus intime et une chronique de la vie quotidienne au Venezuela, à l'automne du règne d'Hugo Chavez. C...
" ... à la fois un film qui touche au plus intime et une chronique de la vie quotidienne au Venezuela, à l'automne du règne d'Hugo Chavez. Ce regard d'enfant curieux et impitoyable, c'est celui que pose la réalisatrice sur cette ville, sur cette famille."
Thomas Sotinel
Libération
" Le film va très fort et très loin sur le chapitre du drôle de genre. Tomboy à l’envers, l’histoire d’un petit garçon qui veut être une pet...
" Le film va très fort et très loin sur le chapitre du drôle de genre. Tomboy à l’envers, l’histoire d’un petit garçon qui veut être une petite fille. La réalisatrice s’approche avec grande hardiesse d’un continent hautement sous surveillance - la sexualité des enfants -, où elle insiste sur les regards persistants de Junior sur l’anatomie pour le moins désirable d’un jeune épicier du quartier.
Mais elle ne franchit pas la frontière d’un quelconque plaidoyer ou prosélytisme, renvoyant son regard aux nôtres et surtout aux angles morts que son film autorise. Par exemple quand la méchanceté récurrente de la mère à l’égard de son enfant «anormal» est soudain troublée par la dureté non moins troublante du gamin qui, par retour de missile, ne lui envoie pas dire que - lui non plus - il ne l’aime pas. La vilaine femme mute subitement en fille perdue, pathétique, compréhensible et aimable. Ça n’est pas la moindre qualité d’un film que de donner une chance, un temps d’images et de paroles, une part d’ambiguïté, à tous ses personnages."
Gérard Lefort
Télérama
" Entre chronique sociale et tableau intimiste, le film oscille, en prenant son temps, en préservant des zones d'ombre. Pourquoi la mère a-t...
" Entre chronique sociale et tableau intimiste, le film oscille, en prenant son temps, en préservant des zones d'ombre. Pourquoi la mère a-t-elle perdu son emploi ? Pourquoi le petit frère de Junior n'est-il pas métis comme lui ? Que sont devenus les pères ? La cinéaste suggère de manière fine et sensible des blessures secrètes, des méprises. Rien de mièvre : la fin, brutale, tombe comme un couperet. Même s'il lui manque un peu de nerf et de densité, le film se distingue par son acuité et son absence de jugement moral quant au comportement de la mère, beau personnage qui aime malgré sa cruauté."
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