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À Téhéran, une femme chauffeur de taxi prend en charge différentes personnes dans sa voiture. Toutes engagent bientôt une conversation avec la conductrice.
Ten met en scène dix séquences de la vie émotionnelle de six femmes, qui pourraient aussi bien être dix séquences de la vie émotionnelle d’une seule et unique femme. Celles-ci sont amenées à relever des défis à une étape particulière de leur vie.
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" Les deux sketchs les plus saisissants de ce film-compte à rebours chaque entretien séparé par un num&eacu
" Les deux sketchs les plus saisissants de ce film-compte à rebours chaque entretien séparé par un numéro, sans indication du temps qui passe offrent ainsi les voix d'une vieille sage et d'une pute rigolarde. La première va tous les jours prier au mausolée. Elle a tout perdu : mari, fils et biens. La seconde prétend aimer son métier, et s'étrangle au mot de « culpabilité ». Deux cas de liberté. Exemplaires ?
Kiarostami sait depuis longtemps comment fuir la théorie. Son film le plus théorique sur le papier s'incarne ainsi de manière aussi sûre qu'étrange, à travers des têtes qui parlent et ne sont pas toujours montrées parfois, c'est juste une silhouette qui s'éloigne après coup dans la rue. Kiarostami n'hésite pas à traverser un tunnel, au risque de l'écran noir. La souplesse de la caméra numérique (...) lui fait faire un pas de plus dans une direction depuis longtemps prise : capter le naturel chez des acteurs non professionnels en intervenant le moins possible.
Au moment du Goût de la cerise, le cinéaste avouait sa méthode : c'est lui-même qui tenait la place du conducteur (ou du passager) pour accoucher la parole des protagonistes. La méthode a évolué : Kiarostami se permet désormais de laisser entre eux ses acteurs non professionnels, de s'absenter purement et simplement. Mais qu'on le sache ou non, l'intérêt, le plaisir même qu'on prend à Ten, font sans cesse écho à la dualité de son sujet.
Film sur une femme qui fait du chemin, des rencontres, et s'en trouve rassérénée. Donc, si l'on veut, document sur la condition de la femme iranienne. En même temps, expérience limite sur le cinéma, ses moyens et ses fins.
Contre une certaine fabrication du cinéma, pour une certaine façon de fabriquer le réel, le cinéaste étant alors au besoin chauffeur ou analyste, invisible mais présent. Présent dans les mimiques du sale gosse comme dans les phrases de sa mère qui ne sont de lui ni les unes, ni les autres. Après le cinéma d'auteur, il y a peut-être autre chose (un autre cinéma ?). Mais il y a encore des auteurs."
" Poursuivant son génial travail d'épure du geste cinématographique, l'Iranien Abbas Kiarostami revient &
" Poursuivant son génial travail d'épure du geste cinématographique, l'Iranien Abbas Kiarostami revient à Cannes avec un film qu'il présente lui-même comme un pas décisif vers la disparition de la mise en scène, «l'abandon de tous les éléments indispensables au cinéma courant» (...)
Pendant une heure et demie, nous ne quitterons pas l'habitacle d'une voiture conduite par une belle bourgeoise divorcée que son fils insulte parce qu'il ne comprend pas qu'elle ait repris sa liberté pour se mettre en couple avec un autre homme. Cet enfant est le seul garçon habilité à prendre la parole dans le film (avec par deux fois, en fond de plan, son père), Ten faisant défiler uniquement des femmes, jeunes ou vieilles, nanties ou pauvres, devant l'objectif d'une petite caméra DV qui semble planquée dans la boîte à gants, scotchée au rétroviseur ou ficelée au levier de vitesse. Dix séquences donc, dix conversations à bâtons rompus dont le spectateur ne peut évaluer le degré d'improvisation ou de diction d'un dialogue concerté (...)
La crudité des échanges dans la bouche de ces femmes qui portent le voile, ont un tchador dans leur sac à main, étonne. Le fils ingrat traite sa mère de «sale conne», la pute ricane «pas de quéquette ce soir» ; «enfoiré», «sexe, sexe, sexe», «gros nichons et gros cul» émaillent ces débats platoniciens sur l'amour, le sort fait aux femmes, la filiation, l'apprentissage de la vie à travers la perte (...)
La mise en scène se réduit visuellement au battement de coeur du champ contrechamp et à l'effacement, d'une sophistication démoniaque, des repères entre mensonge et vérité. La beauté des plans, le raffinement sonore, laissent place à un cadrage rudimentaire et au raffut du trafic couvrant parfois la voix des protagonistes. Le flux de la vie qui continue et va bientôt finir, ce deuil délectable au quotidien... C'est étrange, c'est étrange...."
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