
Cannes 2015 — Jean-Hugues Anglade : "Je suis un soldat comme un autre..."
Dans le très fort premier long-métrage de Laurent Larivière, Je suis un soldat, l'acteur incarne un personnage dur1
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Deux frères médecins inséparables vivent soudain une passion commune pour Judith, une jeune mère célibataire...
Les frères Boris et Dimitri Pizarnik sont inséparables. Médecins généralistes tous les deux, ils exercent dans le même cabinet situé dans le 13e arrondissement de Paris. Disponibles, compréhensifs et attentifs, Boris et Dimitri pratiquent avec passion leur métier et consacrent une grande partie de leur temps à leurs patients. Une nuit, les deux frères sont amenés à soigner Alice, une petite fille diabétique que sa mère, Judith, serveuse dans un bar, est contrainte de laisser seule chaque soir à la maison. Boris et Dimitri tombent tous deux amoureux de la jeune femme qui élève seule sa fille. Ce qui va chambouler bientôt leur relation...
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"Une comédie romantique ? Pas tout à fait. Du romantisme spirituel, plutôt, défendu avec ferveur, contre vents et marées. Sans rien de niais
"Une comédie romantique ? Pas tout à fait. Du romantisme spirituel, plutôt, défendu avec ferveur, contre vents et marées. Sans rien de niais ni de doucereux. La réalisatrice Axelle Ropert affectionne davantage l'expressivité que le réalisme, sans être pour autant déconnectée du quotidien. (...) Après La Famille Wolberg, ce deuxième long métrage d'Axelle Ropert, tout aussi réussi et original, papillonne d'une audace à l'autre. En balayant la psychologie et le naturalisme pour peaufiner une forme de mystère cristallin, facétieux et gracieux. Il est pourtant question de choses graves — la maladie, la solitude, l'anxiété —, mais cette gravité ne pèse jamais. (...) Une extrême sensibilité voilée d'élégance : c'est ce qui séduit dans la chronique de ce triangle amoureux, qui mêle action et rêverie, en s'appuyant sur la facture littéraire des dialogues. La joie et la tristesse vont de pair, le bonheur des uns faisant le malheur des autres. Point de cruauté volontaire ici. La devise de Tirez la langue, Mademoiselle, émaillé de ping-pong réel comme verbal, pourrait bien être : du fair-play, en toute chose !"
Jacques Morice"Dès le titre, une tonalité quelque peu désuète, légèrement étrange : vouvoiement, mots en voie de disparition (mademoiselle), injonction à
"Dès le titre, une tonalité quelque peu désuète, légèrement étrange : vouvoiement, mots en voie de disparition (mademoiselle), injonction à tiroirs signifiants… Tirer la langue, c’est ce qu’on fait chez le médecin, ou quand on est fatigué. C’est aussi la modalité ancienne du bras (ou doigt) d’honneur. Avec ce film, mademoiselle Ropert (déjà auteur de La Famille Wolberg en 2009) entendait peut‑être tirer la langue à un certain cinéma‑produit, un cinéma du pitch et de l’effet qui a toujours quelque chose à vendre au spectateur‑consommateur. Axelle Ropert n’a rien à vendre, elle entend juste solliciter nos affects les plus enfouis en racontant une histoire avec douceur, précision, humilité (contraire de frime, non d’ambition). Et réussit cette noble entreprise. La maman dont les frères tombent amoureux, c’est Louise Bourgoin, très émouvante, qui trouve là son meilleur rôle. Quand elle va travailler dans un bar de nuit au son de chansons mélancoliques, c’est tout un imaginaire de vieux mélo hollywoodien qui affleure, avec des images de Sternberg en filigrane. Dans une époque propice à l’accélération, au tintamarre et à la surenchère spectaculaire, le style patient, murmuré, ténu d’Axelle Ropert pourrait en dérouter certains. Pour notre part, nous avons été envoûtés par ce film gracieux, qui avance à pas feutrés mais sûrs."
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