Le Cinéma Allemand à l'honneur
À Paris, jusqu'au 13 octobre, le cinéma l'Arlequin accueille le Festival du Cinéma Allemand pour sa vingtièm1
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Lors d'un week-end en famille, Gitte, mère instable annonce sa décision d'arrêter son traitement thérapeutique. Cette nouvelle va secouer l’équilibre familial…
Marko, la trentaine, écrivain, vit à Berlin et ne rend que rarement visite à sa famille installée dans les environs de Bonn. Venu passer un week-end chez eux avec son fils, il retrouve Günter, son père éditeur, Jakob, son jeune frère dentiste resté auprès de ses parents, et Gitte, sa mère psychologiquement fragile depuis des années qui, à la surprise de tous, annonce sa décision d’arrêter son traitement thérapeutique. Cette annonce va bouleverser l’équilibre familial…
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" En 2009, Hans-Christian Schmid avait impressionné avec La Révélation, un thriller diplomatique intense et gla&cc
" En 2009, Hans-Christian Schmid avait impressionné avec La Révélation, un thriller diplomatique intense et glaçant. S'il s'attaque, cette fois, au sempiternel règlement de comptes familial, il le traite, à nouveau, comme un drame du mensonge et de la...révélation ! Jardin magnifique, tarte aux fraises maison, pulls en cachemire : tout respire le bon goût dans cette famille allemande. Mais, soudain, la mère, maniaco-dépressive depuis des années, annonce à son mari et à ses deux fils qu'elle ne prendra plus ses médicaments... En douceur, avec une écriture et une mise en scène au scalpel, le réalisateur révèle les failles de chacun, leur envie de fuir ce clan depuis longtemps malade sans se l'avouer... Jusqu'à ce qu'une angoissante disparition les conduise à l'essentiel, à " ce qu'il reste ", comme le dit le titre original, moins banal que le français. En père jupitérien, Sebastian Zimmler semble sortir d'un film d'Ingmar Bergman. Corinna Harfouch, elle, est magnifique en élégante bourgeoise, condamnée à être heureuse pour l'exemple."
Guillemette Odicino" Après un thriller politique, La Révélation (2009), le réalisateur allemand Hans-Christian Schmid, habitu&
" Après un thriller politique, La Révélation (2009), le réalisateur allemand Hans-Christian Schmid, habitué de la Berlinale, s’empare d’un genre narratif bien différent : la chronique de mœurs. À travers une famille comme il en existe tant, il s’attache à décrire ce qui se défait, se noue et se dénoue dans cette cellule particulière. L’ensemble souffre d’une certaine mollesse mais dégage quelques belles scènes qui disent beaucoup des rapports familiaux contemporains."
Théo Ribeton" Le plus étonnant n’est pas le sujet, ordinaire, mais la façon dont le film reprend la topographie d’un gra
" Le plus étonnant n’est pas le sujet, ordinaire, mais la façon dont le film reprend la topographie d’un grand nombre d’œuvres allemandes récentes, comprenant une maison cossue à la campagne et une forêt proche comme antithèse.
Pour autant, ce n’est pas un pâle clone de films de Christian Petzold ou de ses collègues. Schmid emprunte ce décor type pour y camper avec brio une histoire en demi-teintes dissonantes, dont le sujet n’est évidemment pas la maladie de la mère mais plutôt les dysfonctionnements profonds d’un “miracle allemand” qui paraît sans faille.
Demeures confortables, personnages beaux et dignes, mais à l’intérieur, dans les têtes, c’est le capharnaüm. Ou comment, dans les années 2010, le cinéma allemand se situe aux antipodes de l’expressionnisme par lequel il avait débuté. Ligne claire, harmonie, modernité, rien ne va plus.
À ce cauchemar climatisé et policé, le cinéaste oppose comme contrepoint évident, mais parlant et payant, la forêt, lieu immémorial de tous les possibles, des mystères et de l’enfance. Schmid n’est évidemment pas le seul de cette nouvelle new wave à utiliser la forêt. Elle donnait son titre à un film de Christoph Hochhäusler, Milchwald (Le Bois lacté), déclinaison ultramoderne du Petit Poucet. Il y a même eu une récente tentative d’acclimatation du dispositif en France avec La Lisière, produit justement par Hans-Christian Schmid. Ou comment renouer au XXIe siècle avec la tradition romantique allemande."
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