À partir de 1977 et jusqu'en 1985, Israël et les États-Unis réussissent à emmener des milliers de juifs éthiopiens (Falashas) en Terre sainte, via le Soudan, pays musulman. En pleine période de famine, ces gens sont sauvés, leur statut de Juifs, longtemps controversé, leur étant enfin reconnu. Cette incroyable opération clandestine s'appela "Opération Moïse".
Israéliens et Palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans, ils sont avant tout musiciens. Partant du constat qu’il est maintenant impossible pour eux de se rencontrer en Israël ou dans les Territoires Palestiniens, le français Jean-Yves Labat de Rossi les invite à une tournée surprenante qui les réunira en France pendant trois semaines...
Hélène Lapiower interroge les siens, juifs de la Diaspora ayant fui l'antisémitisme et la Pologne, convertis au bouddhisme, à l'islam ou tenants d'une tradition qu'ils voient se diluer génération après génération. Entre la Belgique et les Etats-Unis, en Yiddish, anglais ou français, l'actrice-réalisatrice recueille la parole d'une famille qui porte au quotidien le terrible poids de l'histoire.
L’Hakoah (« La force » en hébreu), fut fondé à Vienne en 1909, par réaction au célèbre paragraphe aryen qui interdisait aux clubs de sport autrichiens d’intégrer des athlètes juifs et devint l’un des plus grands clubs de sport de l’Europe de l’entre deux guerres. 65 ans plus tard, 7 membres de l’équipe féminine de natation se retrouvent dans leur ancienne piscine à Vienne.
En affirmant sa double culture juive et arabe, Simone Bitton propose une méditation cinématographique sur le conflit israélo-palestinien. Sur le chantier aberrant du mur, les mots du quotidien et les chants du sacré, en hébreu et en arabe, résistent aux discours de la guerre et se fraient un chemin dans le fracas des foreuses et des bulldozers.
Entre 1994 et 1998, pour ses films de fiction, Emmanuel Finkiel organise un casting de non professionnels, âgés entre 65 et 90 ans et parlant le yiddish, au sein de la communauté ashkénaze française. A partir des entretiens individuels et des bouts d'essais, il a construit un documentaire, où se mêlent sans cesse le vécu des gens et la fiction des personnages, entre expérience et représentation.
Plus de vingt ans après leur conversation enregistrée pour "Shoah", en 1979, Claude Lanzmann revient vers Yehuda Lerner; à 16 ans, il fut l’un des acteurs de la révolte des Juifs du camp polonais d’extermination de Sobibor. Le 14 octobre 1943, à 16 h, le jeune Yehuda Lerner foudroya d'un coup de hache un officier allemand, lançant le signal de la révolte...
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