Lila, une jeune femme, sort de prison. Elle retrouve la trace de sa soeur, une secrétaire qui vit maintenant chez des amis dans une bourgade de l'Eure. Lila décide d'y rester quelques jours. Elle se fait draguer dans la rue par Benoît, un quadragénaire qui habite une grande maison et vivote en fabriquant des objets décoratifs. D'abord un peu rétive, Lila se laisse séduire...
Mark, cinéaste, envoie depuis Berlin une lettre filmée à Sandra, peintre qui vit à Paris. Dans ce film, Mark évoque sa rencontre avec Sandra, derrière l’objectif d’une caméra, il montre son voyage à Berlin ; il leur raconte leur voyage à Rome à la recherche de leurs origines juives. Sandra est de plus en plus gênée par le filmage obsédant de Mark...
Marie est déchirée entre le sexe et les sentiments, entre celui qu'elle désire et celui qu'elle aime. Elle sait qu'on dit d'un homme qui baise qu'il "honore" sa femme. Marie pense alors que Paul la déshonore. Leur histoire d'amour serait une histoire de pouvoir ? Prendre, et se faire prendre...
En 1977, un an après la mort de Mao, Robert revient en Chine comme instituteur. Il est envoûté par une belle jeune fille qui lui donne des rendez-vous secrets dans le jardin du "Pavillon Rouge" où se produit une troupe d'acrobates... Troubles et faux-semblants, dans une Chine-labyrinthe. Et l'un des rares films interprétés par Alain Bashung, émouvant dans un récit mystérieux...
Accoudée au buffet d'une gare, Sophie se laisse aborder par deux militaires rouleurs de mécaniques. Ainsi escortée, elle débarque, tel un ouragan, dans l'hôtel où travaille Vincent, son amant de toujours. Dès lors, tout recommence : le tourbillon des sentiments, les déchirements, avec, pour seul credo, l'envie de vivre pleinement sa passion. Ce retour est leur dernière chance.
Portrait de Jessica, jeune fille des années 90, le coeur entre deux garçons (l'un qu'elle aime, l'autre qu'elle défie), ayant grandi au sein d'une famille d'extrême droite. Une chronique réaliste inspirée par les souvenirs réels d'une adolescente et un premier long-métrage où l'auteur s'est donné pour but de "montrer sans juger".
Pas d'homme à la maison. Mais une mère et sa fille. La force des liens, la peur de se séparer. Dans son premier long-métrage, Emmanuelle Cuau ("Très bien, merci") observe avec délicatesse l'obsession et la folie, frontières floues au bord de l'amour.
La réalisatrice de "Lady Chatterley" et "Petits arrangements avec les morts" esquisse avec dix jeunes acteurs débutants les élans, les espoirs, les désillusions et les engagements d'un âge flottant, la vingtaine, où tout semble possible.
Muriel, écrivain, rencontre Samuel dans un train. La conversation s'engage sur un mode ironique et joueur. Ils se quittent au cours du voyage. Quelques semaines plus tard, Samuel se présente chez elle a l'improviste avec l'intention de la séduire. Curieuse et troublée par le caractère entier de Samuel, Muriel devient sa maitresse et un amour passionnel et dévorant s'installe entre eux.
Les amours de Marius et Jeannette qui vivent dans le quartier de l'Estaque à Marseille. Marius vit seul dans une cimenterie désaffectée, gardien de cette usine en démolition. Jeannette élève seule ses deux enfants avec un maigre salaire de caissière. Leur rencontre ne sera pas simple car, outre les difficultés inhérentes à leur situation sociale, ils sont blessés par la vie...
Leurs chemins se croisent par hasard, dans le Nord de la France. Isa et Marie ont 20 ans et la vie ne leur fait pas de cadeaux mais entre deux petits boulots, il y a de la place pour l'espoir... Surprise-choc de ce premier film : deux actrices renversantes (Elodie Bouchez, Natacha Regnier) et une mise en scène écorchée qui a remporté tous les prix.
Mai 1946 : Après neuf ans d'internement, Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez pour revenir à Paris parmi les siens. Ce jour est l'illumination de Jacques Prevel. Jeune poète, il va suivre Artaud dans ses pérégrinations... Dans cette étonnante "biographie" inspirée, Gérard Mordillat signe, avec Jérôme Prieur son complice, un film rugueux comme peut l'être l'écriture, libre comme la poésie...
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