
Alain Mazars : "Alain Bashung s'est donné au film avec une générosité totale"
Le réalisateur décrypte les références chinoises qui parcourent son film et raconte comment son interprète a incar1
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En 1977, après la mort de Mao, Robert revient en Chine. À peine arrivé, il est intrigué par le manège d'une belle jeune fille, "Lune d'Automne"
En 1977, un an après la mort de Mao, Robert revient en Chine accompagné de sa petite fille, Blanche, 10 ans. Il est envoyé comme instituteur dans une communauté de coopérants français, qui aident les chinois à construire un complexe pétrochimique à Hangzhou. À peine arrivé, il est intrigué par le manège d'une belle jeune fille "Lune d'Automne" qui lui donne des rendez-vous secrets dans le jardin du "Pavillon Rouge" où se produit une troupe d'acrobates. Un film sur la mystification du réel et les faux-semblants, dans une Chine qui a toutes les apparences d'un labyrinthe enchanté mais piégé. Et l'un des rares films interprétés par Alain Bashung, émouvant dans un récit mystérieux...
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" ... images sublimes pour un film résolument étrange et poétique."
" … L'idée de la Chine est une fusée à étages. Idée très idéale des maos de
" … L'idée de la Chine est une fusée à étages. Idée très idéale des maos de 68, rattrappée par les lustres du DERNIER EMPEREUR de Bertolucci en 87, puis par la palme d'or d'ADIEU MA CONCUBINE en 93. Mais chaque étage de la fusée retombe après coup dans un pieux silence, une ignorance qui n'a d'égal que l'exotisme dont elle est faite. Alain Mazars, au contraire, maintient avec la Chine un compagnonnage de quinze ans, en plusieurs films et allers-retours.
Cette demi-soeur chinoise qu'il donne à une petite française est une manière d'entrer en famille (mais pas en familiarité) avec ce pays déroutant où les étrangers sont consignés dans "une maison des étrangers". Mazars en tire un regard lucide et complexe, à hauteur d'homme et d'enfance (l'emploi judicieux de panoramiques horizontaux en atteste);
Deux mondes s'affrontent ou se mêlent: le monde traditionnel des postures du théâtre et celui des costumes bleus réglementaires, celui du rêve et de la réalité, celui de l'enfance et de l'âge adulte.
Alain Bashung devient ici, physiquement, chinois au long du film. Devient fou aussi. Comme quelqu'un qui cherche une cohérence de plus en plus impossible. car le film trourne autour de la question posée par tous les contes: "peut-on agir comme un adulte et voir les choses avec les yeux d'un enfant ?"
Avec un Jean-François Balmer en obsédé hirsute qui veut fuir la Chine à tout prix, avec deux jeunes (et très belles) actrices chinoises et surtout avec une réalisation très maîtrisée, quasi chorégraphique, Alain Mazars mérite mieux qu'un succès de curiosité... il mérite d'être reconnu comme seul cinéaste occidental à être vraiment entré dans "l'idée de la Chine". Amoureusement, et sans concession."
" … Ceux qui ont découvert Alain Mazars avec son magnifique PRINTEMPS PERDU seront peut-être déconcert&eacut
" … Ceux qui ont découvert Alain Mazars avec son magnifique PRINTEMPS PERDU seront peut-être déconcertés par MA SOEUR CHINOISE. Qu'il nous déroute volontairement aujourd'hui doit être considéré comme la preuve d'un potentiel à la richesse extrême que le cinéaste n'hésite pas à mettre à l'épreuve.
Le cinéaste a opté ici pour une certaine linéarité dramaturgique pour la démultiplier: les histoires s'entremêlent jusqu'au suprême, laissant planer un doute.
Univers romanesque que celui de MA SOEUR CHINOISE. A un premier niveau : celui du monde réaliste des coopérants en Chine d'après la mort de Mao... Mais aussi univers d'un conte de fées : Blanche franchit son miroir pour entrer, avec l'inconscience de ses dix ans, dans un autre monde, un monde où les morts communiquent avec les vivants, où les fantômes ne sont pas des revenants mais des "étants".
Combien de fois, sous combien de formes, la primauté de l'intelligence et de la sensibilité enfantine est-elle affirmée dans le film ? Mazars rejette viscéralement tout ce qui "adulte" pour en appeler à une appréhension du visible et de l'invisible qui ne soit gouvernée par aucune "rationalité". Imparables, surgissent alors les niveaux du rêve et de l'irréel.... Dans ce film, Bashung, habité et "halluciné", incarnant un homme trop humain, écrasant l'ordinaire, est tout simplement formidable."
"Quelque part entre «Le Rêve dans le pavillon rouge» et Kafka, Alain Mazars installe un climat étrange (...).&
" "... la pudeur et la délicatesse extrêmes d'un réalisateur qui poursuit une oeuvre exigeante et original
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