A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, dans l'atmosphère délétère des règlements de compte liés à la collaboration, une femme est acquittée d'un crime qu'elle aurait peut-être commis. De nos jours, pendant les dernières élections municipales, un tract anonyme adressé à ses descendants vient faire ressurgir ce trouble passé...
Sous couvert d’un micro-trottoir délirant, mené par un graphisme foisonnant et aux multiples influences (de l’Art brut en passant par le Surréalisme et le Pop Art, entre autres), un échantillon de personnages, parfois décalés, parfois sérieux, certains extrêmes et provocateurs, d’autres terriblement conventionnels, livrent leurs opinions sur la pornographie et l’obscénité.
Sans un mot, sans un bruit, des hommes et des femmes évoluent dans un décor nu. Leurs corps, leurs gestes... Sont-ils victimes d'une dictature ? Le danger se précise : torture, arrestations. Mais naissent la solidarité et la résistance. Après le mysticisme de "Thérèse", Alain Cavalier, dans une recherche d'expression toujours plus épurée, livre un réquisitoire muet contre toute forme d'oppression.
Composé de fragments qui se télescopent, créant de multiples jeux de temporalité et de spatialité, ce film montre sur une durée de trois ans, les conditions de vie des personnes migrantes à Calais. Par là-même, il décrit la manière dont les politiques engagées par les États policiers modernes débordent le cadre de la loi, et font surgir des espaces d’indistinctions entre l’exception et la règle.
A... pour Avortement. Censuré, traqué par la police, discuté, contesté... Histoires d'A témoigne d'un cinéma militant, politique et social, dont le féminisme libertaire revendique notre droit à tous de devenir des adultes responsables. Version restaurée.
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