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Sans un mot, sans un bruit, des hommes et des femmes évoluent dans un décor nu. Leurs corps, leurs gestes... Il semble qu'ils soient victimes d'une dictature.
Sans un mot, sans un bruit, des hommes et des femmes évoluent dans un décor tout simple. Peu à peu, il semble que les uns et les autres soient victimes d'une dictature. Le danger se précise. Dans ce pays, le régime en place pratique la torture, les arrestations. Mais entre ces êtres opprimés, apeurés, la solidarité naît par le biais de mains qui se joignent. Un mouvement de résistance se crée... Après le mysticisme de "Thérèse", Alain Cavalier, dans une recherche d'expression toujours plus épurée, livre un réquisitoire muet contre toute forme d'oppression.
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"Libera me, c'est d'abord le retour à un cinéma qui n'a de sens que par les images. Des images qui parlent,
"Libera me, c'est d'abord le retour à un cinéma qui n'a de sens que par les images. Des images qui parlent, sans qu'aucun dialogue ne les sous-tende, sans béquille, sans autre histoire que celle qui se lit sur les visages des hommes et des femmes, filmés en plans fixes. Aujourd'hui, la mode est aux images qui vont vite. Elles courent, comme si le seul moyen pour elles de nous intéresser un peu était de filer, d'aller toujours plus loin. Comme si l'immobilité était source de vide, d'ennui. Aujourd'hui, la mode est d'accompagner les images de musiques tonitruantes, de mots innombrables : c'est fou ce qu'on bavarde, dans ces images. De tout, de rien. Surtout de rien. Ou de choses qui, finalement, s'oublient assez vite : chassées par d'autres images, d'autres mots.
Aujourd'hui, le « sens » est une denrée rare. Alors, le sens des nuances, le sens des valeurs, le sens du cinéma, vous pensez bien... Libera me est un film sur la résistance. (...) Libera me est un film qui résiste. A la tentation de tout démontrer à force de montrer. A la facilité de tout expliquer à force de trop parler. (...) Libera me va encore plus loin. Les décors sont des fonds peints, les accessoires se font rares et anonymes, les costumes sont sans âge, sans signe de reconnaissance particulier. (...)
Le film de Cavalier est magnifique du point de vue artistique, nécessaire du point de vue intellectuel. La lutte des personnages est aussi universelle qu'une chanson, aussi éternelle qu'une prière : « Libera me, libera me, libera me... in perpetuum. »"
"Un film d’avant l’humanitarisme cathodique. Un cinéma d’avant le cinéma (...). Jamais un cinéas
"Un film d’avant l’humanitarisme cathodique. Un cinéma d’avant le cinéma (...). Jamais un cinéaste n’a portraituré l’héroïsme anonyme avec une telle dignité, une telle humilité aussi ; jamais il n’a eu tant de respect pour ses spectateurs ; jamais, malgré les apparences, il n’a tant cru aux vertus de son art, qui est immense"
Jérôme Garcin, 18/11/1993"Libera me aujourd’hui, dans son refus du sentimentalisme avec un sujet qui s’y prêtait, dans son esthétique d
"Libera me aujourd’hui, dans son refus du sentimentalisme avec un sujet qui s’y prêtait, dans son esthétique du plan fixe et du silence, est comme un défi lancé à la pollution sonore et visuelle qui nous entoure (...). Cavalier, proche d’un Bresson, nous fait sentir que, souvent en art, moins c’est plus."
Michel Ciment, 17/11/1993"C’est une œuvre maximaliste, au découpage quasi chirurgical, conçue comme en état d’urgence, qu
"C’est une œuvre maximaliste, au découpage quasi chirurgical, conçue comme en état d’urgence, qui travaille sur ce qu’on pourrait paradoxalement nommer la mémoire prophétique et qui nous rappelle, à chaque souffle, que Cavalier est décidément, quel que soit l’air du temps, un artiste irréconciliable. Honneur à lui."
Jean-Pierre Léonardini, 21/05/1993" Alain Cavalier qui poursuit son travail d'épure, commencé avec Thérèse, va droit l’essentiel m
" Alain Cavalier qui poursuit son travail d'épure, commencé avec Thérèse, va droit l’essentiel mais Libera me est surtout une chronique en images et en son - mais sans mots - sur le cycle répression-révolte sous un (anonyme) régime oppressif. (...)
Beaucoup de visages et quelques images : des otages choisis arbitrairement, un ou deux complices raffinés – rien n'est montré avec insistance ni complaisance -, des gestes de révolte enfantins – du sel dans le vin d'un soldat -, l'humiliation et la solidarité des torturés, un mouchoir féminin symbole de résistance. Cela suffit à émettre un message lumineux qui parle de courage et de dignité humaine. Une heure et vingt minutes bouleversantes en même temps que belles, terriblement belles."
" Libera Me est un document, mais un document sur quoi ? Un document sur une idée, qui s’appelle résistance, et su
" Libera Me est un document, mais un document sur quoi ? Un document sur une idée, qui s’appelle résistance, et sur ceux qui la mettent en œuvre, les résistants. Ces termes-là ont été galvaudés, on les a circonscrits à une époque, celle de l’occupation nazie, on en a abandonné l’usage contemporain, ère du consensus auquel ne s’opposeraient que des terroristes sanguinaires et abrutis, ou des rêveurs nostalgiques et désuets. Les mots, justement, ont bien servi cette entreprise de recouvrement.
Le lieu et l'époque montrés dans le film sont à la fois imprécis et réels : cela ne se passe ni en Chine ni sur la planète Mars, mais en Europe, ni aujourd’hui ni demain, mais il n’y a pas longtemps. L’oppression et la résistance sont de tous les temps, elles sont l’enjeu du film. A l’écran, leurs manifestations évoquent une période qui va des années 40 à la fin des années 60, du fusil de chasse FTP à la révolte ironique de la «contestation».
N’existe-t-il pas de voies pour une résistance contemporaine, qu’il aurait aussi fallu montrer? Le penseur politique Alain Cavalier n’en sait rien. Cela tombe bien, on ne le lui demandait pas. Mais le cinéaste Alain Cavalier a une idée sur la question : sa résistance à lui, c’est le refus de ce qui domine les images, et par quoi elles deviennent instrument de domination. Le décoratif, l’imagerie, la fascination pour la technique, l’arrogance de l’argent, les discours qui nivellent, qui assomment : hagiographie, dénigrement, promotion, commémoration. Et qui imposent, eux, le silence.
Libera Me n’est pas un film sur la résistance, mais un film de résistance. D’une urgence salutaire."
" En trente ans, Alain Cavalier a tourné dix films qui sont autant de plongées dans les abysses de l'âme humain
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