Tourné clandestinement, censuré, sorti 30 ans après sa réalisation... ce documentaire rare rappelle comment la manifestation pacifique organisée à Paris le 17 octobre 1961, pour protester contre le couvre-feu imposé aux Algériens par le Préfet de Paris, Maurice Papon, a été réprimée dans le sang. Un bilan accablant pour la police française.
Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de s'achever avec les accords d'Evian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Leurs témoignages dessinent peu à peu un portrait pris sur le vif de la France à l'aube des années 60.
Sept séquences signées par les auteurs les plus en vue du cinéma français des années 60. Pour apporter soutien au peuple Vietnamien en lutte contre les États-Unis en cette année 1967. Objectif : non pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste et de provoquer une prise de conscience de l'opinion publique française.
1974 : Valéry Giscard d'Estaing engage Depardon, jeune cinéaste qui le suivra pendant sa campagne présidentielle. Mais, après le résultat des élections le donnant vainqueur, le président interdit toute diffusion de son "portrait"... 28 ans durant. Trop intime ? Ou trop explicite ? Plongée dans une époque où la politique naviguait encore à vue dans les eaux de la "communication".
Durant tout le mois d'octobre 1980, le réalisateur a suivi le quotidien des photographes de presse et des paparazzi de l'Agence Gamma. À l'époque, l'actualité fut dense, entre campagne présidentielle et actualité culturelle. Planques, connivences, scoops... Depardon capte le jeu de chat et de la souris qui lie les dingues de l'objectif et leurs proies nommées Deneuve, Chirac, Richard Gere...
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