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Le 28 mai 2011, des détenus chantent depuis l'intérieur de la maison d'arrêt d'Orléans pour le public venu les écouter de l'autre côté du mur. Un court primé à Clermont-Ferrand (Festival International du court-métrage), à Lyon (Rencontres du court-métrage documentaire), à Lussas (Etats généraux du film documentaire) et à Nyon (Visions du réel).
Une voix masculine décrit avec une précision impitoyable le parcours physique et mental d’un homme se retrouvant à la rue. Derrière la dureté des mots, on devine l’empathie de celui qui est déjà passé par là. À l’image, les rues de Paris, les passants, les bancs, les recoins sombres où l’on pourrait peut-être s’abriter, le temps d’une nuit.
Une caméra fixe, cachée par le réalisateur dans sa chambre d’hôtel, enregistre la descente de policiers venus l’interroger. Les corps de ces derniers s’agglutinent dans le cadre tandis que le cinéaste les affronte avec patience et ironie. Scène absurde, geste artistique et vision politique... un court-métrage sélectionné au Festival Cinéma du réel 2013.
Cinq témoignages d’un évènement apocalyptique et surréaliste. La réalisatrice Momoko Seto est allée au nord de Tokyo, dans une ville à moitié dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, à la rencontre des personnes sinistrées, vivant dans des habitations précaires.
En 2011, la cinéaste découvre le travail du réalisateur espagnol José-Luis Guerin. «J’ai alors pensé à lui adresser une lettre, sous la forme d’une auto-fiction, pour tenter de saisir ce qui m’avait émue dans ses films. (…) J’ai entrepris de donner vie à ce que j’appellerais des rumeurs, sans m’obliger à toujours dire la vérité.» dit-elle. (Sélection Cannes 2013-Quinzaine des réalisateurs)
Miguel Hilari revient filmer le village andin de son père, Santiago de Okola en Bolivie, au bord du lac Titicaca, où seul l’un de ses oncles demeure encore. Ce film a été présenté en Compétition internationale Premiers films au festival Cinéma du réel 2014.
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