À partir de 1977 et jusqu'en 1985, Israël et les États-Unis réussissent à emmener des milliers de juifs éthiopiens (Falashas) en Terre sainte, via le Soudan, pays musulman. En pleine période de famine, ces gens sont sauvés, leur statut de Juifs, longtemps controversé, leur étant enfin reconnu. Cette incroyable opération clandestine s'appela "Opération Moïse".
Jacob Kaplan mène une vie ordinaire en Uruguay. Rien ne le différencie de ses autres amis juifs qui ont fui l’Europe pour l’Amérique du Sud lors de la Seconde Guerre Mondiale. Mais à l’âge de 76 ans, il devient grincheux. Il se lance alors dans un projet afin de retrouver la fierté de sa famille : capturer le propriétaire d’un restaurant, qui - il en est convaincu - est un nazi en fuite...
New York 1940. Naguère persécuté en Autriche en tant que juif, puis stigmatisé comme immigré à New York, Freddy Wolff est désormais assimilé à l’ennemi allemand dès l’entrée en guerre des États-Unis. Il décide alors de s’engager dans l’armée américaine pour regagner l’Europe et combattre le nazisme.
Pendant la guerre, un jeune juif est contraint d'épouser l'idéologie communiste lorsqu'il fuit en Union soviétique, puis celle du nazisme lorsque les Allemands envahissent l'orphelinat où il est réfugié. Il en oublie sa propre identité...
Cinquante ans après la Shoah, Marek Halter part à la recherche des Justes, de ceux et celles qui, au péril de leur vie, sauvèrent des Juifs. Pourquoi l’ont-ils fait ? # Le film est proposé dans sa version de 1994, telle que sortie en salle, deux volets d'enquête à la suite l'un de l'autre.
Accompagné d'un commentaire écrit par Joseph Kessel et composé d’archives, souvent inédites, le film retrace l’histoire conflictuelle du « fait israélien » : l’implantation des premiers colons sionistes en Palestine au début du siècle, « le foyer national juif » au lendemain de la guerre 14-18, la création de l’État d’Israël en 1948 et les guerres israélo-arabes de 1948, 1956 et 1967...
« Tous les documents que vous allez voir, films et photographies, furent pris dans le ghetto de Varsovie, sur ordre de Goebbels, par les Allemands eux-mêmes. Tous les témoins que vous allez entendre sont des survivants du ghetto de Varsovie que nous avons retrouvé et qui expriment leurs souvenirs personnels dans leurs propres mots. Tout est vrai, nous n’avons rien reconstitué »
Hélène Lapiower interroge les siens, juifs de la Diaspora ayant fui l'antisémitisme et la Pologne, convertis au bouddhisme, à l'islam ou tenants d'une tradition qu'ils voient se diluer génération après génération. Entre la Belgique et les Etats-Unis, en Yiddish, anglais ou français, l'actrice-réalisatrice recueille la parole d'une famille qui porte au quotidien le terrible poids de l'histoire.
Ils sont partis en Israël ou à New-York, mais leur ville-mère est toujours ancrée au nord de la mer Noire, à Odessa. Des rues désertes et poussiéreuses de la ville jusqu'aux rives plus proches de la modernité, un portrait intime de ce qui fait plus qu'une ville : des racines. Et une réflexion mélancolique et lumineuse sur les juifs d’Odessa.
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