Au cœur du Swinging London de 1968, au croisement de la Beat Generation de Ginsberg, des Black Panthers et de la contre-culture pop, trois jeunes anglais, horrifiés par la photo d’un enfant vietnamien blessé, essaient de comprendre la spirale de la violence de la guerre du Viêt Nam et de surmonter leur sensation d’impuissance…
" C'est un film sur un film, explique Pere Portabella. Il a été réalisé à partir du tournage d'une version commerciale de Dracula ("Les Nuits de Dracula", 1970), dirigée par Jesús Franco. C'est un essai de réflexion sur la matière même d'un film, un voyage au-dedans d'un genre, le film d'horreur, en l'occurrence, sans scénario prévu d'avance..." Un essai underground devenu culte !
En réponse à une exposition Miró organisée par le pouvoir franquiste, un contre-événement s'organise. Portabella, qui doit filmer une performance du peintre catalan, fait sa connaissance et quatre films vont naître de leur complicité. Peu avant, Portabella avait signé "Aidez l'Espagne", un appel au secours composé d'images d'archives et de dessins du maître.
Sept séquences signées par les auteurs les plus en vue du cinéma français des années 60. Pour apporter soutien au peuple Vietnamien en lutte contre les États-Unis en cette année 1967. Objectif : non pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste et de provoquer une prise de conscience de l'opinion publique française.
La journaliste Paula Nelson doit retrouver son fiancé à Atlantic Cité. A son arrivée, elle découvre qu'il est mort et mène l'enquête. D'après Richard Stark (alias D.E. Westlake), un film "po" (comme l'indiquait l'affiche à l'époque) : policier, politique, poétique. Le dernier Godard avec Anna Karina, transformée en Bogart frenchy.
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