Israéliens et Palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans, ils sont avant tout musiciens. Partant du constat qu’il est maintenant impossible pour eux de se rencontrer en Israël ou dans les Territoires Palestiniens, le français Jean-Yves Labat de Rossi les invite à une tournée surprenante qui les réunira en France pendant trois semaines...
Le réalisateur et son ami palestinien d’Israël entreprennent un voyage vers leurs histoires respectives. Le Moyen-Orient d'antan refait surface et présent s'invente dans lequel les communautés ne sont pas séparées par des frontières ethniques et religieuses...
Journal intime du cinéaste, réflexion sur la guerre et sur la transmission. Eléments autobiographiques, fictifs, archives personnelles et notamment de la correspondance de la mère du cinéaste. C'est un film ? "C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils croient vouloir. " écrivait Nathan Zach dans un poème qui pourrait, peut-être, définir ainsi cet essai filmé
L’Hakoah (« La force » en hébreu), fut fondé à Vienne en 1909, par réaction au célèbre paragraphe aryen qui interdisait aux clubs de sport autrichiens d’intégrer des athlètes juifs et devint l’un des plus grands clubs de sport de l’Europe de l’entre deux guerres. 65 ans plus tard, 7 membres de l’équipe féminine de natation se retrouvent dans leur ancienne piscine à Vienne.
Dans la famille Konianski, il y a Simon, 35 ans, éternel adolescent, fraîchement quitté par la femme de sa vie. Il y a Ernest, son père, contraint de l'héberger. Il y a Hadrien, son fils, et aussi Maurice, le vieil oncle paranoïaque, et Tante Mala qui n'a pas sa langue dans sa poche. Lorsqu'Ernest disparaît, tout ce petit monde vacille. D'autant qu'il faut porter le corps... jusqu'en Ukraine !
Ils sont partis en Israël ou à New-York, mais leur ville-mère est toujours ancrée au nord de la mer Noire, à Odessa. Des rues désertes et poussiéreuses de la ville jusqu'aux rives plus proches de la modernité, un portrait intime de ce qui fait plus qu'une ville : des racines. Et une réflexion mélancolique et lumineuse sur les juifs d’Odessa.
A Tel-Aviv, Yoav reçoit la visite de Delphine, la petite amie d'Emile, son copain de Paris. Il veut l'emmener à la plage, dans un bar... Leur journée ensemble dans la ville confronte leurs attentes mutuelles face à une société israélienne complexe...
"Mes parents sont venus de Pologne en 1947 avec un visa de transit valable huit jours... Ils sont arrivés à Bruxelles... Ils ont souvent déménagé, dans ce même quartier... "Ma Medina: mon royaume", dit ma mère... A 30 ans j'ai pu faire ce film... A partir de sa voix, j'ai recréé des images..." raconte le réalisateur. C'est cette histoire d'exil qu'il raconte ici. Comme un chant de mémoire.
Riwka a 65 ans. Son car d’excursion tombe en panne entre Varsovie et Auschwitz. Régine, même âge, croit retrouver son vieux père, venu à Paris de l’autre bout de l’Europe. Véra, russe de 80 ans, seule au monde, vient d’immigrer en Israël, au bout de sa vie. A la recherche de sa cousine perdue de vue depuis de longues années, étrangère à tout, elle se perd jusqu’à l’épuisement.
_TITLE