« Tous les documents que vous allez voir, films et photographies, furent pris dans le ghetto de Varsovie, sur ordre de Goebbels, par les Allemands eux-mêmes. Tous les témoins que vous allez entendre sont des survivants du ghetto de Varsovie que nous avons retrouvé et qui expriment leurs souvenirs personnels dans leurs propres mots. Tout est vrai, nous n’avons rien reconstitué »
1975. À Rome, Claude Lanzmann filme Benjamin Murmelstein, dernier Président du Conseil Juif du ghetto de Theresienstadt, seul « doyen des Juifs » à n’avoir pas été tué durant la guerre. 2012. Lanzmann, à 87 ans, met en scène ces entretiens de Rome en revenant à Theresienstadt, ghetto mensonge inventé par Adolf Eichmann pour leurrer le monde.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un officier SS, épaulé par un jeune jésuite, tente d'informer le Pape Pie XII et les Alliés du génocide organisé par les nazis dans les camps de concentration. Mais ils trouvent portes closes... D'après la pièce "Le Vicaire" de Rolf Hochhuth, une nouvelle réflexion sur la responsabilité des hommes face à l'Histoire par le cinéaste de "Z", 'L'Aveu" et "Missing".
Claude Lanzmann a rencontré Maurice Rossel en 1979 lors du tournage de Shoah. Son interlocuteur fut le seul délégué du Comité International de la Croix Rouge à Berlin amené à visiter dès 1943 le camp d’extermination d’Auschwitz. Il inspecta aussi le «ghetto modèle» de Theresienstadt en juin 1944. Un film unique dans les annales de la Seconde Guerre mondiale.
Plus de vingt ans après leur conversation enregistrée pour "Shoah", en 1979, Claude Lanzmann revient vers Yehuda Lerner; à 16 ans, il fut l’un des acteurs de la révolte des Juifs du camp polonais d’extermination de Sobibor. Le 14 octobre 1943, à 16 h, le jeune Yehuda Lerner foudroya d'un coup de hache un officier allemand, lançant le signal de la révolte...
_TITLE