De 1984 à 2006, deux familles, l’une libanaise, l’autre israélienne, sont prises dans la tourmente des guerres à répétition entre Israël et le Liban. Entre le sud du Liban et Haïfa, l'Histoire vient à la fois bouleverser et réunir les destins individuels.
ES fuit la Palestine à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil, avant de réaliser que son pays d'origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d'une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l'absurde. Aussi loin qu'il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie. Un conte burlesque et poétique explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance.
Au Liban, Wardi vit avec sa famille dans le camp de réfugiés où elle est née. Le jour où son arrière grand-père lui donne la clé de la maison dont il a été chassé, la petite fille craint qu'il n'ait perdu l'espoir d'y retourner un jour. Les membres de sa famille vont, chacun à leur manière, essayer de faire renouer la petite fille avec cet espoir.
Abu Shadi, 65 ans, divorcé, professeur à Nazareth, prépare le mariage de sa fille. Shadi, son fils, architecte à Rome depuis des années, rentre quelques jours pour l’aider à distribuer les invitations au mariage comme le veut la coutume palestinienne du "wajib". Tandis qu’ils enchaînent les visites chez les amis et les proches, les tensions entre le père et le fils remontent à la surface.
Accompagné d'un commentaire écrit par Joseph Kessel et composé d’archives, souvent inédites, le film retrace l’histoire conflictuelle du « fait israélien » : l’implantation des premiers colons sionistes en Palestine au début du siècle, « le foyer national juif » au lendemain de la guerre 14-18, la création de l’État d’Israël en 1948 et les guerres israélo-arabes de 1948, 1956 et 1967...
Nimer, un étudiant palestinien réfugié clandestinement à Tel-Aviv, rencontre Roy un jeune avocat israélien. Ils s'éprennent l'un de l'autre. Nimer est confronté aux réalités cruelles de la communauté palestinienne - qui rejette son identité - et de la société israélienne - qui ne reconnaît pas sa nationalité...
Elia Suleiman s'inspire des carnets de son père, des lettres de sa mère et de ses propres souvenirs pour évoquer les épisodes marquants de la vie de sa famille. Ces palestiniens qui sont restés sur leur terre natale et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays, de 1948 à aujourd'hui.
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