Une réalisatrice canadienne rend visite à sa grand-mère en Russie après vingt-cinq ans de séparation. Ces retrouvailles révèlent l'influence d'événements historiques importants sur leur passé et l'importance de leur relation...

Préface du BONHEUR de Alexandre Medvedkine, l’expérience du ciné-train d’Alexandre Medvedkine qui roula durant 294 jours, filmant les problèmes de la révolution russe et du développement économique de 1930.

À la chute de l'URSS, le hockey russe, comme tous les secteurs d'un pays exsangue, se retrouve au bord du gouffre. Sous l'impulsion de son patron, la franchise américaine des Pingouins de Pittsburgh investit alors dans l'équipe phare de Moscou, la "Red Army", affiliée à l'armée et qui devient le symbole des nouveaux liens unissant les deux pays.

Dans la lignée de leurs films précédents, les cinéastes ethnologues Anastasia Lapsui et Markku Lehmuskallio poursuivent leurs chroniques de l’Histoire et des histoires des peuples du Grand Nord. Ici, les Tchouktches, les habitants les plus orientaux d’Asie, qui luttent pour la survivance de leur culture.

L'homme à la caméra sillonne Odessa avec son appareil. Il filme la vie quotidienne et saisit le rythme de la ville. D'une grande richesse formelle et plaçant le montage au centre, L'Homme à la caméra est le film fondateur du ciné-œil.

Au milieu de la taïga sibérienne, à 700 km du moindre village, se sont installées deux familles vivant en autarcie séparées par. une barrière. Se joue ici un conte cruel dans lequel la tension et la peur dessinent la géographie d’un conflit ancestral.

En mai 1991, les cosmonautes soviétiques de la mission Ozon, Anatoli Artsebarski et Sergeï​ Krikalev sont envoyés sur la station orbitale MIR. Tandis que le commandant revient sur terre à la date fixée, c'est-à-dire cinq mois plus tard, Krikalev, contraint par les circonstances politiques, passe près de dix mois à bord… Parti de l'URSS, il revient en Russie…

Réflexion autour de la question, hautement explosive, des frontières de l'ex-URSS, par des entretiens successifs qui dessinent un imaginaire soviétique collectif. Le film est présenté dans la section "IR/réel", au Cinéma du réel 2018.

Dans leur appartement de Moscou, Ely et Nina Bielutine veillent jalousement sur l'une des plus importante et mystérieuse collection d'art de la renaissance.

Sasha Litvintseva, exilée russe, relate en voix off un dialogue avec sa mère qui s’est tenu face à un luxueux simulacre architectural du Kremlin. « Je suis née l’année où l’Histoire était censée finir. Mais l’Histoire se répète. » Selectionné au Festival Cinéma du réel 2016

Loin de la grisaille et de l’agitation de la ville existe un autre territoire. Un territoire où se mêlent fête, escalade et nature sauvage. Un territoire où se réfugier, s’aventurer, vivre ensemble. Un territoire où l’on vit, où l’on respire ce qui en Russie n’a jamais existé : la liberté.

"Red Army" c'est le nom de l'équipe de hockey soviétique qui, durant la guerre froide, réussit à battre les grandes équipes de l'Ouest. La préparation et l'entrainement des sportifs était une véritable machine à fabriquer des champions... Et à les broyer, aussi. Seul son capitaine, Slava Fetisov osera tenir tête au régime, adulé en héros de la nation, il deviendra bientôt un ennemi politique...

Ce documentaire suit le quotidien de Jon, éleveur de rennes au dessus du cercle polaire. Corto Fajal suit un nomadisme étonnant où la vie traditionnelle et moderne se côtoient en permanence. Au-delà du portrait d'une vie en pleine nature, le film dépeint cette quête d'équilibre entre progrès technologiques et savoirs millénaires, et dont le sens et l’humilité nous interpellent aussi.

Après une vie bousculée par l’Histoire et transportée par la littérature, Svetlana Geier s’attelle depuis 1992 à la traduction des cinq œuvres de Dostoïevski : Crime et Châtiment, L’Idiot, Les Démons, L’Adolescent et Les Frères Karamazov. Ces 5 éléphants l’accompagnent tout au long de ce récit qui dessine les traits de sa mémoire.

Deux parties, " East " et " Far East ", pour deux invitations au voyage, de Moscou à l' Afghanistan, en passant par la Mongolie intérieure et l'Inde. Le film tente de créer la fiction en utilisant les images de la vie réelle et le montage. Un essai de rédécouvrir le monde à travers l'oeil d'une caméra.

Juin 1993. Aki Kaurismaki filme un concert des Leningrad Cowboys, autoproclamés "groupe de rock le plus mauvais du monde" devant 70 000 personnes sur la place centrale de Helsinki ! Standards du rock, réorchestration de chants folkloriques en compagnie des chœurs de l'Armée rouge et second degré kitsch. Une captation suivie de 6 courts-métrages du réalisateur.

Khodorkovski, l’homme d’affaires "le plus riche de Russie", s’oppose au Président Vladimir Poutine. A partir de ce moment, une lutte de titans commence. Poutine menace. Mais Khodorkovski revient en Russie sachant qu’il sera sans doute arrêté et emprisonné. Pourquoi n’est-il pas resté en exil avec tous ses millions ? Pourquoi a-t-il choisi de faire ce retour en Russie ?

En remontant le fil tragique de l'Histoire, en retournant sur les lieux mêmes de la détention et de la disparition des victimes du système concentrationnaire soviétique, Iossif Pasternak et Hélène Châtelain cherchent à saisir la logique monstrueuse de cet événement incontournable du XXè siècle.

En remontant le fil tragique de l'Histoire, en retournant sur les lieux mêmes de la détention et de la disparition des victimes du système concentrationnaire soviétique, Iossif Pasternak et Hélène Châtelain cherchent à saisir la logique monstrueuse de cet événement incontournable du XXè siècle.

1945, Primo Levi est libéré d'Auschwitz. Il mettra dix mois à rentrer à Turin : Pologne, Ukraine, Roumanie, Hongrie, Allemagne : il racontera ce périple dans "La Trêve". 60 ans plus tard, les auteurs du film suivent ses traces à travers l'Europe post-communiste. Mouvements néo-nazis, Tchernobyl, villages d'immigrés... Un road movie à travers ces pays encore reliés aux restes de l'URSS.