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Ceux qui l'ont faite racontent la Cannon, qui, dans les années 80, produisit les plus grands nanars. Franco Nero, Charles Bronson et Chuck Norris au micro...
L'incroyable saga de deux cousins israéliens, Golan et Globus, partis fonder leur studio à Hollywood. De la série Z lamentable aux films présentés en compétition au Festival de Cannes... Voilà l’histoire de la "Cannon", fleuron inavouable des années 80, racontée par ses stars : Dolph Lundgren, Sybil Danning, Chuck Norris, Franco Nero... Parmi eux, Barbet Schroeder, le réalisateur de "More", retrace le moment où il a convaincu Golan de ne pas abandonner le projet de "Barfly", entrant dans le bureau une tronçonneuse à la main avec la menace de se couper un doigt si le tournage ne reprenait pas. Mythique ! Quant à la philosophie de la firme, elle surgit au détour d'un témoignage : ""Mettez un singe dans une pièce avec 150 scénarios et demandez-lui de choisir, il fera aussi bien qu'eux !"
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" ... les plus invraisemblables producteurs que Hollywood ait connu ces dernières décennies (...) Electric Boogaloo res
" ... les plus invraisemblables producteurs que Hollywood ait connu ces dernières décennies (...) Electric Boogaloo respire l’amour du cinéma de genre, communique le plaisir qui naît à la vision de films aussi pleins d’enthousiasme que vides de sens. Voir Richard Chamberlain et Sharon Stone nager dans une marmite pleine de légumes que font chauffer des cannibales, l’entendre se remémorer la pénibilité extrême d’un tournage aux côtés de Sharon Stone, Bo Derek et Jean-Luc Godard dans le même film : Electric Boogaloo est une mine inépuisable de souvenirs et de surprises (...)
La très nette supériorité d'Electric Boogaloo sur The Go-Go Boys (qui, dans une certaine mesure a été commandité par Golan et Globus avant la mort du premier, le 8 août 2014) est en outre un sujet de réflexion pour les documentaristes et les journalistes. Les deux cousins ont refusé de participer au projet de Mark Hartley, qui procède pourtant d'une affection sincère pour le cinéma dans toutes ses séries, de A à Z. Libéré d'un contact direct avec les principaux protagonistes (que l'on voit uniquement sur des bandes d'archives), Hartley se permet une impertinence affectueuse..."
Passons sur le portrait des cousins Menahem Golan-Yoram Globus, Israéliens fous de cinéma à l’origine du d&eacut
Passons sur le portrait des cousins Menahem Golan-Yoram Globus, Israéliens fous de cinéma à l’origine du délit (...) Oublions que ces films au mieux vulgaires ont servi, de gré ou de force, de socle à la culture populaire durant dix ans. Et tentons de rire à la lecture des citations que le film contient.
Réals, prods, monteurs… tout le monde s’y est mis dans un amour-haine de la Cannon. Pêle-mêle : «Il y avait un scénario, mais une fois le film monté, il n’avait pas de sens.» «Sylvia Kristel baisera aussi dans les tranchées !» «Tel Frankenstein, Menahem créait un film en piochant des morceaux, et le résultat était monstrueux.»
«Ninja III était un mélange entre l’Exorciste, un film de ninja et Flashdance.» «Faire du cinéma, c’est comme faire la guerre quand on est blessé.» «Il arrive qu’un producteur ait une ou deux mauvaises idées. Eux enchaînaient les mauvaises.» (...) «Tout le monde détestait Sharon Stone, même les Sud-Africains : ils ont pissé dans son bain.» «Ce qui a différencié Golan et Globus des Weinstein, c’est l’amour du travail bien fait.»
" ... 1h50 remplies comme un oeuf (...) une déconstruction redoutablement efficace du système de la Cannon Films,
" ... 1h50 remplies comme un oeuf (...) une déconstruction redoutablement efficace du système de la Cannon Films, qui reposait sur pas mal de roublardise, des scripts écrits à la chaîne et une « grande gueule » qui avait le chic pour produire des ersatz de films plus réussis et/ou à succès. Voire une collision de genres avec ce que beaucoup d’intervenants décrivent comme « leur propre idée du mauvais goût ».
Electric Boogaloo, c’est donc une histoire aussi dense que possible, au rythme absolument effréné, où les voix se complètent, se rajoutent les unes aux autres, et où le cheap et choc qui caractérise, tant bien que mal, la stylistique Cannon, se mesure aux projets plus ambitieux (...).
Aussi fous d’Hollywood soient-ils, Golan et Globus ont produit leurs films à l’extérieur du système, et ont produit quelquefois des films à contrepied des valeurs puritaines américaines (...) Beaucoup d’anciens associés de la Cannon s’expriment sur les (nombreux) travers du tandem : la société était Byzance pour les fausses bonnes idées, reprenant pour peu la franchise Death Wish pour des suites au rabais ; les anciennes gloires d’Hollywood viennent tourner à peu de frais, comme Lee Marvin.
Mais, aussi détestée et méprisée que fut la Cannon en son temps, certains acteurs leurs doivent une carrière : Chuck Norris ou encore Jean-Claude Van Damme. Michael Dudikoff (American Warrior) a encore la voix teintée de regrets en s’exprimant sur ses perspectives de carrière après être rentré dans le sérail (...)
Entre admiration amusée et brûlot critique de deux magouilleurs aux méthodes peu reluisantes (une anecdote de Bo Derek sur des photos volées l’illustre assez bien), Mark Hartley refuse de choisir. Contre toute attente, Electric Boogaloo en ressort grandi, s’imposant comme un documentaire aussi divertissant que bourré d’infos."
" ... on sent instantanément le travail d’un amoureux qui prend un plaisir monstre à se replonger avec ivresse dan
" ... on sent instantanément le travail d’un amoureux qui prend un plaisir monstre à se replonger avec ivresse dans un cinéma qu’il affectionnait tout particulièrement (...)
Electric Boogaloo est à l’image de la firme dont il parle : pulp, fou, trépidant, frénétique… L’esprit de la Cannon est omniprésent et plane sans cesse au-dessus du travail du réalisateur qui (...) raconte la comète que fut le studio mythique et plus que le portrait du duo, c’est avant tout la production de la firme que le réalisateur met en lumière (...) Le film plonge avec une folle passion dans l’univers du studio incontournable et endosse son esprit déluré dans un documentaire rock n’ roll parvenant à capter l’essence même de ce que fut la Cannon (...)
Electric Boogaloo nous permet de comprendre presque de l’intérieur, aussi bien le succès que les erreurs du studio et de son tandem paternel (...) quel plaisir d’entendre les Lundgren, Dudikoff, Chamberlain, Franco Nero, Robert Forster, Tobe Hooper, Bo Derek, Albert Puyn, Avildsen, Jerry Schatzberg etc… dresser une peinture surréaliste de l’ambiance qui régnait à l’époque dans les couloirs de la boîte ou sur les plateaux de tournages de ses films. La liste des participants à ce « in memoriam » est fastueuse. Comme la générosité de ce Electric Boogaloo revigorant et plein de nostalgie."
" Aussi touchante que drôle et mélancolique, cette succession d’interviews et d’images d’archives coinc&
" Aussi touchante que drôle et mélancolique, cette succession d’interviews et d’images d’archives coincées dans un montage frénétique parlera aux nostalgiques comme aux novices, le doc pouvant se targuer d’être une véritable encyclopédie d’anecdotes passionnantes. Et même s’il est construit de manière un peu basique sur le modèle du rise & fall, Electric Boogaloo parvient malgré tout à être un peu moins consensuel que Go-Go boys et pose un regard différent qui gratte un peu le vernis de la firme. On voit (ou découvre) à quelle point la Cannon fut la société de l’excès, où les deux furieux Golan et Globus, véritables amoureux du ciné qui auraient tout donné pour vivre leur passion, ont tout mis en œuvre pour arriver au firmament - et ce quelle que soit la qualité de leurs films (...) Le doc de Mark Hartley est là pour nous rappeler ce qu'on leur doit !"
Christophe Chenallet" Document précieux sur l’industrie us des eighties, portrait vitriolé des marlous Golan et Globus, comédie
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