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Reconduit de force en Algérie, Kamel est contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre modernité et traditions ancestrales.
A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales. Il fait la rencontre de Louisa, maltraitée par son mari qui ne comprend pas son goût pour le chant.
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" Mais qu’est-ce qui se passe ? Il se passe que, sans aucun effet de manche auteuriste, Rabah Ameur-Zaïmeche invente tout bo
" Mais qu’est-ce qui se passe ? Il se passe que, sans aucun effet de manche auteuriste, Rabah Ameur-Zaïmeche invente tout bonnement sous nos yeux une manière inédite de mettre en scène. Des histoires il y en a, et plusieurs. Des personnages aussi. Des sujets ? A la pelle - violence intégriste, solidarité communautaire, loi traditionnelle impitoyable aux femmes, rapports entre les enfants du pays émigrés et ceux restés au bled… Ni les histoires, ni les personnages ni les sujets ne conduisent le film, qui ne relève d’ailleurs pas d’un « déroulement » - ni même de plusieurs. On songerait aux films les plus déliés de Hou Hsiao-hsien, si chaque plan n’était à ce point chargé d’une matière et d’une lumière qui doivent tout à cette terre d’Afrique du Nord, à fleur de Méditerranée."
Jean-Michel Frodon" Tout le film est écartelé entre la beauté et le cauchemar, entre le désir de vivre et la sensation d&rsqu
" Tout le film est écartelé entre la beauté et le cauchemar, entre le désir de vivre et la sensation d’enfermement. Une séquence magnifique de bain dans la mer rappelle la communion toujours possible entre les Algériens et leur pays, et aussi entre les hommes et les femmes. Mais Kamel et Louisa ne sont réunis que momentanément dans cette scène. C’est dans un asile psychiatrique que la jeune femme finira, et dans cet endroit où les femmes crient « Les fous sont dehors », elle trouvera enfin un endroit pour chanter. Quand Rabah Ameur-Zaïmeche la filme, interprétant "Don’t explain", de Billie Holiday, il retrouve la modernité et l’émotion du cinéma de Cassavetes. Cette modernité, il voudrait l’offrir à son pays, à travers ce Bled Number One qu’il appelle son « chant d’amour à l’Algérie ». Il est évidemment trop critique pour être accepté comme tel par les autorités algériennes, qui ont déjà pris le film pour cible. On en sort, certes, éprouvé. Mais aussi vivifié par l’énergie déployée pour parler de cette terre, l’enlacer comme dans une étreinte et comme dans un combat, toujours passionnément."
Frédéric Strauss" Dans le portrait qu'il brosse de la société algérienne, Rabah Ameur-Zaïmeche n'omet pas la menace
" Dans le portrait qu'il brosse de la société algérienne, Rabah Ameur-Zaïmeche n'omet pas la menace islamiste. Les palabres et jeux de dominos au café auxquels s'adonnent les mâles désoeuvrés sont interrompus par un groupe de jeunes intégristes à l'affût de tout ce qu'ils jugent "sale" : boire, jouer, fumer...
Bled Number One transpire aussi du désarroi des Algériens qui s'inquiètent pour l'avenir. Prêts à faire n'importe quoi, organiser une milice contre ces barbus imberbes, dresser des check-up sur les routes, plutôt que de voir les Américains se piquer de venir mettre de l'ordre. Nationalisme et intolérance, fureurs communautaires et crispations religieuses, angoisses identitaires et désarrois intimes, tout ici est glissé de la manière la moins didactique qui soit, elliptique, poétique, par l'image, le son. Paysage, visage, corps écartelés entre l'extase et la fureur : la beauté du film est dans sa puissance d'évocation. "
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