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Isabelle Czajka : " Il y a résonance entre la banlieue et l'époque de l'adolescence..."
"On ne se sent jamais à sa place dans les lieux que je montre dans le film : on ne peut y circuler qu'en voiture et rien n'est conçu à l'échelle humaine. Je crois qu'à l'adolescence, on se sent dans un état similaire : on est encombré par son corps, on a du mal à se mouvoir. On n'est jamais bien là où on est", analyse la réalisatrice de L'Année suivante qui s'attache à y évoquer "la violence du monde marchant sur l'être humain".