Il a un parler vrai ("Quand les flics tuent quelqu'un dans une cité, il paraît que c'est une bavure, moi je pense qu'au fond c'est leur mission... On laisse les jeunes tout casser pendant trois jours, et puis on envoie deux blindés et c'est fini !"), il a la verve révolutionnaire ("Ce n'est pas par le vote que la bourgeoisie a pris le pouvoir en 1789"), il a une culture communiste affirmée ("Eisenstein avait une approche scientifique du cinéma. Difficile de bien le comprendre si l'on n'a pas lu "La Dialectique de la Nature" d'Engels") et enfin il a l'expérience des cités, sa cité, dans laquelle il a tourné ce film... pendant deux ans. Entretien.
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Jean-François Richet : "Il y a deux camps. Celui des opprimés et celui des oppresseurs"