Entretien
Michale Boganim : "L’exil, c’est plus qu’une blessure, c’est un mode d’être, permanent, indélébile, inéluctable."
La réalisatrice raconte son travail sur les souvenirs (insaisissables), sur les images (immontrables) et sur les sons (intraduisibles) afin de restituer en un film ce "sentiment juif" où l'exil, l'humour et le besoin de se raconter des histoires constitue, à travers les continents (l'Odessa d'Ukraine et l'Odessa d'Amérique), une façon d'être et exprime toujours le même attachement charnel à une terre.