UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.

En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.

Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.

  • Page d'accueil

  • Catalogue

  • Nouveautés

  • KIDS

  • Courts

  • Articles

  • Séries

  • Catalogue
  • Se connecter
Attention! Votre carte bancaire Merci de la mettre à jour.
0
Icon utilisateur dans un cercle CONNEXION

Nouveautés

Films

Top

Courts

Articles

Séries

KIDS

Loading…

Pour voir cette vidéo, veuillez activer JavaScript et envisagez de passer à un navigateur Web qui prend en charge la <a href="http://videojs.com/html5-video-support/" target="_blank" rel="noreferrer">vidéo HTML5</a>.

Lecteur vidéo is loading.
Temps actuel 0:00
/
Durée -:-
Chargé: 0%
Type de flux EN DIRECT
Temps restant -0:00
 
    1x
    • Chapitres
    • descriptions désactivées, sélectionné
    • Paramètres des sous-titres, ouvrir les paramètres des sous-titres
    • Sous-titres désactivés, sélectionné

      This is a modal window.

      Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.

      Texte
      Arrière-plan
      Fenêtre
      Taille des caractères
      Style des contours du texte
      Famille de polices

      Fin de la fenêtre de dialogue.

      + BONUS
      Au bord du monde

      Au bord du monde

      De Claus Drexel (2013)
      Bande-Annonce
      Je loue
      2.99€
      Ce film ne peut pas être vu sur mobile et tablette.
      Vous pouvez cependant le louer ou l'acheter et le regarder sur un ordinateur.
      J'achète
      7.99€
      Ce film ne peut pas être vu sur mobile et tablette.
      Vous pouvez cependant le louer ou l'acheter et le regarder sur un ordinateur.
      J'offre
      + BONUS
      Au bord du monde

      Paris, la nuit. C’est ici que vivent des sans-abri, ils parcourent trottoirs, ponts et couloirs du métro, au bord d’un monde où la société ne protège plus.

      DOCUMENTAIRE VILLE ARGENT COLLECTION A.C.I.D.

      La nuit tombe. Le Paris "carte postale" s'efface doucement pour céder la place à ceux qui l'habitent : Jeni, Wenceclas, Christine, Pascal et les autres. A travers treize figures centrales, Au bord du monde dresse le portrait, ou plutôt photographie ses protagonistes dans un Paris déjà éteint, obscurci, imposant rapidement le contraste saisissant entre cadre scintillant et ombres qui déambulent dans ce théâtre à ciel ouvert. Prix FIPRESCI au Festival de Thessalonique.

      VF
      SD HD
      Origine : France
      Durée : 1h38
      Année de production : 2013
      Date de sortie en salle : 22/01/2014
      Réalisation
      Claus Drexel
      Casting

      Le lecteur n'est pas installé ?

      • Téléchargez et installez notre application

      Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux

      logo UniversCiné
      Veuillez saisir le code parental pour visionner ce contenu :
      Le code parental inséré n'est pas bon
      Articles
      Cannes 2015 — Dans les montagnes de João Pedro Plácido
      A voir A lire
      26 mai 2015

      Cannes 2015 — Dans les montagnes de João Pedro Plácido

      Présenté à l'ACID lors du festival de Cannes 2015, Volta à Terra suit le quotidien d'un village agricole d...

      Lire la suite
      Les Rendez-vous d'Avril d'Universciné
      A lire
      1 avr. 2015

      Les Rendez-vous d'Avril d'Universciné

      Départ ce mois-ci en Hongrie, dans une ville soudainement terrorisée par un gang de chiens ; au Mali, où les hab...

      Lire la suite
      On vous recommande
      Au cœur du bois

      Réalisé par: Claus Drexel - 1h30

      Entre confidences, humour et dignité, Samantha, Isidro, Geneviève et les autres nous emmènent au cœur du légendaire Bois de Boulogne…

      America

      Réalisé par: Claus Drexel - 1h23

      Sur fond de campagne présidentielle, une plongée au cœur de l’Arizona, à la rencontre des habitants d’une petite ville traversée par la Route 66.

      Les Vieux

      Réalisé par: Claus Drexel - 1h36

      Elles sont vieilles, ils sont vieux. De toutes origines, ils habitent en France et ont traversé les bouleversements les plus rapides de notre histoire.

      Sous les étoiles de Paris

      Réalisé par: Claus Drexel - 1h30

      Avec: Catherine Frot , Mahamadou Yaffa , Jean-Henri Compère ...

      Une nuit, une femme qui vit dans la rue depuis des années rencontre un petit Érythréen et part avec lui à la recherche de sa mère.

      Charles Pathé et Léon Gaumont - Premiers géants du cinéma

      Réalisé par: Emmanuelle Nobecourt , Gaelle Royer - 1h27

      À travers des archives rares et des extraits de films, ce passionnant documentaire dévoile l'incroyable aventure de Charles Pathé et Léon Gaumont.

      + BONUS
      Citizenfour

      Réalisé par: Laura Poitras - 1h53

      Avec: Glenn Greenwald , Edward Snowden , Paul Johnson ...

      Oscar 2015 du meilleur documentaire. En 2013, Edward Snowden révèle des documents secret-défense de la NSA. Nom de code pour révéler la vérité : Citizenfour.

      Le Rêve de São Paulo

      Réalisé par: Andréa Santana , Jean-Pierre Duret - 1h38

      Comme les 8 millions qui ont déjà rejoint São Paulo, José s'apprête à parcourir les 3000 km qui séparent son village de la ville mirage où il rêve de s'établir.

      + BONUS
      Latifa, le coeur au combat

      Réalisé par: Cyril Brody , Olivier Peyon - 1h37

      Avec: Lafita Ibn Ziaten ...

      L’histoire de Latifa Ibn Ziaten est celle d’une mère devenue activiste. Quand son fils Imad est assassiné par le terroriste Mohamed Merah, son monde bascule...

      La poursuite du bonheur

      Réalisé par: Louis Malle - 1h20

      Avec: Louis Malle , Derek Walcott , General Samosa ...

      Aux Etats-Unis, le réalisateur rencontre des immigrants de fraîche date qui possèdent des passeports neufs et présente un état des lieux de l'immigration.

      La Rivière

      Réalisé par: Dominique Marchais - 1h44

      Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation...

      Vous pourriez aimer aussi
      Himalaya, le chemin du ciel

      Réalisé par: Marianne Chaud - 1h05

      Itinéraire d'un enfant moine en Himalaya, vivant dans une vallée à 4000 mètres d'altitude, au milieu d'un paysage minéral d'une beauté à couper le souffle.

      + BONUS
      La Dernière Ambulance

      Réalisé par: Ilian Metev - 1h15

      Avec: Mila Mikhailova , Plamen Slavkov , Krassimir Yordanov ...

      13 ambulances pour 2 millions d'habitants : Krassi, Mila et Plamen sont des héros improbables qui sauvent des vies chaque jour. Combien de temps tiendront-ils ?

      Kusama : Infinity

      Réalisé par: Heather Lenz - 1h16

      Avec: Yayoi Kusama ...

      Le parcours de l'artiste Yayoi Kusama, adepte d'art conceptuel où se mêlent féminisme, minimalisme, surréalisme, art brut, pop art et expressionnisme abstrait.

      Valvert

      Réalisé par: Valérie Mrejen - 52m

      Un portrait du Valvert, un hôpital psychiatrique de Marseille créé au milieu des années 70, dans un esprit d’ouverture et de libre circulation.

      QT8 : Tarantino en huit films

      Réalisé par: Tara Wood - 2h00

      Avec: Jennifer Jason Leigh , Samuel L. Jackson , Robert Forster ...

      Retour sur la carrière fulgurante du réalisateur Quentin Tarantino : ses acteurs fétiches et ses plus proches collaborateurs se confient sur sa créativité.

      L'Esprit de 45

      Réalisé par: Ken Loach - 1h34

      Un documentaire sur le nouvel idéal social britannique, issu du souvenir douloureux de la Seconde Guerre Mondiale.

      Vendanges

      Réalisé par: Paul Lacoste - 1h16

      Retraités, étudiants, précaires... Ils cherchent la nature parce qu'ils étouffent, la compagnie parce qu'ils sont seuls, une paye parce qu'ils n'ont rien.

      Femmes du chaos vénézuélien

      Réalisé par: Margarita Cadenas - 1h23

      Au Venezuela, où la crise s'éternise, des femmes d'horizons différents luttent quotidiennement pour garder la tête hors de l'eau.

      Il était une fois 19 acteurs - Partie 1 : Cinéma et Platonov

      Réalisé par: François Manceaux - 55m

      Avec: Valeria Bruni Tedeschi , Patrice Chéreau , Marianne Denicourt ...

      Sur le tournage du film Hôtel de France que Chéreau fabrique avec la troupe d'apprentis comédiens qu'il a formée au Théâtre des Amandiers, à Nanterre.

      Il était une fois 19 acteurs - Partie 3 : Autour de l'amoureuse

      Réalisé par: François Manceaux - 59m

      Avec: Valeria Bruni Tedeschi , Patrice Chéreau , Thibault de Montalembert ...

      Après Patrice Chéreau, c'est au tour de Jacques Doillon de diriger les élèves-acteurs de l'École des Amandiers.

      Critiques
      Télérama

      " On n'avait plus vu Paris aussi étincelant depuis Stanley Donen et ses films avec Audrey Hepburn. Eclairés par un c

      Lire la suite
      Télérama

      Télérama

      à propos de

      Au bord du monde

      " On n'avait plus vu Paris aussi étincelant depuis Stanley Donen et ses films avec Audrey Hepburn. Eclairés par un chef opérateur magique, Sylvain Leser, les monuments semblent émerger, la nuit, tels des mirages. Dans cette ville fantôme, les voitures, rares, semblent glisser pour fuir ailleurs. Et laisser la place à ceux qui n'ont pas où aller...

      Un homme pousse son Caddie dans les rues désertes pour gagner le lieu où il dort, depuis des années : c'est Wenceslas... Recroquevillée contre sa grille, Christine raconte sa vie d'avant : sa maison, détruite, son mari et ses trois garçons, eux aussi à la rue, qu'elle espère retrouver un jour. On ne sait pas si elle dit vrai ou si elle invente, tant elle semble échappée d'une pièce de Jean Giraudoux : elle ressemble, d'ailleurs, à l'actrice Marguerite Moreno, célèbre pour avoir créé La Folle de Chaillot...

      En compagnie d'un ami étrangement muet, Pascal évoque sa cabane du 7e arrondissement, faite de bric et de broc, qu'il a mis des mois à aménager, à embellir. « S'il y avait le courant, ce serait royal ! dit-il en riant. Déjà que je ne sors pas beaucoup de chez moi, là, je ne sortirais plus du tout ! » Son angoisse, c'est que certains riverains, pas contents de voir un clodo gâcher leur belle rue, le forcent à déguerpir, un jour. Pour l'instant, ils sont gentils. « Y a même un flic qui m'a apporté un plat de charcuterie pour Noël »...

      Alexandre, lui, installé de l'autre côté de la Seine, philosophe, tel un disciple de Cioran : « On recule au lieu d'avancer. Bientôt la société deviendra moderne, mais l'homme redeviendra préhistorique. La seule chose qu'il n'y aura pas, ce sont les dinosaures. Mais la police continuera à exploiter cet homme des ­cavernes moderne »...

      Ils sont tous magnifiques, ces résistants éphémères. Dignes. Aussi beaux que cette ville, magnifique et froide, autour d'eux. Que le regard, chaleureux, du réalisateur. Claus Drexel ne les humilie pas. Il ne les filme pas, comme beaucoup avant lui, avec une pitié maladroite. Il en fait, au contraire, de purs héros tragiques, victimes de forces qui les dépassent et qui les broient. Démarche passionnante. Réussite totale. "

      Pierre Murat
      Critikat.com

      " La peur du sentimentalisme ou du geste militant facile, souvent justifiée, inquiète devant les documentaires à

      Lire la suite
      Critikat.com

      Critikat.com

      à propos de

      Au bord du monde

      " La peur du sentimentalisme ou du geste militant facile, souvent justifiée, inquiète devant les documentaires à l’intention flagrante. C’est a priori le cas d’Au bord du monde qui prend le parti de montrer, dans Paris, des hommes et femmes vivant à part, hors du monde : des SDF. Très vite pourtant quelque chose, dans la démarche de Claus Drexel, se distingue du geste lourd qu’on peut attendre. C’est qu’en réalité le documentariste substitue à ce geste un regard, un regard profondément humain et cinématographique, qui non seulement explore un espace méconnu, mais donne aussi à sentir le poids de ces vies marginales.

      Paris, la nuit. Les rues sont désertes, monumentales, glaçantes. Il ne passe que, de temps à autre, un 4x4 noir qui accentue encore l’hostilité de ce monde. Et pourtant, c’est ici que vivent les personnages du documentaire de Claus Drexel. De Paris, le réalisateur ne retient que les images estampillées « ville des lumières » ; afin de poser, rapidement, un contraste entre ce cadre nocturne et les marginaux qui l’habitent. À la lumière omniprésente, aux reflets scintillants, répondent le dénuement, la modestie, le prosaïsme. Le documentariste impose sa maîtrise de l’espace et du cadre, faisant face aux personnages de son documentaire et aux rues et monuments parisiens avec une même distance immobile.

      Par cet incessant et silencieux contraste il parvient, jusqu’à l’aube finale, à cartographier un territoire inconnu de la plupart, retranché des esprits, ignoré. Il s’y attarde, et c’est là qu’est le principal intérêt de sa démarche. Elle rappelle un temps que derrière l’intention se cache surtout un regard, qu’il est fondamental de poser – aussi banal que soit le fait de le constater. Et Claus Drexel interroge, sans misérabilisme, ces hommes et femmes sur leur quotidien : questions de débrouille basique, mais aussi solitudes, sexualité, possessions, souvenirs, espoirs. C’est à un point de vue sur la vie, depuis les marges de la société, que le documentariste s’intéresse plus qu’à une situation de fait (la vie sans domicile). C’est là que s’incarne la remarquable sensibilité du documentaire. Incohérence, véhémence, simple bon sens ou surprenante douceur – tout se trouve chez Wenceslas, Christine, Pascal – ces personnages qui ne se ressemblent pas, malgré leur situation commune.

      C’est au fil du temps surtout qu’on saisit l’ampleur des images lentement posées par Claus Drexel – et Au bord du monde devient frappant. La façon dont il distingue l’espace monumental et impersonnel du Paris nocturne – dont tous les habitants sont évacués, retranchés dans le hors-champs des images, dans un autre monde (évoqués, par exemple, dans le désagrément qu’ils occasionnent nécessairement : les travailleurs qui arrivent au matin dans les immeubles de bureaux devants lesquels campe Wenceslas, qui doit donc déguerpir et remballer sa tente avant 5h) – cet espace, donc, est mis face à celui qui est investi par les sans-abris : un coin de parking, une place déserte, un squat, une cabane fabriquée en bouts de cartons. La topographie de ce monde, la façon dont les personnages s’approprient l’espace pour, souvent, faire place nette à l’aube, l’affrontement avec les nuits de pluie ou de neige, sont marquants. Et c’est bien sûr cette solide exploration de l’espace qui donne au documentaire sa puissance.

      Il se termine d’ailleurs, au bord du périphérique parisien, par un dernier personnage qu’on n’avait pas vu. Pas d’entretien avec celui-ci : il ne parle pas. Il s’installe simplement, dans une misère glaçante, entre deux murs, en plein périph. L’horreur de cette situation, montrée de l’intérieur, est tout à coup mise à distance : la caméra s’éloigne et, depuis la route, filme le SDF depuis notre point de vue habituel. Son visage se découpe dans une petite ouverture du mur. L’aurait-on vraiment vu, de nos propres yeux, sans l’intermédiaire du documentaire ? Au bord du monde échappe à la pesanteur qu’on redoute car il n’est pas plus un constat qu’une démonstration ou une dénonciation dans les règles ; il est la véritable exploration, à hauteur d’homme, d’un territoire volontairement ignoré – mais dont nous sommes bien sûr si proches. "

      Marianne Fernandez
      avoir-alire.com

      " Très loin de sa pétillante comédie noire, Affaire de famille, avec Miou Miou et André Dussolier, Cl

      Lire la suite
      avoir-alire.com

      avoir-alire.com

      à propos de

      Au bord du monde

      " Très loin de sa pétillante comédie noire, Affaire de famille, avec Miou Miou et André Dussolier, Claus Drexel revient avec un projet atypique qui s’avère bien supérieur au tout-venant de la production française du moment. Au bord du monde est un documentaire d’ombres et de lumières, filmé dans la splendeur d’un Paris désertique et fantomatique, où les seuls habitants errants sont les lentes figures de sans-abris qui déambulent dans une solitude aussi glaçante que la météo environnante. Dans un univers de silence, insolite, à l’heure où les fauves parisiens se soulagent de leur dure journée de labeur dans une chaleur litée, Au bord du monde dresse le portrait d’un monde parallèle, méprisé le jour, repoussé toujours au plus loin de la marge. Ils gênent, physiquement, sensoriellement, psychologiquement également, repoussant la conscience dans ses retranchements, mais ici prennent la parole, offerte volontiers par Drexel, qui a côtoyé des hommes et des femmes laissés-pour-compte pendant une longue année, pour mieux apprivoiser la confiance et donc la parole.

      Derrière la misère, se cachent des hommes et des femmes, une humanité formidable, condamnée à une vie où le borderline a été franchi depuis longtemps, où les codes de survie et les préoccupations s’avèrent bien différentes du commun des incessants passants que l’on ne croise jamais ici. Des préoccupations intrinsèquement humaines, comme la nécessité de pouvoir se poser quelque part, mais à ciel ouvert, la nécessité du toit, aussi symbolique soit-elle, s’impose alors que les jeunes fêtards du samedi soir s’affranchissent de leur intimité pour les malmener dans les lieux publics reculés où ils se sont battus pour en obtenir un droit tacite d’occupation nocturne.Avec un discours souvent cohérent, d’une perspicacité qui fait froid dans le dos - la peur d’abdiquer et d’être condamné à l’ultime invisibilité, de ne plus être, la conscience d’une durée de vie écourtée... -, ces hommes de la marge vivent en parallèle de toute économie et souffrent d’une vision de la société où l’homme n’est plus dès qu’il ne sert plus à rien, un discours utilitaire dont ils sont les témoins constants et qui en dit long sur les travers de nos sociétés où les formules libérales entachent les philosophies de vie.

      La démarche de Claus Drexel, n’ayons pas peur de le dire, bouleverse, de par ses témoignages formidables, cette proximité avec ces êtres trop souvent ignorés, dont on distingue l’existence sans jamais vraiment chercher à s’en approcher, alors que le sort des travailleurs et des immigrés attristent notre quotidien de téléspectateurset nous affecte parfois avec plus de détresse que celle consacrée à ceux devant lesquels on passe et qui vivent l’innommable, l’indicible. Cette vision citoyenne et humaine, loin d’être didactique ou moralisatrice dans son discours, est sublimée par une réalisation et un sens de l’esthétique qui confère aux images un cachet d’une beauté inestimable. Les prises de vue d’un Paris mortifère, baignant dans des éclairages nocturnes magnifiés par le chef op. Sylvain Leser, sont uniques. Elles donnent une valeur artistique précieuse. Galerie de portraits entre beauté absolue et misère poignante, le documentaire évoque les plus grandes descriptions littéraires naturalistes, les photographies des plus grands maîtres du XIX et XXe siècle...

      Totalement abouti, parfaitement unique dans son approche, Au bord du monde s’érige comme une absolue nécessité cinématographique et citoyenne, aux chemins croisés entre l’art de Goya, Zola, Dickens et l’abnégation humaine de l’Abbé Pierre ou Coluche, cités ici comme des héros méritants auxquels Drexel et sa petite équipe font désormais partie pour cette inestimable bonté d’âme qui pourrait changer le regard de plus d’un spectateur... "

      Frédéric Mignard
      Libération

      " Composé exclusivement de plans fixes au format cinémascope, tournés avec un appareil photo Canon et un objectif

      Lire la suite
      Libération

      Libération

      à propos de

      Au bord du monde

      " Composé exclusivement de plans fixes au format cinémascope, tournés avec un appareil photo Canon et un objectif cinéma grand angle - qui permet d’avoir d’incroyables perspectives en arrière-plan des personnes interrogées -, le film est évidemment un documentaire sur l’extrême marginalité, sur l’état d’indigence en pays riche, mais qu’une vision de metteur en scène charge d’une force inhabituelle, comme si s’opérait un court-circuit entre l’éternelle misère des anciens galetas dépeints par Victor Hugo et la prophétie d’un proche effondrement résultant du krach économique de trop.

      (...) Du Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir aux nombreux clochards qui hantent les films de Leos Carax (Amants du Pont-Neuf ou Holy Motors) en passant par Sans toit ni loi d’Agnès Varda ou Paria de Nicolas Klotz, il existe une histoire française des projections imaginaires sur ceux qui déambulent dans les limbes de l’activité commune, productive, travailleuse et abritée. Quelque chose fascine et terrifie comme une dépossession toujours possible dans l’univers de l’accumulation de biens, au cœur même d’un système social a priori organisé pour protéger et porter secours. C’est bien la vulnérabilité des personnes interrogées et considérées ici qui saute aux yeux quand il faut rentrer le chariot dans la tente pour ne pas se le faire voler ou que des jeunes ivres sortant de boîte viennent vous chahuter, ou encore lorsqu’il faut dormir, assis et que d’un œil («c’est une autre sorte de sommeil, on tombe d’un coup, poum !» dit Christine).

      (...) Le film ne résout rien, bien entendu. Il nous convoque à un carrefour dense de questions humaines, politiques, sociales, avec une mélancolie qui est peut-être une ressource morale plus profonde que la simple indignation."

      Didier Péron
      Avis
      26 nov. 2025
      au sujet de Au bord du monde
      Pour donner votre avis sur le film, connectez-vous.
      Votre commentaire a été enregistré.
      Vous avez déjà écrit un commentaire sur ce film.
      Veuillez noter le film avant de soumettre votre commentaire.

      Nos offres d'abonnement

      MENSUEL
      ANNUEL

      BASIQUE ETUDIANTS

      1 €
      le 1er mois(1)

      SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois

      Je m'abonne

      Sur présentation d'un justificatif(2)

      • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
        + de 1 000 films sélectionnés avec soin
      • Catalogue "A la carte" (dont les nouveautés) non inclus
      • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
      • 1 écran 
      • Streaming et mode déconnecté

      BASIQUE

      1 €
      le 1er mois(1)

      SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois

      Je m'abonne
      • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
        + de 1 000 films sélectionnés avec soin
      • Catalogue "A la carte" (dont les nouveautés) non compris avec cet abonnement
      • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
      • 3 écrans en simultané
      • Streaming et mode déconnecté

       

      PREMIUM

      9 ,99€
      /mois

      SANS ENGAGEMENT

      Je m'abonne
      • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
        + de 1 000 films sélectionnés avec soin
      • 1 film par mois "A la carte" à choisir  
        dans notre catalogue de plus de 12 000 films* (nouveautés incluses)
      • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
      • 3 écrans en simultané
      • Streaming et mode déconnecté

      * A l'exception des films signalés

       

      CINÉPHILE

      15 ,99€
      /mois

      SANS ENGAGEMENT

      Je m'abonne
      • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
        + de 1 000 films sélectionnés avec soin
      • 3 films par mois "A la carte" à choisir  
        dans notre catalogue de plus de 12 000 films* (nouveautés incluses)
      • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
      • 3 écrans en simultané
      • Streaming et mode déconnecté

      *A l'exception des films signalés

      BASIQUE ETUDIANTS

      49 ,99€
      /an

       

      Je m'abonne

      Sur présentation d'un justificatif(2)

      • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
        + de 1 000 films sélectionnés avec soin
      • Catalogue "A la carte" (dont les nouveautés) non inclus
      • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
      • 1 écran
      • Streaming et mode déconnecté

      BASIQUE

      69 ,99€
      pour 1 an
      Je m'abonne J'offre
      • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
        + de 1 000 films sélectionnés avec soin
      • Catalogue "A la carte" (dont les nouveautés) non compris avec cet abonnement
      • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
      • 3 écrans en simultané
      • Streaming et mode déconnecté

      PREMIUM

      99 ,99€
      pour 1 an
      Je m'abonne J'offre
      • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
        + de 1 000 films sélectionnés avec soin
      • 12 films par an "A la carte" à choisir  
        dans notre catalogue de plus de 12 000 films* (nouveautés incluses)
      • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
      • 3 écrans en simultané
      • Streaming et mode déconnecté​

      *A l'exception des films signalés

      CINÉPHILE

      175 ,99€
      pour 1 an
      Je m'abonne J'offre
      • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
        + de 1 000 films sélectionnés avec soin
      • 36 films par an "A la carte" à choisir  
        dans notre catalogue de plus de 12 000 films* (nouveautés incluses)
      • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
      • 3 écrans en simultané
      • Streaming et mode déconnecté​

      * A l'exception des films signalés

      • (1) Offre réservée aux nouveaux abonnés
      • (2)

        Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
        UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce jointe envoyée n'est pas conforme.
        Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement

      UniversCiné
      Media Logo | Partenaire
      ©UniversCiné 2025 - Tous droits réservés
      • Qui sommes-nous ?
      • FAQ
      • Mode d'emploi
      • CGV/CGU
      • Contacts
      • Partenaires
      • Actionnaires
      • Aide
      • Gestion des cookies
      Restez connectés
      • Facebook
      • Twitter
      Ne manquez pas les nouveautés, inscrivez-vous à la newsletter
      Media Logo | Partenaire
      ÉDITEUR DU SITE : LE MEILLEUR DU CINÉMA SAS au capital de 2.233.500€ RCS PARIS 437 557 549 Siège social : 47 rue de Paradis 75010 Paris Téléphone : 01 75 43 28 90 Courriel : support@universciné.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Denis CAROT HÉBERGEUR DU SITE : OVHcloud Adresse : 2 Rue Kellermann Code postal : 59100 ROUBAIX Téléphone : 09 72 10 10 07

      _TITLE

      _CONTENT
      Vous avez un bloqueur de publicités activé.
      Certaines fonctionnalités du site peuvent être perturbées, veuillez le désactiver pour une meilleure expérience.