Amis de la poésie... Greta Gerwig
VIDEO | 2013, 2' | L'égérie du cinéma indépendant américain fait l'effort de se rappeler un poème de Carl Sandbu...
Frances, jeune New-Yorkaise, rêve d’être danseuse. Mais quand sa meilleure amie Sophie déménage, elle doit faire face à la réalité et prendre sa vie en main.
Frances, une New-Yorkaise de 27 ans, donne des cours de danse à des enfants en espérant intégrer une compagnie de danse. Elle vit en ville avec sa meilleure amie, Sophie, jusqu'au jour où celle-ci décide de prendre un autre appartement pour aller vivre dans un quartier plus cher. Frances, dont les revenus sont peu élevés, en est affectée. Entre doutes, désarrois et problèmes d'argent, elle arrivera à s'orienter vers ce qu'elle désire vraiment.
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" Sous son charme presque volatil de film d’époque, Frances Ha dévoile un questionnement social et affectif nettement plus entêtant, et qui
" Frances Ha [est] de loin le film le plus alerte, le plus radieux signé par Baumbach, d’un climat badin d’inconséquence et de légèreté iné
" Frances Ha [est] de loin le film le plus alerte, le plus radieux signé par Baumbach, d’un climat badin d’inconséquence et de légèreté inédit chez lui. Une inextinguible alacrité, qui toujours semble résister aux faisceaux de déconvenues semés au fil de l’itinéraire de son personnage, délestant ainsi son cinéma de cette maussaderie saumâtre qui, un peu plus en chacun de ses précédents films, menaçait d’en suffoquer les charmes et la délicatesse de trait.
(...) Dans cet incessant mouvement, le film paraît épouser amoureusement la partition solo de celle qui, incarnant Frances, habite presque chacun de ses plans, également coauteure, avec Baumbach, du script, l’exquise Greta Gerwig. Après Damsels in Distress, de Whit Stillman, où elle apparaissait déjà étincelante l’an dernier, le film trompette qu’il n’est sans doute pas dans le cinéma américain plus admirable jeune actrice qu’elle aujourd’hui, qui sache investir tout son corps d’une telle charge d’expressivité et d’invention. Si bien que l’envers intime du récit paraît ne se révéler à nous qu’à travers le secret de tout ce qui d’infiniment délié et délicat la parcourt physiquement, tandis que l’on se plaît à scruter ce que de son intériorité mirent ses yeux lunaires. Qu’elle interprète une improbable aspirante danseuse d’élite (en dépit d’une carcasse dont chaque partie prise indépendamment a quelque chose d’imposant, de trop grand, et compose un ensemble très étrangement harmonieux) fait moins figure de gag ricanant accolé au personnage que d’écho à l’indiscernable alliage de pesanteur balourde et d’agilité qui forge la grâce singulière de Gerwig - on peut songer à la Katharine Hepburn de Mademoiselle gagne-tout, de George Cukor, à peine plus vraisemblable en sportive de haut niveau, et non moins géniale pour autant."
" Frances Ha est un film de génération. Son charme réside dans sa musique singulière, produit d'un alliage entre des personnages hyper-conte
" Frances Ha est un film de génération. Son charme réside dans sa musique singulière, produit d'un alliage entre des personnages hyper-contemporains et une mise en scène flirtant avec le rétro. Tourné en noir et blanc, à New York, dans un milieu artistico-intellectuel qui évoque le cinéma de Woody Allen, le film regorge de clins d'œil à la Nouvelle Vague, ou encore au cinéaste Whit Stillman et à son amour de la musique disco (lancé à plein tube sur une course tourbillonnante dans les rues de New York, "Modern Love", de David Bowie, est l'hymne du film). Au montage, un jeu d'accélérations inopinées, d'ellipses, de burlesque distancié, dialogue avec une ligne de basse sourde et mélancolique. Le résultat, léger et aérien, pétillant comme du champagne rosé, reflète la rencontre entre le style délicat de l'auteur de Greenberg, des Berkman se séparent et celui de son actrice Greta Gerwig, devenue coscénariste pour l'occasion, qui a de toute évidence mis beaucoup d'elle-même dans son personnage. "
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