Sous le Second Empire, Etienne Lantier, un jeune chômeur devenu mineur, découvre dans le Nord la misère des travailleurs exploités par le capitalisme. À Montsou dans le Nord, il trouve la misère, l'alcoolisme, les accouplements sordides, des hommes généreux comme Toussaint Maheu ou crapuleux comme Chaval, toute une humanité en souffrance dominée par le système. Il s'engage dans le combat socialiste jusqu'à la grève affameuse et meurtrière.
"Claude Berri réalise là un grand film de producteur offrant au cinéma français le moyen de résister sur le marché à une « major » américaine. Bravo pour un 29 septembre tout aussi noir pour le cinéma européen que l'avril de Zola, à l'heure du GATT. L'ambitieuse réalisation de Germinal remplit donc sa fonction. Il est fait point par point pour l'émerveillement des foules. C'est un livre d'images superbe qui s'inscrit dans une révolution d'un type nouveau concernant la bataille de l'audiovisuel et d'abord le cinéma et sa force de frappe sur les marchés internationaux.
Avec sérieux, ponctualité et grands renforts de moyens, Claude Berri, chef de file de la production française indépendante, offre sa réponse à l'impact hollywoodien qui vise à séduire le plus large public par l'illustration somptueuse des best-sellers, entre autres.
La stratégie de Claude Berri n'a donc rien à voir avec la mégalomanie de certains auteurs. Il a choisi délibérément de donner à l'un des plus grands romans populaires de notre tradition sa dimension épique sur un écran de cinéma. Et on est séduit par le détail d'une mise en scène dont les séquences se découpent comme des tableaux de maître."
Anne de Gasperi, 29/09/1993
Les Echos
"Dès la première scène (...), on comprend que le film sera, à la fois, spectaculaire et honnête ; respectueux et émouvant, sans, toutefois,...
"Dès la première scène (...), on comprend que le film sera, à la fois, spectaculaire et honnête ; respectueux et émouvant, sans, toutefois, tomber dans le mélo. C’était pourtant un risque. Grâce à une interprétation sans failles et, sans doute, à une rigoureuse direction d’acteurs, Berri l'a évité. Tout comme, malgré le luxe, si l’on peut dire, des décors d’une mine formidablement réaliste, il a échappé à l’autre risque, celui d’une somptueuse mais ennuyeuse mise en images comme, naguère, le malheureux Brasier. (...)
Berri met en images sans trahir. (...) Il serait ridicule, sous prétexte que ce n'est pas ce que l’on appelle un « film d’auteur », et qu'il a coûté très cher, de lui en vouloir de ce qu’il est sans emphase ni dérapage racoleur : un grand film populaire réussi."
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