YASUJIRO OZU
Avec plus de 50 films tournés entre 1927 et 1962, Yasujiro Ozu a signé une œuvre aussi pléthorique qu’intemporel...
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Comment des enfants deviennent les meneurs de leur nouveau quartier et, déçus de l'attitude de leur père, décident de faire la grève de la faim et de la parole.
La famille Yoshi s’installe dans la banlieue de Tokyo où le père a trouvé un nouvel emploi. Ryoichi et Keiji font l’école buissonnière. Premier sermon du père, le soir, pour qui « ce n’est pas ainsi qu’on devient des hommes importants ». Mais lorsque les enfants découvrent que leur père, pour complaire à son patron, ne cesse de faire le pitre, c'en est trop. A la maison, furieux, ils décident qu’ils ne mangeront plus rien si c’est à ces pitreries qu’ils doivent leur nourriture... L'un des premiers chef-d'oeuvres du cinéaste japonais qui en livre une nouvelle version, en couleurs, en 1959, avec le merveilleux "Bonjour" (également disponible sur Universciné)
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" Les sceptiques, les ronchonneurs, ceux qui ne croient pas que le cinéma c’est la vie, feraient bien de courir voir Gosses de Tokyo.
" Les sceptiques, les ronchonneurs, ceux qui ne croient pas que le cinéma c’est la vie, feraient bien de courir voir Gosses de Tokyo. Voilà un film qui n’est pas tout jeune (...) tourné en muet (...) qui se passe dans un pays aux mœurs "incompréhensibles", ce qui ne facilite pas l’identification. Eh bien, malgré ces handicaps, on en sort avec le sentiment de n’avoir rien vu de plus juste, de plus vrai, de plus proche et, en prime, de plus amusant, depuis force kilomètres de pellicule. Encore une preuve que le talent, le génie, ou tout ce qu’on voudra, est d’abord l’expression d’un élan vital qu’aucun obstacle n’arrête. (...)
Neuf fois sur dix, il n’est rien de plus exaspérant au cinéma que la jeune classe. Et ça cabotine, et ça mignardise, et ça joue la pièce que les grands veulent entendre : un monument de mensonges. Gosses de Tokyo, (...) au point d’être le seul film d’avant-guerre projeté encore régulièrement au Japon, tranche de façon miraculeuse sur ces pitreries ordinaires. Il suffit d’avoir vu les deux gamins du film porter leur casse-croûte sur la tête, ou user de leur compas en guise de baguettes quand ils dégustent ledit casse-croûte pendant l’école buissonnière, pour savoir que chez Ozu les détails bien observés remportent sur les conventions. La franc-maçonnerie des enfants, leurs préséances, leurs rites cabalistiques (ici, l’exotique signe de croix chrétien), leur monnaie interne (dans la banlieue de Tokyo, en 1932, c’était l’œuf d’hirondelle) : tout est évoqué avec précision, sans avoir l’air d’y toucher, avec cette sidérante simplicité de forme à laquelle nous commençons à peine de nous accoutumer.
Second bonheur de Gosses de Tokyo : la découverte de l’humour ozuien. On rit des mimiques impayables, des blagues (offrir un caramel au porteur d’un dentier, ça ne coûte pas cher et ça fait passer un bon moment), voire des répliques. Quand, à la sempiternelle question : "Aimes-tu aller à l'école ?", un petit diable répond : "J'aime aller à l'école, j’aime revenir de l’école, c’est ce qui se passe entre les deux que je n’aime pas", on devine avec reconnaissance que la bêtise, ici, n’est décidément pas à la fête. "
Tourné en 1932, Gosses de Tokyo relève, d’une écriture encore essentiellement naturaliste qui, à vrai dire, sied bien au sujet fourni en no
Tourné en 1932, Gosses de Tokyo relève, d’une écriture encore essentiellement naturaliste qui, à vrai dire, sied bien au sujet fourni en notations et relativement complexe dans sa continuité lieux-actions-personnages. Le paysage et la géographie suburbaine de Tokyo ou les costumes, leur variété et leur rôle respectif, sont montrés, par exemple, avec une certaine insistance signifiante.
Déjà, pourtant, Ozu procède à un dépouillement et tend vers des cadres et un récit plus contemplatifs que descriptifs. L’humour qui, sous une forme estompée, restera : un trait caractéristique du cinéaste, oscille ici vers le burlesque comme en témoignent les grimaces et les attitudes posées du plus jeune frère ou le rite des sévices infligés au fils du patron.
[...]cela fait de « Gosses de Tokyo » un film absolument passionnant, parce que, avec le recul, et une totale naïveté, il nous permet de prendre l'exacte mesure et saisir révolution d’un cinéaste qu’il y a trois ans à peine nous ignorions quasiment et s'avère aujourd’hui rien moins que l’un des plus grands.
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