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Après la mort de sa femme, Henri croule sous le travail que lui donne son restaurant. Les handicapés d'un foyer voisin viennent l'aider. Rosette est de ceux-là.
Henri perd subitement sa femme Rita, qui tenait d'une main de fer leur restaurant La Cantina. Incapable de reprendre pied, il décide de faire appel aux "papillons blancs", résidents d'un foyer voisin pour personnes handicapées. Rosette est de ceux-là. Elle rêve d’amour, de sexualité et de normalité. Avec son arrivée, une nouvelle vie s’organise.
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" Henri est un film sur la bonté. Pas celle qui glisse la pièce au pauvre monde et puis oublie. Non, la bonté de fond, discrète et invisible
" Henri est un film sur la bonté. Pas celle qui glisse la pièce au pauvre monde et puis oublie. Non, la bonté de fond, discrète et invisible, telle qu’elle peut trouver asile dans un bar-restaurant des environs de Charleroi. (...)
C’était le danger le plus féroce : s’approcher des handicapés mentaux avec toutes les pincettes de l’ethnologie moqueuse ou, pire encore, avec les Kleenex de la compassion à deux balles. Toutes les scènes dans le foyer dit des Papillons blancs sont une leçon de maintien : en groupe au réfectoire, ou en solo dans la chambre que Rosette partage avec une copine accro au tricot, la vision est empathique mais jamais hystérique. Ainsi de ce début d’insurrection des pensionnaires qui, suite à une vanne porno, se mettent à frapper sur les tables avec leurs couverts en hurlant «Du cul ! Du cul !» Il ne s’agit pas de reprendre en chœur (quoique…) mais de saisir que la mignardise n’est pas le genre de madame Moreau.
Le grincement est la bande-son de ce film mal pensant. Ainsi de l’idylle entre Henri et Rosette, à la fois fatale et intempestive. Qui sait comment elle se terminera, quand Rosette traite (à juste titre) Henri de connard quand il argue de ses problèmes de santé pour ne pas conclure ? Et cette même Rosette qui n’est pas une sainte : calculatrice, elle est arc-boutée sur son désir d’être normale, ce qui, comme chacun sait, est une folie. Superbe séquence où Rosette s’hallucine en mariée dans les voiles d’un rideau.
Une scène dans la cuisine du resto insiste sur la préparation des œufs mayo. C’est un détail qui dit tout. Henri est un film fait maison."
" Yolande Moreau aime se passer du langage. Avec un sens du cadre digne de Kaurismäki, elle compose des plans superbes et fait surgir des ém
" Yolande Moreau aime se passer du langage. Avec un sens du cadre digne de Kaurismäki, elle compose des plans superbes et fait surgir des émotions visuelles. Pour exprimer une magie retrouvée, une envie de bonheur qui renaît. Par-delà la différence d'âge, au-delà du désir qui se consomme et consume, Henri et Rosette se retrouvent proches. Les voilà tenant un snack-camionnette, ancrés dans une réalité simple que Yolande Moreau sait décrire avec chaleur. Comme elle sait entrer dans la complexité, la beauté du sentiment qui lie ses personnages, et qu'ils ne peuvent traduire : les gestes, les paroles, tout caricaturerait ce qui les rassemble, même le mot « amour »... Henri, c'est le Lost in Translation des baraques à frites."
Frédéric Strauss" Si Yolande Moreau cueille la poésie des "petites gens", des moments ordinaires dans des lieux ordinaires, elle évite l’écueil de la mièvre
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