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Dans un futur proche, Theodore acquiert un programme ultramoderne, Samantha : une voix intelligente, intuitive et drôle. Ils tombent peu à peu amoureux...
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux… Pour son scénario, le film a été récompensé d'un Oscar et d'un Golden Globe en 2014.
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"(...) Solitude et deuil amoureux, dépendance à la technologie et aux outils de communication, Her dresse le portrait d’un homme auquel on p
"(...) Solitude et deuil amoureux, dépendance à la technologie et aux outils de communication, Her dresse le portrait d’un homme auquel on pourrait facilement s’identifier, tout en soulevant habilement des questions sous-jacentes sur notre rapport à ce(ux) qui nous entoure. La réalisation de Spike Jonze est comme souvent très soignée, avec une superbe photographie cotonneuse et une mise en scène aérienne, ainsi que quelques envolées lyriques sur une paire de morceaux branchés (Karen O et Arcade Fire). Les comédiens entourant Joaquin Phoenix sont tous impeccables, notamment Amy Adams en amie fidèle et Rooney Mara en ex-fiancée troublante et évanescente. Si le charme opère sur l’ensemble du film, on constatera un vrai coup de mou durant la deuxième heure. (...)"
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"Au cœur d'une galaxie très féminine, il y a Joaquin Phoenix alias Theodore. Une paire de lunettes et pantalons venus d'un autre temps, entr
"Au cœur d'une galaxie très féminine, il y a Joaquin Phoenix alias Theodore. Une paire de lunettes et pantalons venus d'un autre temps, entre la farce d'anticipation et le hipster moderne, pour habiller ses yeux bleus et sa mine de chaton neurasthénique. En quelques minutes envoûtantes, Spike Jonze place son alter-ego dans un univers cotonneux, pion parmi d'autres dans une version lumineuse du Los Angeles de Blade Runner - les extérieurs ont été filmés à Shanghai.
D'un open space silencieux où l'on paye un inconnu pour trouver les mots adaptés à ses émotions, à un appartement moderne illuminé par un jeu vidéo nouvelle génération, Spike Jonze pose les briques d'un monde insaisissable, à la fois proche et lointain. En ça, il se rapproche de Charlie Kaufman, capable de peindre un univers insensé avec des couleurs banales - en l'occurrence, une superbe direction artistique, et la musique d'Arcade Fire. (...)"
"(...) Ville futuriste, mais questions tout à fait actuelles. Jonze n'en est pas à juger l'amour virtuel de son héros. Au contraire, cet amo
"(...) Ville futuriste, mais questions tout à fait actuelles. Jonze n'en est pas à juger l'amour virtuel de son héros. Au contraire, cet amour est beau, vivant, exalté, sensible comme les réminiscences amoureuses de Theodore montrées en quelques montages muets. Her parle plutôt de la fragilité des liens humains comme de la mémoire numérisée, de la façon dont un sentiment extraordinaire peut naitre en un échange sur le net, de ce que l'on est prêt à projeter - le béguin de Theodore ne serait pas si différent aujourd'hui s'il parlait à une "vraie" personne sur un chat ou un site de rencontre. Mais Jonze pousse cet exemple jusqu'à l'abstraction - une amoureuse qui ne serait qu'un programme informatique. La question de vivre ou pas par procuration comme dans Malkovich appartient au passé, tout cela est accepté. Amy Adams (géniale et méconnaissable) semble incarner un prolongement du personnage de Cameron Diaz qui aurait finalement, et si l'on peut dire, bien tourné. On se projette évidemment dans les jeux vidéos, on arrive aussi à faire l'amour sans pénétrer qui que ce soit. Cette résignation parfaitement assumée, volontaire, participe à l'étrange beauté de Her, concentré de profonde mélancolie teinté de rose layette."
"(...) Réussir à débarrasser la belle Scarlett de son enveloppe corporelle pour ne conserver que le faisceau de ses expressions vocales est
"(...) Réussir à débarrasser la belle Scarlett de son enveloppe corporelle pour ne conserver que le faisceau de ses expressions vocales est un coup de maître total de la part de Spike Jonze, tant cette actrice fantasmée n’a jamais été aussi proche de nous qu’en étant aussi totalement invisible à l’écran. Compagne virtuelle d’un héros pour qui l’absence du corps se transforme hélas en problème, elle devient au contraire le guide subconscient d’un spectateur si hypnotisé, si envoûté par ce qu’il entend qu’il peut dès lors « voir » ce qu’il imagine se concrétiser à travers son propre ressenti. Magique et parfait, "Her" réussit surtout en fin de compte à nous faire à nouveau croire en l’impossible. (...)"
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