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Deux adolescents décident de se mettre à la boxe. Tandis que l'un se révèle doué, l'autre, dépité, tente sa chance dans la pègre locale...
Masaru et Shinji n’aiment pas le lycée. Ils préfèrent traîner dans les bars, voler et glander. Mais un jour, les deux adolescents reviennent accompagnés d’un ami boxeur qui met Masaru KO. Ce dernier décide alors de se mettre au Noble Art, rapidement suivi par Shinji, lequel va se révéler bien meilleur boxeur. Dépité, Masaru va tenter sa chance du côté de la pègre locale…
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Film le plus achevé, car le plus ample et le plus synthétique, sur les variations d’un même échec, Kid
Film le plus achevé, car le plus ample et le plus synthétique, sur les variations d’un même échec, Kids return crache le morceau et montre un seul succès pour trois catastrophes. C’est le sens de ce fameux premier plan qui revient à la fin du film, quand les deux lycéens timides qui se faisaient sadiser par ceux qui se croyaient forts affrontent le public sous le regard inquiet de leur camarade rouquin, promu imprésario. A force d’observation et de travail, de patience et de modestie, eux seuls sont parvenus à survivre au passage à l’âge adulte tout en préservant l’esprit d’enfance. Ni dupes ni désenchantés, ils ont acquis les clés du monde en le donnant en spectacle. Comme eux, Takeshi "Beat" Kitano revient de loin. Il tire ici la superbe leçon d’un long et périlleux voyage.
Frédéric BonnaudAvec la même élégance que dans Sonatine, désespérée, ironique et faussement détachée,
Avec la même élégance que dans Sonatine, désespérée, ironique et faussement détachée, Takeshi Kitano filme des êtres qui cherchent, à tout prix mais confusément, à remplir le vide de leur vie. Sonatine fascinait par ses étranges rituels ; Kids Return déroute. On croit d'abord assister à une simple chronique plus ou moins autobiographique, nourrie de souvenirs de jeunesse. Et l'on glisse au coeur du malaise propre à l'adolescence, et qui dure parfois toute une vie : cette sensation de flotter, sans savoir si, dans un instant, on va couler ou atteindre la rive
Philippe PiazzoKids Return ça pourrait se chanter sur une musique au tempo lent et répétitif (à cet égard celle compos&e
Kids Return ça pourrait se chanter sur une musique au tempo lent et répétitif (à cet égard celle composée pour le film par Joe Hisaishi fait tout à fait l'affaire) avec No Future dans le rôle du refrain. Mais si Kitano a le sens de la fatalité chevillé à la caméra, il n'en oublie pas pour autant de désigner ses ennemis, tout ce qui dans la société japonaise empêche que l'on puisse vouloir et désirer cette faillite et partant, la transformer en destin. Et l'on voit ainsi d'un bout à l'autre du corps social, de l'école à la salle de boxe, des officines maffieuses à la vie de bureau, des individus qui passent leur temps debout, au garde-à-vous, à subir le flicage des supérieurs ou l'humiliation des remontrances publiques. A cet égard Kids Return, reportage sur la névrose sociale japonaise, vaut bien des kilomètres d'Envoyé spécial. Mais aussi puissante fût-elle, cette «analyse» in vivo, parfois un poil démonstrative, ne suffirait pas à gonfler les poumons du film d'un souffle suffisant. Si Kids Return nous soulève de la glaise psycho-socio, c'est que Kitano y a planté la perfusion d'un sérum de vie qui n'a plus rien de strictement japonais. Le retour des enfants que proclame le titre c'est surtout celui d'une amitié en transit d'enfance, c'est-à-dire par hypothèse irréductible aux violences du dressage, qu'il soit scolaire, sportif ou viril. Qu'un peu d'homosexualité rampante vienne donner des couleurs à cette amitié ne change rien à l'affaire. Masaru et Shinji, jolis garçons, pourraient bien coucher ensemble qu'ils n'en demeureraient pas moins amis. Comme si Kitano filmait tous les plans de son film pour écrire indéfiniment «je t'aime» mais sans heureusement jamais le dire.
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