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1922. La citoyenne Vavilova, commissaire d’une unité de l’Armée Rouge, agit dans son travail avec une rigueur effrayante. Enceinte, elle doit laisser son poste.
La citoyenne Vavilova, commissaire politique d’une unité de l’Armée Rouge, doit laisser son poste pour cause de maternité. La jeune maman s’installe auprès de la famille nombreuse d’un petit artisan juif. Et c’est au contact de la vie quotidienne de ces gens démunis, mais au cœur généreux, que madame Vavilov découvre l’univers des petites joies de l’existence quotidienne, le bonheur de la maternité et de la vie en famille. Mais bientôt le sens du devoir reprend le dessus, elle décide de retourner aux dures réalités de la vie militaire et confie son enfant à la garde de ses nouveaux amis... Unique film d’Alexandre Askoldov, La Commissaire fut censuré par les pouvoirs soviétiques pendant 20 ans car considéré comme pro-sioniste. Lorsqu’il fut enfin découvert en 1988, le film reçut de nombreuses distinctions dont l’Ours d’Argent au Festival de Berlin.
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" La Commissaire était le projet de fin d’étude d’Alexandre Askoldov, alors diplômé de l’
" La Commissaire était le projet de fin d’étude d’Alexandre Askoldov, alors diplômé de l’Ecole de Cinéma de Moscou. Faisant déjà preuve d’une grande maîtrise de son art, il multiplie les mouvements de caméra virtuoses et met en place une narration suggestive grâce à un montage d’une grande efficacité. Alexandre Askoldov n’est pas un auteur qui explique : il préfère montrer, accordant un très fort crédit au pouvoir des images qui se donnent à lire. Ce ne sont certainement pas de simples images de propagande au message unilatéral : le réalisateur propose plusieurs niveaux de lecture qui donnent une ampleur romanesque à cette œuvre.
Son cinéma est fondamentalement humaniste, mais il est surtout profondément russe. Dans La Commissaire, il y a de l’onirisme, un sens du sacré et une prégnance de la religion aussi bien juive que catholique, une sublimation de la nature, et une opposition entre la grande machine de guerre impitoyable et un idéal de pureté et d’innocence. Dans l’étourdissant plan séquence introductif, Alexandre Askoldov met déjà en œuvre cette dialectique qui va sous-tendre l’ensemble de son film : d’un côté la douce chanson juive et cette petite lueur qui vacille au sein de la statue de la Vierge dans un paysage chargé de spiritualité, de l’autre le passage de l’Armée rouge qui laboure imperturbablement le sol. Dans toutes les séquences consacrées à la représentation militaire, la stylisation de la mise en scène est frappante : la dramatisation des bruitages, soulignée par la superbe partition d’Alfred Schnittke, les mouvements de caméra vertigineux, l’agressivité du montage, les ralentis sidérants de maîtrise favorisent le caractère heurté, parfois outrancier de la réalisation. Le coup de feu tiré par le gamin pour battre le rappel des troupes déchire l’air avec la puissance d’une bombe nucléaire.
Il y a de quoi se sentir oppressé par l’arrivée bruyante de l’armée révolutionnaire dans cette petite ville vide et sans âme, digne d’un western de Sergio Leone. C’est dans ce cadre qu’apparaît la commissaire (...)
D’une certaine manière, Alexandre Askoldov réintroduit dans son récit les positions prises par Vassili Grossman avec Vie et destin. Que penser par exemple de cet étrange passage où Vavilova s’imagine avec effroi accompagner la famille Mahazannik vers un camp de concentration nazi ? La tragédie de la révolution annonce l’autre grande tragédie à venir. Cette référence à l’Holocauste permet au réalisateur d’élargir le contexte historique du film, montrant de manière rétrospective les liens entre la révolution et l’antisémitisme, qui régnera sournoisement dans l’URSS de Staline. Alexandre Askoldov va bien au-delà du conflit entre les Rouges et les Blancs. Ce qui l’intéresse, ce sont les conséquences de la révolution sur le quotidien de populations qui passent alors du rire aux larmes. Il révèle la part de responsabilité de l’URSS naissante dans les massacres de Juifs. Et la censure dont a été victime le film est bien la preuve d’une véritable gêne du pouvoir en place, car le régime stalinien n’a jamais été aussi dur avec les Juifs qu’après la Seconde Guerre mondiale. Lorsque Vavilova rejoint les rangs de l’Armée rouge avec l’Internationale en bande-son, un décalage s’instaure fatalement entre les idéaux qu’elle défend et le dévoiement de ces mêmes idéaux en des agissements destructeurs et tyranniques.
Avec une grande finesse et un courage fou, Alexandre Askoldov fait un réquisitoire terriblement efficace contre la guerre. Rien ne la justifie, même pas la Cause de la révolution. Mais au-delà de la force des messages que le réalisateur fait passer, La Commissaire reste une œuvre esthétiquement très aboutie qui annonçait une carrière plus que prometteuse pour Alexandre Askoldov. Ce film est profondément lié à la vie de son auteur qui s’est battu toute sa vie pour défendre ce grand film d’amour. Alexandre Askoldov a beau être resté dans l’ombre des géants, son film n’en demeure pas moins l’un des plus précieux joyaux du cinéma russe."
" En 1967, Alexandre Askoldov, après s’être passionné pour le théâtre, devient metteur en sc&eg
" En 1967, Alexandre Askoldov, après s’être passionné pour le théâtre, devient metteur en scène de cinéma. Il réalise La Commissaire, d’après une nouvelle de Vassili Grossman, Dans la ville de Berditchev.Le film est aussitôt interdit en Union soviétique. Askoldov n’en tournera pas d’autre. On lui laisse juste le droit de travailler, un peu, pour la télévision.
En 1987, La Commissaire est présentée au Festival de Moscou : les films interdits sortent des placards. Les bobines de celui-ci avaient été cachées par des amis du réalisateur. Il a fallu les restaurer, reconstituer le montage. En 1988, La Commissaire part pour une tournée européenne et internationale depuis le Festival de Berlin. C’est devenu un cas exemplaire (...)
En 1967, le cinéma soviétique n’en était plus au relatif dégel qui avait suivi la déstalinisation. Le réalisme socialiste avait repris ses droits et les audaces artistiques étaient fort mal venues : Paradjanov et Tarkovski allaient en faire les frais. Et, on s’en aperçoit en effet aujourd’hui, le cas de La Commissaire était exemplaire.
Askoldov y exprime quelques vérités pas bonnes à dire et les filme de manière fort peu conventionnelle (...) la mise en scène (en Scope noir et blanc) pulvérise le réalisme. Au fanatisme révolutionnaire de la commissaire taillée à coups de serpe s'opposent les forces de vie incarnées par la famille Magazanik (et par la belle et énergique Maya) pourtant constamment menacée. Askoldov lance sa caméra à la volée, renverse les cadrages pour traduire le chaos de la guerre civile. Pendant son accouchement, le subconscient de Klavdia se libère dans des images hardies. Caméra subjective, souvenirs, visions : en dérangeant les normes cinématographiques le cinéaste dérange l’ordre établi (...)
La force des images vient (et la double expérience de l’intolérance et du pouvoir totalitaire par Grossman et Askoldov éclate, là, comme un cri) de ce que, par delà le nazisme, elles s’élèvent contre la haine et réclament les droits de la minorité juive dans l’URSS des années 60.
Qu’importe, alors, si la composition de Rolan Bykov est un peu trop pittoresque. Ne nous y trompons pas : La Commissaire, vingt ans après son interdiction, reste un grand film dérangeant sur la liberté et la justice. "
" Interdit pendant plus d’une décennie par la censure soviétique, ce film nous parvient avec l’auréol
" Interdit pendant plus d’une décennie par la censure soviétique, ce film nous parvient avec l’auréole du martyre. Mais ce n’est pas la raison majeure de l’impact qu’il devrait normalement opérer sur le grand public. Car il témoigne surtout, d’une constante invention purement cinématographique en distillant par la seule magie des visages, des décors et de la musique une angoisse. Une sensation de danger, des éclairs de gaîté étayés par une volonté acharnée à survivre (...)
Car il s’agit surtout d’une large parabole qui chante la misère et la grandeur de l’individu rejeté par les monolithes sociaux, les masses que la folie collective profonde a privées de tout humanisme, c’est-à-dire de doute et de tendresse. Evidemment, ce film en noir et blanc en fait voir de toutes les couleurs aux idéologies de tout bord. Et dans sa facture comme dans sa pensée, quelle étincellante leçon. "
" C’est le film qui vient du froid. Tourné (en noir et blanc) en 1967, en URSS, il fut, d’emblée, interdit.
" C’est le film qui vient du froid. Tourné (en noir et blanc) en 1967, en URSS, il fut, d’emblée, interdit. Et ne doit sa sortie qu’au climat de « glasnost » affiché, en février dernier, au Festival de Moscou, où les autorités avaient invité nombre de professionnels étrangers (dont Robert Redford) et où, publiquement, Alexandre Askoldov a demandé des nouvelles de son film, qui fut alors miraculeusement — et intelligemment — sorti du placard. Depuis La Commissaire a obtenu l’Ours d’argent au Festival de Berlin, et a été montré dans plusieurs festivals, de Locarno à Jérusalem. C’est donc, d’abord, une curiosité, une sorte de pièce de musée exhumée de la cave, que l’on peut voir aujourd’hui. Mais c’est aussi, par son lyrisme, et son message sur une « internationale de la bonté » qui devrait, au-delà des différences entre les peuples et quels que soient les régîmes, unir tout le monde, une œuvre à part entière que les cinéphiles ne doivent pas manquer (...)
Pourquoi ce film fut-il si longtemps jugé « nuisible » ? Parce que la guerre y est condamnée, quelle qu’elle soit, qu’on y entend dire que, quels que soient les détenteurs du pouvoir, ce sont toujours les civils qui, d’abord, souffrent de leur installation au pouvoir. Parce qu’aussi, sans doute, - le réalisateur, il faut le préciser, n’est pas juif - on y voit une famille juive attachante, jamais caricaturée, qui proclame simplement, entre autres : « Le meilleur moment pour les pauvres juifs, c’est quand un pouvoir est anéanti et que celui qui le remplace n’est pas installé : c’est alors un temps sans pogroms ni contributions ». Rouges et blancs renvoyés dos à dos, et antisémitisme épinglé (...)
Certes, parfois, le récit piétine, et souffre d’un excès de lyrisme, et de symboles. Mais cette Commissaire venue des tiroirs glacés de la censure - avec, dans le rôle du ferblantier, un formidable interprète, Roland Bykov, acteur, metteur en scène et depuis l’an dernier responsable de la production de films pour enfants aux studios Mosfilm -, présente largement autant d’intérêt que les « thrillers » interchangeables conçus, eux, pour faire déborder... les tiroirs-caisses américains. "
Le film « le Commissaire », d’Alexandre Askoldov, est sorti des studios Gorki en 1967. II fut interdit, la même ann
Le film « le Commissaire », d’Alexandre Askoldov, est sorti des studios Gorki en 1967. II fut interdit, la même année, par la censure et condamné à la destruction. Certains plans ont pu être récupérés, qui ont permis le montage actuel. La commission de réhabilitation des films, mise en place nouvellement par l'Union des cinéastes a jugé que pauvre d’Askoldov était digne d’être présentée, aussi bien pour ses qualités artistiques que pour sa contribution à la réflexion sur « le problème de l'internationalisme ». La balle est maintenant dans le camp du Comité d’Etat pour le cinéma (Goskino). Il semble qu’il demeure, de ce côté-là, des difficultés. Le poète Evtoutchenko aurait même adressé, à ce sujet, une lettre au Bureau politique.
« Le Commissaire » fut le premier et unique film d'Askoldov, qui avait commencé sa carrière dans la littérature, en soutenant une thèse sur Boulgakov, reconnue « très intéressante et profonde », mais dont la publication fut jugée à l'époque (1957) inopportune. Askoldov fit cependant publier un article sur l'auteur du « Maître et Marguerite », qui lui valut d’être appelé au théâtre dramatique Pouchkine de Leningrad, où il monta une pièce de Boulgakov « la Course », dans laquelle jouait notamment le grand acteur Nikolaï Tcherkassov. Passé au cinéma dans les armées soixante, Askoldov participa au « boum » artistique qui suivit le 20e Congrès. « Une période courte mais prestigieuse », dit-il, citant l'épanouissement à l'époque d’auteurs comme Tarkovski, Mikail Romm, G. Tchoukrai. C'est à cette époque qu'il entreprit le tournage du « Commissaire ». Il s’en explique en ces termes :
« Vous savez qu’il existe, pour ainsi dire, des orientations philosophiques et vitales, plus larges, sur lesquelles je me guide. Mais il y a des sujets concrets. Ce film traite d’un sujet concret. Il fut un certain temps la révolution dans notre art, c'était devenu un sujet mort. On en parlait d'une façon archaïque et sans conviction. Le spectateur cessait de manifester un intérêt sincère à ce problème.»
« Pour moi, la révolution, la moralité, la conviction communiste, c’est un problème de constitution intérieure. C'est dans mon sang, poursuit Askoldov. Apparemment, beaucoup lient ce film à une question génétique. Je m’explique là-dessus. Mon père a participé à la guerre civile comme commissaire et a terminé sa carrière militaire dans l' Armée rouge dans le génie. C’était un militaire célèbre. Il a été dénoncé illégalement en 1937, arrêté et fusillé. Ma mère, comme mon père, une communiste convaincue, a été elle aussi arrêtée en 1937 et jetée en prison. Elle a été libérée à la veille de la guerre et pendant tout le conflit, elle a animé le groupe des donneurs de sang pour le front »
« Ainsi, l’une des questions principales soulevées par notre révolution fut l'internationalisme. Je suis profondément convaincu que notre révolution, dans sa couleur pure et dans sa chair, que les générations de mon père et de ma mère ent accompli une révolution internationaliste, la plus grande sur la Terre. Dans ces conditions, je voulais examiner, à partir de l'exemple de cette famille juive, l'attitude des Bolcheviks envers ce problème.»
Askoldov regrette que cette question ait été éludée longtemps dans l’art de sonpays. U explique qu’il a pris, dans ce film, l’exemple d’une famille juive, mais qu’au travers de celui-ci c'est toute la question nationale et l'internationalisme qu'il veut aborder. Il explique encore qu’il a placé sur un même plan moral et affectif le commissaire bolchevik et le ferblantier juif. Parce que chacun « a le droit de comprendre la vie à sa façon ». Il insiste sur le fait qu’il veut garder son titre « le Commissaire », qui peut paraître aujourd'hui archaïque, mais qui représentait quelque chose d'important dans l'histoire de la révolution.
Le « Komissar», c’est une femme, commissaire de l’armée Rouge durant lès premières anné
Le « Komissar», c’est une femme, commissaire de l’armée Rouge durant lès premières années de la Révolution. Une femme impressionnante, montagne de viande dont il est dit qu’elle pourrait tirer une locomotive. Mais femme tout de même, puisque la voilà très enceinte d’un camarade tué au front. Son bataillon débarque dans un village en pleine contre-offensive de l’armée blanche. La commissaire fait son boulot de chef (un déserteur fusillé sans un regret), mais quand, sous la poussée des blancs, les bolchéviques doivent évacuer le patelin, elle trouve refuge, au bord de l’accouchement, dans une sympathique famille d’artisans juifs. Et c’est là que ça commence à faire mal, parce qu’il est dit, clair et net, que quels que soient les gouvernements de la Russie étemelle, les juifs seront toujours les sacrifiés de l’histoire. Et quand, ayant mis au monde un garçon, la commissaire va finalement rejoindre sa section, pour la famille juive, c’est carrément la perspective des camps de la mort.
Le propos frôle parfois la pédagogie appuyée, mais il faut comprendre que, dans l'Union soviétique de 1967, la lourdeur du marteau ne devait avoir d'égale que l'épaisseur du clou à enfoncer.
A part ça, Komissar, c’est aussi un film étonnant : un noir et blanc magnifique, une manière frénétique de filmer le mouvement, une symphonie de visages qui cite les fantaisies héroïques d’Eisenstein, le plaisir de trois acteurs stupéfiants (Nonna Mordjukova, Rolan Bykov, Ludmila Nedaschkovskaja), et quelques moments de surréalisme à base de chevaux emballés.
"... cette bouleversante eau-forte, portée par un souffle puissant et un humanisme âpre, reste un film de visionnaire ins
"... cette bouleversante eau-forte, portée par un souffle puissant et un humanisme âpre, reste un film de visionnaire inspiré, tout ancré dans la grande tradition des formalistes russes (...) Cette métaphore épurée est aussi la plus belle des nativités."
Alexandre Askoldov
Orphelin de père et de mère, pour cause de goulag, adopté par une famille juive de Kiev, Alexandre Askoldov est l’exemple même du créateur condamné au silence. Son film, la Commissaire, qui, depuis sa présentation au Festival de Moscou en juillet 1987, a fait le tour du monde (mais n’est toujours pas sorti dans les salles d’Union soviétique), est resté vingtans durant dans les oubliettes du régime.
Adapté d’une nouvelle de Vassili Grossman (l’immense écrivain de Vie et Destin), il avait le tort d’oser traiter de ce tabou absolu, le «problème juif» en URSS. Exclu, isolé, dans l’impossibilité de poursuivre son métier de cinéaste, il écrit et fabrique des meubles. « Je n’existais plus, dit-il. Et pendant ces vingt années, mon film n’a cessé de défiler devant mes yeux. J’ai refait mille fois Je tournage et le montage dans ma tête. J’ai longtemps cru qu’il avait été détruit. L’ordre en avait été donné, mais les employés du Gosfilm Fund l’avaient caché. Et je l’ai retrouvé dans les boites rouillées d’une chambre forte.
De son côté, ma femme avait dissimulé, sans me le dire, quelques bobines dans notre appartement !» Restauration et résurrection. Aujourd’hui, pourtant, les nouveaux dirigeants de l’Union des cinéastes ne soutiennent guère Askoldov.
« Beaucoup d’entre eux se comportent avec moi comme si j’étais Leur ennemi. Ils embouchent les trompettes de la glasnost, mais ils n’ont fait que changer de masque! Ils ne me pardonnent pas d’avoir été une victime. Beaucoup de gens en URSS ont tendance à vouloir jouer aux martyrs. Mais alors où sont donc les bourreaux ?» Pour peu qu’on les lui laisse réaliser; Askoldov a des films terribles dans la tête.
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