Professeure de français dans un collège difficile en banlieue parisienne, Sonia est à bout. Un jour, alors qu'un de ses élèves ramène une arme en cours, elle la confisque et prend en otage une partie de la classe dans le but de les mettre face à l'absurdité de leur violence. Les autorités sont alertées. Parmi ses revendications, Sonia demande une journée de la jupe comme symbole de la libération des filles des cités. Mais tout ne se passe pas comme elle l'aurait souhaité...
L'intelligence de Jean-Paul Lilienfeld, par ailleurs acteur-auteur habitué jusque-là à des films plus souriants (L'oeil au beur(re) noir, XY),est de ne pas s'engager dans le débat, mais de donner suffisamment d'éléments pour l'alimenter. Et d'offrir à Isabelle Adjani, face à des jeunes plus vrais que nature, l'occasion de rappeler quelle formidable actrice elle est.
Christophe Carrière
Télérama
Etrange film, sur le fil du rasoir, délibérément incorrect et remarquablement écrit. Si les premiers accents sont ceux de la comédie corrosi...
Etrange film, sur le fil du rasoir, délibérément incorrect et remarquablement écrit. Si les premiers accents sont ceux de la comédie corrosive, le propos dérive inexorablement vers la tragédie. La Journée de la jupe n'est pas (qu')une chronique aigre-douce sur la violence en milieu scolaire. C'est une fable réussie sur toutes ces peurs qui s'ancrent dans le quotidien et auxquelles on finit par s'habituer, faute d'oser en soigner les racines, alors qu'elles ne peuvent aboutir qu'à un désastre social et humain.
Sophie Bourdais
Pariscope
Ce film, commande de la chaîne Arte, consacre le retour d’une actrice rare ces dernières années dans les salles obscures, mais engagée polit...
Ce film, commande de la chaîne Arte, consacre le retour d’une actrice rare ces dernières années dans les salles obscures, mais engagée politiquement sur de graves sujets, Isabelle Adjani. Elle aussi est cette fois-ci Entre les murs d’un établissement scolaire francilien ; face à la jeune génération, bien loin de La Gifle et des années soixante-dix. Avec une belle conviction, elle est Sonia, cette enseignante armée mais complètement désarmée face à un pays et sa jeunesse qui ont beaucoup changé. La voilà en 2009 confrontée à l’insolence, au racisme, aux failles de ces adolescents et à la perte de la langue qui transforme le langage en une prison. Denis Podalydès, dans le rôle du brigadier chef membre du GIGN, tiraillé entre ses problèmes personnels et cette prise d’otages, est drôle et touchant ; un véritable régal, on savoure la performance !
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