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Avec l'aide d'un ami d'enfance amoureux d'elle, une belle jeune femme tente d'échapper au mariage qu'on lui impose pour éviter la ruine de sa famille.
À la campagne, la très belle Saltanat, une diplômée de médecine férue de littérature et de peinture, est confrontée à un drame et doit assurer la survie de sa famille. Pour éviter la saisie de leur terrain et de leur petite maison, elle se rend en ville chez son oncle qui lui a arrangé un mariage avec l’un de ses partenaires en affaires. Accompagnée par Kuandyk, son ami d’enfance transi d'amour pour elle, la jeune femme tente d'échapper à son destin en travaillant comme femme de service dans un hôpital. De son côté, Kuandyk se rebelle contre la mainmise d’un petit parrain local sur le commerce de légumes...
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"La tendre indifférence du monde aurait pu se cantonner à une critique sociale et politique d’un pays rong&eac
"La tendre indifférence du monde aurait pu se cantonner à une critique sociale et politique d’un pays rongé par la corruption et la pauvreté, telle qu’on l’a souvent vue dans le cinéma des ex-pays soviétiques. En réalité, Adilkhan Yerzhanov fait un film sur la création artistique, et particulièrement picturale. Le réalisateur propose une mise en scène soignée, précise, dans laquelle ses comédiens s’intègrent avec douceur et naturel. Il se plaît notamment à insérer dans son film des dessins, des peintures naïves, des croquis sur les murs, comme pour donner à son récit des sursauts esthétiques qui apportent au réel austère du Kazakhstan, une dimension quasi spirituelle. La vraie vie est ailleurs, dirait Rimbaud. La vraie vie est d’abord dans les têtes et dans les yeux qui la regardent. Ainsi, le réalisateur met en scène ses personnages dans des endroits volontairement clos, comme des embrasures de portes, des encadrements de fenêtres ou de miroirs, à la façon de tableaux de peinture où l’artiste chercherait à dépeindre le monde mais aussi surtout à le transcender dans une autre réalité, forcément plus heureuse. Si la représentation du Kazakhstan cède à une profonde mélancolie, le cinéaste se surprend à ponctuer son récit de véritables éclats de rires. A ces moments, le film se pare d’une théâtralité joyeuse et optimiste."
Laurent Cambon"Chaque plan est magnifiquement composé, comme un tableau en soi. Le cadre est une prison, dans lequel d’autres lignes (de
"Chaque plan est magnifiquement composé, comme un tableau en soi. Le cadre est une prison, dans lequel d’autres lignes (des fenêtres, des portes, des containers) enferment encore et séparent les êtres. Ce qui les lie est un sentiment profond et simple, qui ne s’incarne dans rien sinon leur présence à l’autre. À la fin, c’est au pied d’un arbre qu’ils finiront leur course, résumée par deux phrases sibyllines : « C’était un mauvais projet » — « Mais une belle journée »… Comme si, après tout, l’essentiel était le chemin, pas la destination. Dans cette campagne soudain apaisée, après des salves de coups de feu, leurs deux mains, pour la première et la dernière fois, se touchent."
Isabelle Danel"Le travail d’Adilkhan Yerzhanov et de son chef opérateur Aydar Sharipov en devient d’autant plus précieux qu
"Le travail d’Adilkhan Yerzhanov et de son chef opérateur Aydar Sharipov en devient d’autant plus précieux qu’ils ne cessent de dynamiter les lignes de fuite et les petits jeux de perspective qu’ils mettent en place à l’intérieur de leur cadre. Cela donne à voir des troubles optiques étonnants, où le reflet d’un miroir contenu sur le bord de l’image peut tout à coup venir la démultiplier. Il faut voir cette scène où Kuandyk, dans une supérette d’autoroute, observe un homme immobile aux côtés d’un rayon reflété par un miroir. Ici, un plan jouant déjà sur une dynamique de fuite (la disposition du rayon dirigeant notre regard vers le fond de la pièce où se situe l’homme figé) vient se fracturer en trois par le biais d’un trouble optique. L’ensemble de l’image mute alors en un épatant split-screen dont chacune des parties exprimerait respectivement la méfiance, l’aspiration et l’inadéquation au monde de Kuandyk (un homme semble-t-il pétrifié, une abondance de produits de consommation, et un reflet perturbant l’ensemble de cette vision). Cette scène illustre le penchant de Yerzhanov pour les angles inattendus, qui articulent son récit par l’image sans toutefois céder à l’esthétisme gratuit : La Tendre Indifférence du monde est un film chiadé qui parvient à éviter l’écueil de la pose. La mise en scène, bien que prééminente, n’est pas là pour parader, mais s’impose comme un moyen de signifier, de décrire, de raconter."
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