1959. Lanny Morris et Vince Collins sont les comiques les plus célèbres des États-Unis. Un jour, une femme est mystérieusement trouvée morte dans leur suite...
1959. Lanny Morris et Vince Collins sont les comiques les plus célèbres des États-Unis. Ils
savent aussi bien faire hurler de rire le public que l'émouvoir aux larmes lors d'un de leurs mémorables Téléthons. Riches, puissants, populaires, ils sont à l'apogée de leur carrière, quand un jour, une femme est mystérieusement trouvée morte dans leur suite. Leur réputation
est ternie, mais tous deux fournissent un alibi. Innocentés, ils se séparent pourtant et chacun poursuit une carrière solo sans plus jamais la mort de cette femme. Mais quinze ans plus tard, une journaliste revient sur l'affaire...
" Egoyan nous a habitués à ces univers troubles, où l’on se cherche à travers l’autre, où l’on ferme à demi les yeux pour tenter de croire que les choses sont autrement. Quelle vérité recherche Karen ? Celle d’une histoire vieille de quinze ans qu’elle va exhumer pour des ambitions carriéristes ou celle d’une petite fille miraculée en mal de héros ?
Egoyan nous le répète à longueur de films, la vérité n’existe pas. Le passé prend corps au plus intime de chacun d’entre nous, et construit ses fantômes sur des souvenirs trop lourds à porter. Les pièges, les mensonges et les trahisons qui vont empoisonner l’enquête de Karen ne sont que les résurgences de ces mille vérités, la rencontre impossible de souvenirs déformés.
Dans cette poursuite du secret, les personnages d’Egoyan sont toujours happés par la mort, aspirés par le mystère inacceptable de la disparition. L’histoire des autres fait sans cesse écho à une douleur plus intime, une vérité première qui se superpose à toutes celles que l’on rencontre en chemin. Egoyan effleure ces blessures, les laisse s’exprimer et délimite l’espace du drame de regards qui ne se croiseront jamais, ceux de Lanny et Vince avant les projecteurs, et celui de la mère de la victime. Ils regardent beaucoup trop loin en dedans et n’y voient que le gouffre qui va les engloutir."
Catherine Le Ferrand
Film de culte.com
" Le cinéaste canadien prend son temps pour installer les différents personnages et fixer son intrigue dans un cadre typiquement hollywoodie...
" Le cinéaste canadien prend son temps pour installer les différents personnages et fixer son intrigue dans un cadre typiquement hollywoodien (costumes cintrés, femmes superbes et alanguies, villa sublime et vue panoramique). Très vite, Atom Egoyan balaie le mirage. Sous ses faux airs de polar chic et de production lambda se cache un véritable film d’auteur qui recycle les grands thèmes du réalisateur (...) Comme souvent chez le cinéaste, l’histoire est un prétexte pour raconter un conte de fée subversif. On retrouve (...) les figures de la jeune adolescente innocente qui sème le trouble via sa sexualité naissante et celle de l’ogre prêt à dévorer sa proie pour, avant l’acte, la faire culpabiliser. "
Yannick Vély
Première
" Après le très personnel et controversé Ararat (02), Atom Egoyan revient avec un film apparemment plus facile. Son sujet - enquête sur une...
" Après le très personnel et controversé Ararat(02), Atom Egoyan revient avec un film apparemment plus facile. Son sujet - enquête sur une vérité qui n'était peut-être pas bonne à déterrer - l'apparente à un genre familier, le film noir, et son esthétique très léchée devrait lui garantir un public élargi. Mais rien n'est simple : La Vérité nue est un film étrange, fascinant et inconfortable."
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