Un artiste peint le portrait de sa mère.
Un metteur en scène réalise le film de sa vie.
Un adolescent passe la douane.
Une jeune femme veut comprendre comment son père a disparu.
Une conférencière se sert de l'Histoire pour oublier la sienne.
Un acteur interprète un "méchant" sans en mesurer les conséquences.
Une seule histoire les réunit : celle de l'Arménie.
Festival de Cannes, 2002 : Sélection Officielle
"Avec intelligence et finesse, il mélange petite et grande histoire, l'enquête sur le suicide d'un père et la reconstitution de l'extermination d'un peuple. Le puzzle s'achève sur un point d'orgue flamboyant et émouvant dans lequel les liens de filiation renoués annoncent une communauté renforcée, une humanité retrouvée."
Claire Vassé
Positif
"[Ce] film est un magnifique témoignage sur la condition humaine."
" La présence de Charles Aznavour ajoute au symbolisme de l'acte filmé, et Arsinée Khanjian réussit une composition bouleversante. Une oeuvre à la fois personnelle et universelle."
Olivier Pélisson
Télérama
" Histoire d'un génocide qui, quatre-vingt-six ans après, est toujours nié en Turquie, où il a été perpétré, et continue d'être largement ig...
" Histoire d'un génocide qui, quatre-vingt-six ans après, est toujours nié en Turquie, où il a été perpétré, et continue d'être largement ignoré ailleurs. Egoyan, qui avait d'abord envisagé de faire « un grand film historique », s'attache surtout à décrire les ondes douloureuses que le génocide continue de produire, aujourd'hui, sur les héritiers lointains de l'horreur.
Dans Ararat, c'est la mémoire de l'événement qui est en jeu. Et ils sont une demi-douzaine de personnages qui s'y frottent, à la recherche de la vérité et, bien entendu, d'eux-mêmes (...) Autant de trajectoires perturbées par le doute, qui s'entremêlent d'une époque à l'autre, dans l'écheveau de plus en plus serré imaginé par Egoyan. Celui-ci a toujours affectionné et manié avec virtuosité les puzzles narratifs (..)cette fois, la construction très concertée dévoile surtout ses artifices très voyants. Certes, le cinéaste a l'art de (se) poser les bonnes questions : qu'il s'interroge sur la vérité historique parasitée par l'imaginaire ou sur les impasses d'une mémoire mortifère, il touche juste. Mais les protagonistes, eux, sont pris en otage du dispositif."
Jean-Claude Loiseau
Avis
Ciné Phil
au sujet de
Ararat
Film qu'un enfant de la diaspora fait pour évoquer le génocide arménien, "Ararat" s'avère une oeuvre complexe, centrée sur les questions du souvenir personnel...
Film qu'un enfant de la diaspora fait pour évoquer le génocide arménien, "Ararat" s'avère une oeuvre complexe, centrée sur les questions du souvenir personnel et de la transmission. Ambitieux et émouvant, critique et élégant il peine quand même à raccorder tous les wagons de son train : dans une chronologie confuse les histoires n'arrivent pas toujours à s'accorder et à convaincre.
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