À quoi ressemble le Louvre quand le public n’y est pas ? Pour la première fois, un grand musée dévoile ses coulisses à une équipe de cinéma : on accroche des tableaux, on réorganise des salles, les œuvres se déplacent… Des personnages apparaissent, se multiplient, se croisent pour tisser les fils d’un récit. Des kilomètres de galeries souterraines. Des réserves interdites au public. La découverte d’une vraie ville dans la ville...
" Nicolas Philibert analyse sa Ville Louvre comme "un film sur l'espace avec de longs mouvements". Exemple : ce travelling interminable qui accompagne une archéologue dans les couloirs, parfaite expression cinématographique du gigantisme du musée. On ajoutera que le film, par ses saillies drolatiques et / ou surréalistes, rappelle parfois le meilleur de Tati."
Samuel Douhaire
Télérama
" « Mais où est donc passée La Tête du Brigand, le Titien ? — Là-bas. — Mais non ! Là-bas, c'est le Rondoni ! » La scène se passe dans l'une...
" « Mais où est donc passée La Tête du Brigand, le Titien ? — Là-bas. — Mais non ! Là-bas, c'est le Rondoni ! » La scène se passe dans l'une des réserves du Louvre entre l'un des cinquante conservateurs du musée et son assistante. Cris et grincements de dents. Comment retrouver ses petits au milieu de tant d'œuvres entreposées ? Il se passe parfois de drôles de choses au musée du Louvre, surtout quand les visiteurs n'y sont pas.
A sa façon drôle et tendre, Nicolas Philibert nous livre les secrets d'un des musées les plus célèbres du monde. Pendant huit mois, il a filmé le Louvre tel qu'on ne le voit jamais, lorsque les portes en sont fermées au public et que les habitants du musée reprennent enfin leurs droits. Finie la solennité ! Derrière leurs cadres, les tableaux de maîtres eux-mêmes semblent s'animer d'une nouvelle vie. Goguenards ou attendris, comme débarbouillés de leur prestige.
(…) Chansons dans l'air du temps, plaisanteries... on s'agite, on s'énerve. Les gardiens se mettent de la partie, furieux de devoir essayer leur nouvel uniforme (signé Saint-Laurent, s'il vous plaît !). A peine si l'on prête attention aux statues restaurées qui traversent les galeries dans les bras de leurs protecteurs. A peine aussi si l'on s'affole à l'idée d'avoir peut-être égaré un Bourdon ou un Le Nain. Mais quel bonheur de retrouver, au fin fond d'une catacombe, une œuvre oubliée !
Des sous-sols aux salles d’apparat, dans les couloirs (soixante-quinze kilomètres en tout !), les escaliers (dix mille cinq cents marches, pas moins !), la caméra de Nicolas Philibert suit toute cette joyeuse agitation comme on filmerait un ballet. Les scènes cocasses, ou prosaïques, se mêlent aux instants magiques, le quotidien à l'exceptionnel. Bien plus qu'un simple documentaire, La Ville Louvre est une petite œuvre d'art à lui seul. Avec Nicolas Philibert, nous vient l'envie de nous laisser enfermer à notre tour dans le musée pour y guetter l'indicible."
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mal filmé, mal produit