Fernando Solanas : "L'exil détruit tout"
VIDEO | 2015, 19' | Réalisé en 1988, Le Sud suit, dans la nuit Argentine, un opposant à la junte de retour après d1
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A la chute de la dictature argentine, Floréal est libéré de prison après cinq ans de détention. Il erre dans les rues où se bousculent les fantômes du passé.
En 1983, à la chute de la dictature argentine, Floreal est libéré, après avoir passé cinq années en prison pour faits de grève. Relâché en pleine nuit, il erre dans les rues de la ville, cherchant sans bien savoir pourquoi à retarder le moment où il va retrouver sa femme, Rosi, et son fils. De place en place, il se heurte à des amis, réels ou irréels, vivants ou morts, fantômes du passé, tel El Negro qui lui montre des scènes anciennes et lui découvre le destin de ceux qui ne sont plus, arrêtés, torturés, assassinés, traîtres ou tout simplement lâches... Prix de la Mise en scène à Cannes en 1988.
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"Tout le film est plongé dans une atmosphère onirique avec l’intervention régulière du quintette d’Astor Piazzolla qui rythme de façon répét
"Tout le film est plongé dans une atmosphère onirique avec l’intervention régulière du quintette d’Astor Piazzolla qui rythme de façon répétitive une œuvre lente mais bouleversante. C’est du beau cinéma d’un style très personnel, où rêve et réalité s’interpénétrent pour mieux faire sentir et comprendre les détresses et les espoirs des victimes de l’oppression. Le Sud est ainsi un hymne lyrique mais inquiet à la liberté."
Robert Chazal, 14/05/1988"Voici un film propre à alimenter conversations et polémiques ; un film qui tient compte de l’histoire récente du pays qu’il représente dans
"Voici un film propre à alimenter conversations et polémiques ; un film qui tient compte de l’histoire récente du pays qu’il représente dans la compétition cannoise mais qui n’a rien d’un film historique ; un film poétique, magnifique, de « renaissance à la vie à travers la métamorphose dé l’histoire d’un retour », dit Solanas : celui de son héros, Floréal, et son propre retour après sept ans d’exil.
Le passé afflue. Mais toujours le tango et le bandonéon répètent la démesure de l’amour."
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