
Fernando Solanas : "Le Cinéma tue"
VIDEO | 2015, 13' | En mai 1991, Fernando Solanas est victime d'un attentat par balle visant à l'intimider. Il sem1
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Martin quitte la Terre de Feu pour retrouver son père, dessinateur, qui vit quelque part en Amérique Latine. Un voyage à travers la mythologie du continent.
Un adolescent quitte la Terre de Feu, où il vit, pour partir à vélo à la recherche de son père, auteur de bande-dessinées. Guidée par les albums du dessinateur, sa quête initiatique le mène en plein cœur de la réalité culturelle, sociale, et surtout mythologique de l'Amérique du Sud.
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" Le Voyage, entamé en 1990, dresse une caricature jubilatoire de Buenos Aires inondé, où Menem patauge dans la merde en homme grenouille...
" Le Voyage, entamé en 1990, dresse une caricature jubilatoire de Buenos Aires inondé, où Menem patauge dans la merde en homme grenouille... En mai 1991, la réplique est violente : Solanas reçoit six balles dans les jambes. Endetté, ne pouvant plus tourner, il s'investit dans la politique " au sein du frente grande d'opposition» : " Député, j'ai fait adopter les lois de réforme culturelle." Il ne reviendra au cinéma qu'en 1997, avec Le Nuage."
Ange-Dominique Bouzet" Fernando Solanas qui, avec L'heure des brasiers (1968), inventa ce qu'il appelle lui-même le « troisième cinéma » (ni hollywoodien ni d'
" Fernando Solanas qui, avec L'heure des brasiers (1968), inventa ce qu'il appelle lui-même le « troisième cinéma » (ni hollywoodien ni d'auteur) revisite, après des années d'exil, le continent latino-américain à travers une trame apparemment romanesque. Les dictatures dures apparemment — mais apparemment seulement — disparues, nul en Occident ne se soucie plus de ce qui fut, dans les années 60, le berceau et l'alibi de tous les militantismes.
C'est pour cela que Solanas a voulu réaliser un " film-continent " où musiques, danses, fables côtoient la misère des métis — l'Amérique latine est, définitivement, la terre des métissages — toujours sous-exploités. Le voyage est un vrai film qui échappe aux modes et reflète avec luxuriance et brio l'expérience artistique et humaine d'un grand cinéaste longtemps exilé de son pays. Et qui lui offre, ici, quelque chose qui ressemble à un grand poème barbare et visionnaire. "
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