Dans le ciel berlinois, deux anges observent les habitants. Immortels et invisibles aux yeux de tous, ils ne connaissent pas les sentiments qu'éprouvent ceux d'en bas. Pourtant, ils se sentent concernés. Ainsi décident-ils de se mêler à eux pour tenter de lutter contre leur malheur. Mais au hasard des rencontres, c'est la découverte de l'amour auprès d'une jeune trapéziste. Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1987.
Dès les premiers plans, le film s’ancre dans un geste poétique qui durera tout le film et qui lui donnera son sens. (...) Il fonctionne comme une reconstruction de la ville par les anges : reconstruction de ces êtres blessés que sont les berlinois, reconstruction d’une vision de la ville, mais surtout reconstruction d’une vision de la vie. L’une des réussites du film consiste à donner une dimension narrative au glissement du noir et blanc vers la couleur. Il s’agit d’un va-et-vient permanent qui traduit d’un côté la vision des anges (décolorée, aseptisée, dénuée de « psychologie ») et de l’autre, la vie humaine (colorée, dotée des cinq sens).
Lionel Hurtrez
Télérama
Les mouvements, planants, sensuels, aériens, de sa caméra sont parmi les plus beaux qu'on ait vus. C'est un film sur l'enfance, la mémoire,...
Les mouvements, planants, sensuels, aériens, de sa caméra sont parmi les plus beaux qu'on ait vus. C'est un film sur l'enfance, la mémoire, le malheur et l'espoir. Prix de la mise en scène à Cannes en 1987, Les Ailes du désir est aussi un film sur le cinéma, l'art de contempler sans manipuler, l'envie de voir la vie en couleurs. Et sur l'amour : Wenders, qui avait disserté sur l'impossibilité de vivre à l'infini avec une femme, y célébrait son bonheur avec l'interprète du rôle de la trapéziste, Solveig Dommartin, décédée en 2007.
Nagel Miller
Avis
Ciné Phil
au sujet de
Les Ailes du désir
Berlin vu du ciel, c'est à dire une humanité particulière observée par des anges : voici pour la prémisse. Le développement, c'est le regard des anges...
Berlin vu du ciel, c'est à dire une humanité particulière observée par des anges : voici pour la prémisse. Le développement, c'est le regard des anges croisant ceux des hommes et des femmes, un chassé-croisé qui finit par faire d'un de ces anges un homme amoureux mais qui révèle aussi la part d'ange de la création. Le final, c'est la conscience d'avoir vu une oeuvre travaillé par la plénitude et la compassion, avec une allure beaucoup plus poétique et spirituelle que dans les autres films de Wim Wenders, un film qui célèbre l'amour et l'art comme les plus belles caractéristiques de l'expérience humaine, quelle que soient par ailleurs ses souffrances et limites. Superbement interprété le film est remarquable de rigueur visuelle qui laisse l'émotion naturellement s'épanouir.
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Berlin vu du ciel, c'est à dire une humanité particulière observée par des anges : voici pour la prémisse. Le développement, c'est le regard des anges...
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